En
élaboration
Le
courage c'est de chercher la vérité et de la
dire ; ce n'est pas de subir la loi du mensonge triomphant
aux services d'intérêts obscurs
Jean Jaurès
Mots
clés : loup hybride, un chien errant, analyses génétique,
ADN, de la crotte à l'ADN
Qui a besoin
dinformations sur lADN/ARN ?
Oxford Nanopore
a lancé MinIT, un appareil et un processeur d'analyse
de données de poche qui fonctionne avec le séquenceur
ADN/ARN portable MinION de la société pour offrir
une recherche génomique mobile à haut débit.
Le processeur de données
MinIT peut être alimenté par une batterie, utilisé
avec un smartphone et est livré préchargé
avec un logiciel pour exécuter des expériences
de séquençage. (Oxford Nanopore)
Hybrides du
loup et du chien
Le croisement entre le loup et sa forme domestique, le
chien, s'est probablement produit à plusieurs reprises
au cours de l'histoire de la domestication du chien et
se produit encore avec une intensité variable dans
plusieurs parties de l'aire de répartition du loup.
En tant que type d'hybridation anthropique, l'hybridation
entre le loup et le chien n'est pas un processus évolutif
naturel dans lequel les hybrides devraient faire l'objet
de mesures de conservation. Au contraire, en tant que
menace pour l'intégrité génétique
des populations de loups, l'hybridation entre le loup
et le chien est une question de conservation très
préoccupante et devrait être traitée
par des plans et des outils de gestion appropriés.
En Europe, l'hybridation a été détectée
dans plusieurs pays, par exemple en Norvège, en
Lettonie, en Estonie, en Bulgarie, en Italie, en Espagne,
au Portugal, en Allemagne, en Grèce, en Slovénie
et en Serbie. Il convient toutefois de noter que les estimations
de l'introgression de gènes de chiens dans la population
de loups sauvages reposent sur une diversité d'approches
et de protocoles expérimentaux associés
à celles-ci. Alors que dans plusieurs cas, les
croisements n'ont donné lieu qu'à une ou
quelques portées d'hybrides dans des zones restreintes,
dans d'autres cas, l'introgression de gènes de
chiens dans la population de loups sauvages s'est avérée
être répartie sur des zones importantes,
bien qu'à des degrés divers (de 5,6 % en
Galice, Espagne, à plus de 60 % dans la province
de Grosseto, Italie). De même, des taux élevés
d'introgression ont été constatés
dans le nord des Apennins alors que seuls de rares cas
d'hybridation ont été constatés dans
la population de loups alpins (de la France aux Alpes
centrales orientales). Cependant, le taux d'hybridation
rapporté ailleurs est d'environ 5 à 10 %
(Leonard et al., 2011). L'hybridation se produit principalement
entre chiens mâles et loups femelles. L'inverse
peut également se produire dans de rares cas. Le
nombre élevé de chiens errants dans diverses
régions, notamment dans les régions méditerranéennes,
offre de nombreuses possibilités de rencontres
entre loups et chiens. Les connaissances sur l'écologie
des hybrides du loup et du chien vivant à l'état
sauvage sont insuffisantes, mais rien ne prouve, chez
les hybrides, une réduction de l'adaptation individuelle,
de la dispersion, de la réussite de la reproduction,
de la modification du comportement ou de la viabilité
de la population.
La gestion de l'hybridation du loup et du chien est un
problème épineux pour les autorités
gouvernementales car elle pose plusieurs défis
importants.
a) Le statut taxonomique d'un hybride
Les chiens descendent des loups par domestication, et
tous deux appartiennent à la même entité
taxonomique, l'espèce Canis lupus. Les chiens sont
parfois identifiés par le qualificatif de sous-espèce
Canis lupus familiaris. Il ne fait guère de doute
que les hybrides conservent le nom de Canis lupus. Le
statut juridique des hybrides
b) Le statut juridique des hybrides
Contrairement aux chiens dont la survie dépend
normalement des soins et des ressources assurés
par l'homme, les hybrides ont une vie indépendante
et viable en tant qu'animaux sauvages. Dès lors,
ils seraient considérés par de nombreuses
législations nationales comme équivalents
à la
faune sauvage et gérés selon les mêmes
règles. Si les hybrides étaient considérés
comme des chiens, ils relèveraient des lois nationales
sur les animaux domestiques. En tout état de cause,
il semble utile que les hybrides du loup et du chien bénéficient
du "même statut juridique que les loups aux
yeux des chasseurs et du public, afin de combler une faille
potentielle dans la mise à mort irrégulière
de loups" [déclaration de soutien politique
sur l'hybridation produite par la Large Carnivore Initiative
for Europe et annexée aux Guidelines for population-level
management plans of large carnivores (Linnell et al.,
2008)]. En effet, si les hybrides devaient être
considérés comme juridiquement non protégés
par les lois nationales, il pourrait en résulter
une augmentation des mises à mort accidentelles
de loups, étant donné la difficulté
de distinguer les hybrides des loups génétiquement
"purs" sur la seule base des caractéristiques
morphologiques. Cela pourrait entraîner non seulement
des mises à mort accidentelles mais aussi des abattages
intentionnels, le statut non protégé des
hybrides pouvant être utilisé comme couverture
pour tuer de véritables loups. Les autorités
de gestion sont encouragées à veiller à
ce que les hybrides soient couverts clairement et sans
ambiguïté par leur législation nationale
en tant que faune sauvage ou animaux domestiques.
c) Possibilités de réponse en matière
de gestion
La réponse la plus appropriée en matière
de gestion dépendra du niveau global estimé
d'introgression et du fait que l'introgression soit limitée
à des zones restreintes et à quelques meutes
ou qu'elle soit généralisée à
de grandes zones et/ou à la plupart des meutes.
Par exemple, une introgression limitée peut ne
pas constituer une menace sérieuse si elle est
restée stable au fil des générations.
Une hybridation importante et généralisée
(essaim d'hybrides) peut poser un problème insoluble,
même s'il est souhaitable de réduire le flux
actuel et futur de gènes domestiques dans la population
de loups. Une prévalence élevée mais
localisée pourrait néanmoins être
traitée par des actions ciblées visant à
neutraliser la reproduction des hybrides (par élimination
physique ou stérilisation). Bien que plusieurs
réserves aient été émises
quant à la difficulté et à l'efficacité
de l'élimination des hybrides pour contrôler
les faibles niveaux d'introgression généralisée,
cette intervention peut s'avérer utile lorsque
l'hybridation n'est pas généralisée
et que son application est soutenue par la recherche appliquée,
le suivi et un cadre de gestion adaptative.
L'éventail des outils de gestion est large, et
l'utilité de chaque outil dépend des objectifs.
Il est fortement recommandé de traiter l'hybridation
au moyen d'un plan spécifique au niveau national,
ou éventuellement au niveau de la population, dans
lequel les objectifs, les protocoles et les critères
sont pleinement décrits et justifiés. Un
éventail d'actions préventives, proactives
et réactives devra être établi et
décrit. Le plan comprendra probablement des dispositions
visant à:
1) mettre en place un effort de collaboration internationale
impliquant tous les laboratoires de génétique,
afin de convenir d'une approche commune pour définir
les seuils et les procédures d'identification des
hybrides, et pour partager les fréquences alléliques
des populations de référence;
2) approuver un ensemble de guides stratégiques
pour étudier et surveiller la propagation et la
prévalence de l'hybridation et de l'introgression
génétique des chiens dans la population
de loups;
3) définir les zones où différents
outils de gestion sont appropriés en fonction des
niveaux et des schémas de prévalence des
hybrides, de l'absence d'intervention à l'élimination
active des individus hybrides. En définitive, le
contexte social pourrait influer sur les zones de gestion
et les actions choisies;
4) mettre en place des équipes (et des procédures)
d'urgence chargées, le cas échéant,
de retirer les hybrides du chien et du loup de la nature
ou de les capturer/stériliser/relâcher. La
recommandation nº 173 (2014) de la Convention de
Berne est pleinement approuvée par la Commission
européenne et elle indique, entre autres, que:
"dans l'intérêt d'une sauvegarde efficace
du loup, il faut veiller à ce que l'élimination
de tout hybride du chien et du loup soit exclusivement
réalisée sous le contrôle du gouvernement".
Il semble que cela ne puisse se faire qu'en interdisant
la mise à mort des hybrides dans le cadre de la
législation nationale, en faisant seulement une
exception pour les agences gouvernementales ou leurs agents
désignés. La recommandation invite les parties
à: "veiller à ce que l'élimination
des hybrides du loup et du chien soit réalisée
sous le contrôle du gouvernement et uniquement après
confirmation par les agents de l'État et/ou par
des scientifiques se fondant sur leurs caractéristiques
génétiques et/ou morphologiques qu'il s'agit
bien d'hybrides. Cette
élimination doit uniquement être confiée
aux organismes auxquels les autorités compétentes
délèguent cette responsabilité, tout
en veillant à ce qu'elle ne compromette pas le
statut de sauvegarde des loups"; "adopter les
mesures nécessaires pour empêcher que des
loups soient tués intentionnellement ou par erreur
comme étant des hybrides du loup et du chien. Cela
s'applique sans préjudice de l'élimination
prudente, sous contrôle du gouvernement et par les
organismes auxquels les autorités compétentes
délèguent cette responsabilité";
5) approuver un plan national de contrôle des chiens
en liberté (sauvages, errants ou appartenant à
des personnes qui les laissent se promener librement)
et interdire la détention de loups et d'hybrides
du loup et du chien comme animaux de compagnie; mettre
en place des campagnes de sensibilisation en faveur du
contrôle des chiens sauvages et en liberté
dans les aires de répartition des loups.
|
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entre le 01/01/2019 et le 30/03/2020
LADN
environnemental :
un nouvel outil pour espionner les espèces sauvages
Publié le 26.05.20
Par Paul Castagné, Garance Castino
LADN environnemental
(ADNe) est une technique de pointe, de plus en plus utilisée
au cours de ces dernières années. Elle consiste
principalement en lidentification despèces
à partir de l'ADN qu'elles laissent dans leur environnement.
Cette méthode sappuie sur des techniques classiques
de biologie moléculaire (PCR, séquençage
).
Bien quil existe de nombreuses limites, lADNe
est utilisé dans des domaines variés allant
de la génomique à lécologie, en
passant par la paléobiologie et lévolution.
Lisez
la suite...
LE RETOUR DU LOUP EN FRANCE : DES CIRCONSTANCES MAL ÉLUCIDÉES
ET UN MANQUE TOTAL DE TRANSPARENCE / page 13
DES REINTRODUCTIONS ARTIFICIELLES NE SONT PAS A EXCLURE
/ page 19
Problème controversé s'il en est, la question
du retour naturel ou de la réintroduction du loup
en France a suscité l'attention toute particulière
de la commission. Celle-ci a entendu la plupart des scientifiques
les plus renommés sur la question. Elle a également
entendu les arguments des défenseurs de la thèse
de la réintroduction, principalement la chambre
d'agriculture des Alpes-Maritimes qui, en réponse
au document du ministère de l'environnement de
1996 " Premiers éléments d'enquête
sur le retour du loup dans les Alpes françaises
" qui tentait de démontrer un retour naturel,
avait fourni un travail détaillé et très
documenté soulignant les imprécisions, les
incertitudes de la version officielle et concluait à
la probable réintroduction du loup.
Il est probable que des lâchers clandestins de
loups ont eu lieu mais, encore une fois, sans qu'il soit
possible de le prouver.
ASSEMBLÉE NATIONALE / RAPPORT
DU PASTORALISME DANS LES ZONES DE MONTAGNE FAIT
AU NOM DE LA COMMISSION D'ENQUETE SUR LES CONDITIONS DE
LA PRÉSENCE DU LOUP EN FRANCE ET L'EXERCICE enregistré
à la Présidence de l'Assemblée nationale
le
2 mai 2003
|
Tamaskan,
Husky sibérien, Esquimau canadien, Utonagan ou encore Berger
allemand, de nombreuses races de chiens affichent en effet une
ressemblance physique frappante avec le loup. Sans parler du chien-loup
américain (Wolfdog), le chien-loup tchécoslovaque
et le chien-loup de Saarlos, tous issus de croisements entre le
loup et le chien. Des études ont révélé
que la similitude génétique entre chien et loup.
Le
loup est-il un mythe ou un fantasme ?
Comment
différencier un loup hybride, un chien errant et un loup
de race pure ?
On trouve dans les cellules animales, donc
dans celles du loup, par exemple, deux types d'ADN : de
l'ADN dans le noyau de la cellule que l'on appelle l'ADN
nucléaire. Transmis par les deux parents,
il permet de reconnaître l'individu et d'identifier
son sexe. Il ne faut pas le confondre avec l'ADN
mitochondrial, qui est un tout petit fragment
d'ADN très particulier, car il est présent
à de très nombreuses copies par cellule,
ce qui le rend plus facile à étudier. Quand
on ne parvient pas à étudier de l'ADN nucléaire,
souvent, on arrive à étudier l'ADN mitochondrial.
Celui-ci permet d'identifier l'espèce et la lignée.
Ce sont donc deux caractéristiques bien différentes
/ page 30
Trois questions principales ont été
posées au laboratoire Taberlet : la première
concernait l'origine des loups du Mercantour ; la seconde
était de savoir s'il était possible d'identifier
l'espèce et la lignée à partir d'indices
collectés sur le terrain ; la troisième
était de savoir s'il était possible d'identifier
les individus et leur sexe à partir d'indices collectés
sur le terrain.
Reste toujours le problème des hybrides
potentiels : Il faut signaler que l'ADN mitochondrial
pose un problème car comme il n'est transmis que
par les femelles, si l'on a un croisement entre une louve
et un chien, l'hybride sera identifié comme étant
un loup, dès lors que sa mère est un loup.
C'est une des limites de la méthode. / page 30
Afin de dissiper ces soupçons et
que la confiance soit rétablie, il serait bienvenu,
comme cela a été plusieurs fois suggéré,
que des tests en aveugle soient pratiqués régulièrement
et que les résultats soient comparés à
ceux de laboratoires étrangers.
ASSEMBLÉE NATIONALE / RAPPORT
DU PASTORALISME DANS LES ZONES DE MONTAGNE FAIT
AU NOM DE LA COMMISSION D'ENQUETE SUR LES CONDITIONS DE
LA PRÉSENCE DU LOUP EN FRANCE ET L'EXERCICE enregistré
à la Présidence de l'Assemblée nationale
le
2 mai 2003, les conclusions faites par cette
commission perdurent.
|
Les
analyses génétiques font-elles l'objet d'une méthodologie
scientifiquement incontestable ?
Nous
avons obtenu trois analyses génétiques transmises
par l'ONCFS. Seul Forgen, à ce jour, a émis un avis
sur l'une de ces 3 analyses : " nous n'utilisons pas le
même protocole "...Est-ce que le protocole suvi par
Antagène est scientifiquement accéptable ?
Pourquoi
ne pas établir un tronc commun de démarche à
suivre ?
Pourquoi
ne pas soumettre à plusieurs laboratoires, une série
de d'échantillons, dans les mêmes conditions, et procéder
à des analyses ?
Le Plan loup, la recherche,
l'INRA, le CNRS, l'OFB, l'ONCFS, le CEFE, le CGAAER, DREAL, les
DDT et DDTM, le Ministère de l'Ecologie, le SELMET, SupAgro,
le CERPAM, et autres, se garde bien de prendre position ou de
communiquer ou se prononcer sur la génétique du
loup. Ne jouent-ils pas à un jeu pervers et dangereux ?
Une opacité
délibérée, un déni de démocratie,
les responsables administratifs de l'environnement ont choisi
le secret
L'article L124-4 du
code de l'environnement prévoit que l'autorité publique
peut rejeter une demande d'information relative à l'environnement
dont la consultation ou la communication pourrait porter atteinte
à la protection de l'environnement auquel elle se rapporte,
un tel refus de communication ne peut être opposé
qu'après avoir apprécié l'intérêt
que présenterait, à l'inverse, cette communication.
Les fonctionnaires
de l'administration française se plient à une obligation
de réserve et ne peuvent communiquer certaines informations."
Les droits et les obligations - 06/09/2013 - https://www.fonction-publique.gouv.fr/droits-et-obligations
Où sont la démocratie et le bon fonctionnement
de l'Etat quand une décision d'une telle importance,
qui a profondément bouleversé la vie de
plusieurs départements français, est le
fait d'une petite technostructure qui ne rend de comptes
à personne ? / page 37
Les responsables administratifs de l'environnement ont
choisi le secret face au retour annoncé du prédateur.
Ce refus d'associer les élus et les éleveurs
à un évènement qui allait les affecter
profondément explique en grande partie les difficultés
rencontrées sur ce dossier par la suite.
Une opacité délibérée est
a l'origine des difficultés rencontrées
aujourd'hui
a.- la politique du parc du Mercantour et de la direction
de la protection de la nature : un déni de démocratie
/ page 34
ASSEMBLÉE NATIONALE / RAPPORT
DU PASTORALISME DANS LES ZONES DE MONTAGNE FAIT
AU NOM DE LA COMMISSION D'ENQUETE SUR LES CONDITIONS DE
LA PRÉSENCE DU LOUP EN FRANCE ET L'EXERCICE enregistré
à la Présidence de l'Assemblée nationale
le
2 mai 2003, les conclusions faites par cette
commission perdurent.
|
Ne font-ils
pas un boulevard aux hypothèses les plus improbables et
insensées ?
Les communications
faites par les services de l'Etat, (Dreal ,MTES, MAA, MNHN, ONCFS,
OFB, DRAAF, DDTs, DDTMs) sont-elles tendancieuses et emprise d'un
parti pris.
Malgré
5 avis de la CADA, n°202184452, n°20190909, n°20194350,
n° 20191672, n°20194383, la communication de l'OFB ou
ONCFS ne permet pas de donner une réponse claire sur l'origine
génétique des loups en France.
La Loi est-elle respectée ?
Et si
cette manipulation n'était pas un aveu : le loup est-il
vraiment un loup ou comme certains prétendent un chien
hérrant, ou une hyène, comme il était communément
désigné, avant d'avoir été exterminé
avant les années 1950 ?
Nous
exigeons la tranparence sur les communication relative au loup,
en particulier sur la génétique du loup.
Depuis 2018, l'Association
Causses-Cévennes d'action citoyenne a sollicité
à la communication, à Monsieur Directeur général
de lONCFS, dans le respect du Code de lEnvironnement,
(article L.124-1, L124-2 et L124-3), et des Lois en vigueur :
- Les résultats
des analyse génétique réalisée à
la demande des services de l'état présentées
sous une forme didactique.
- Les comptes administratifs
et les comptes de gestion du Plan Loup et Dreal ,MTES, MAA,
MNHN, ONCFS, OFB, DRAAF, DDTs, DDTMs.
L'ONCFS,
Dreal, le Ministère de la transition écologique
et solidaire, le Ministère de l'Agriculture, le Ministère
de la Transition Ecologique et du Développement Durable,
l'Office Français de la Biodiversité, Le MNHN, le
Préfet de région Auvergne Rhône Alpes, les
DDTs et DDTMs respectent-ils les Avis de la CADA
n°20184452,
n°20190909, n°20194350, n° 20191672, n°20194383
en continuation.
Pourquoi
ne pas parler de transparence ?
A l'heure
où la fracture entre monde urbain et monde rural est
exacerbée et où, malgré la méconnaissance
fréquente de l'ensemble des enjeux, les acteurs expriment
des positions très tranchées, l'idée
d'engager un vrai dialogue sociétal semble pertinente.
Il pourrait
prendre la forme dune conférence citoyenne qui
serait de nature à aider à légitimer
les décisions à prendre sur un sujet complexe
et sensible.(conclusion
de ce rapport en
continuation).
.
Cliquez sur cette
image pour accéder à ce rapport
Cliquez sur l'image
pour accéder à ce document
Comment l'ONCFS peut
affirmer que le loup est venu naturellement d'Italie ?
Bonjour M.
Rutten,
Suite au courrier
que nous adresse la CADA (cf pj courrier en date du 10
février dernier), nous vous redisons que nous navons
pas mieux que ce que nous avons mis en ligne : cest-à-dire
un tableau avec tous les résultats sur chaque marqueur,
pour chaque échantillon. Cf mon mail du 25/09/2019
en pj. Vous maviez déjà téléphoné
avant même votre demande écrite, je vous
avais expliqué longuement la même chose.
Nous vous avons
redit cela encore par écrit, avec copie à
la CADA. Cf le courrier du 28/11/2019 en pj.
Notre Direction
financière vous a envoyé les CCTP-CCAP-AE
du marché danalyses génétiques,
qui expliquent que notre prestataire doit nous rendre
un tableau exel regroupant tous les résultats,
cest celui que nous avons mis en ligne, et non pas
un rapport pour chaque analyse. Cf le courrier du /12/2019
en pj.
Nous publions
tous nos résultats, nous ne pouvons pas inventer
des résultats qui nexistent pas, sur le motif
que vous les souhaitez.
Bien cordialement,
vendredi 21
février 2020
GUINOT-GHESTEM
Murielle
Chef de lunité Prédateurs Animaux
déprédateurs et Exotiques (UPADE)
Direction de la Recherche et de lAppui scientifique
(DRAS)
|
La CADA relève,
que le loup fait partie de la liste des mammifères terrestres
protégés sur lensemble du territoire national,
qui a été établie par arrêté
du 23 avril 2007, pris en application des dispositions des articles
L411-1 et suivants du code de lenvironnement. Elle estime,
dans ces conditions, que les documents demandés, qui
concerne un loup, doivent être regardés, au sens
des dispositions précitées, comme comportant des
informations environnementales, soumises au droit d'accès
prévu par larticle L124-1 du code de lenvironnement,
sous réserve de la protection des intérêts
énoncés au I de larticle L124-4 du même
code, en particulier la protection de l'environnement auquel
se rapportent ces informations.
Vous
trouverez les résultats bruts ici :
Cliquez
sur l'image pour accéder aux PDF et aux infos-bulles
Mercredi 25 septembre 2019 13:11
Bonjour M. Rutten,
Vous trouverez
les résultats bruts ici :
https://www.loupfrance.fr/faible-taux-hybridation-retrospective-10-ans/
Cliquer
en bas de page sur "rapport", télécharger
ce rapport, l'ouvrir dans votre lecteur de .pdf, aller
p. 15, et comme indiqué en bas de page, cliquer
sur Affichage > Afficher / Masquer > Volets du navigateur
> Pièces jointes.
Vous trouverez alors toutes nos données brutes.
Les échantillons identifiés "Lettre30..."
sont du Gard. La lettre vous informe sur la nature de
l'échantillon (F pour fécès, D pour
dépouille, U
pour urine, S pour sang). Le numéro de session
vous indique l'année de la session génétique.
Nous avons joint ainsi les résultats bruts à
notre rapport pour nous assurer que le lecteur de ces
résultats bruts en prendra connaissance en ayant
lu notre rapport. En effet, celui-ci explique les précisions,
détails et limites afférents à ce
type de données.En espérant avoir répondu
à votre demande,
LE-SUIVI-GENETIQUE-DES-LOUPS-EN-2018_201903(16)
________________________________________________________________________________________________________
Suivrons une
série de demandes d'informations complèmentaires
1246 échantillons ont été analysés
...
Nous aimerions pouvoir avoir les informations pour pouvoir
interpréter correctement la ligne en bleu en tête
des colonnes, voir la pièce jointe
Je suis sur que vous savez ce à quoi je me réfère
J'espère une réponse, je crois avoir été
patient.
_______________________________________________________________________________________________
GUINOT-GHESTEM Murielle <murielle.guinot-ghestem@ofb.gouv.fr>
Ven 21/08/2020 07:42
Bonjour M. Rutten,
Je n'ai rien à dire sur ces marqueurs. Ce sont
simplement le nom des marqueurs. Ils ont été
choisis par le prestataire, sur différents critères
(reprise des marqueurs historiques, choix de marqueurs
non redondants, choix de marqueurs discriminants pour
l'espèce loup, pour l'identification d'individus
et pour la mise en évidence d'hybridation, choix
techniques pour que les marqueurs réagissent de
façon indépendante et pour optimiser le
nombre de plaques d'analyses
)
Je vous ai explicité les deux Améloméline
car ces deux-là sont spécifiques pour identifier
le sexe. Les autres ne sont pas forcément spécifiques
de traits morphologiques, anatomiques, etc. C'est leur
combinaison globale qui renseigne le résultat de
l'analyse (combinaison de probabilités d'apparition
d'allèles sur chaque marqueur).
Cordialement,
_______________________________________________________________________________________________
Avant de quiter votre poste,
Merci de complèter avec des post-it ou info bulles
pour les 22 marqueurs, les 4 derniers de la page 1 et
jusqu'au 22, page 8
_______________________________________________________________________________________________
Vous les avez à la suite.
Par ex la feuille 8 est la suite de la feuille 1.
A+
_______________________________________________________________________________________________
Merci pour cette réponse. Vous écrivez :
Tous les autres marqueurs à la suite (22 en tout.
Donc 22 colonnes. Vous n'avez pas toutes les colonnes
sur cette feuille). Merci de m'envoyer les documents intégraux
des 1246 échantillons ont été analysés
_______________________________________________________________________________________________
Voilà je crois que tout y est.
Si questions, le mieux est qu'on vous explique à
l'oral. Vous pouvez appeler Nolwenn Drouet-Hoguet (ou
solliciter un RDV par écrit au DG OFB, c'est mieux
car ainsi on garde trace), cheffe d'équipe Loup-Lynx
dans mon unité.
D'autant que je quitte mon poste au 1er septembre.
A bientôt,
GUINOT-GHESTEM
Murielle
Chef de l'unité Prédateurs Animaux déprédateurs
et Exotiques (UPADE)
Direction de la Recherche et de l'Appui scientifique (DRAS)
|
Cliquez sur l'image
pour accéder aux PDF et aux infos-bulles
Nous n'avons aucune
informations sur les allèles N° 02-AHT111, 03-AHTk211,
04-FH2096, 05-CPH02, 06-FH2088, 07-C09.173, 08-CPH05, 09-FH2004,
10-CFX30371, 11-CXX279, 12-C09.250, 13-FH2161, 14-FH2140, 15-INU030,
16-FH2137, 17-FH2054, 18-C27.442, 19-Dbar1, 20- REN162C04, 21-PEZ17,
22-FH2010
Pourquoi ?
Demande de
communication de documents administratifs
Ven 21/02/2020
15:03 / Bonjour M. Rutten,
Suite au
courrier que nous adresse la CADA (cf pj courrier
en date du 10 février dernier), nous vous redisons
que nous navons pas mieux que ce que nous avons
mis en ligne : cest-à-dire un tableau
avec tous les résultats sur chaque marqueur,
pour chaque échantillon. Cf mon mail du 25/09/2019
en pj. Vous maviez déjà téléphoné
avant même votre demande écrite, je vous
avais expliqué longuement la même chose.
Nous vous
avons redit cela encore par écrit, avec copie
à la CADA. Cf le courrier du 28/11/2019 en
pj.
Notre Direction
financière vous a envoyé les CCTP-CCAP-AE
du marché danalyses génétiques,
qui expliquent que notre prestataire doit nous rendre
un tableau exel regroupant tous les résultats,
cest celui que nous avons mis en ligne, et non
pas un rapport pour chaque analyse. Cf le courrier
du /12/2019 en pj.
Nous publions
tous nos résultats, nous ne pouvons pas inventer
des résultats qui nexistent pas, sur
le motif que vous les souhaitez.
Bien cordialement,
GUINOT-GHESTEM
Murielle
Chef de lunité Prédateurs Animaux
déprédateurs et Exotiques (UPADE)
Direction de la Recherche et de lAppui scientifique
(DRAS)
|
1 avis et 2 conseils
donnés en référence dans le courrier adressé
à la CADA daté du 13 février 2020
Forgens
versus ANATAGENE, MNHN, DREAL, MAA, DRAAF
Dans le cadre
du suivi génétique de la population de
loup assuré par lONCFS, le laboratoire
Antagene a identifié, à partir déchantillons
de poils et durine recueillis sur le terrain en
Lozère (48) par des correspondants du réseau
de suivi « Loup-Lynx » au cours de lhiver
2017-2018, deux loups possédant un haplotype
différent de celui rencontré jusqualors
en France chez des animaux en liberté.
Suite à lannonce de cette détection
par lONCFS le 29 juin 2018, des prélèvements
sanguins ont été réalisés
les 22 et 23 juillet sur 15 des 18 loups adultes présents
dans lenclos dit «scientifique» du
parc du Gévaudan, dune superficie de 12
ha, par une équipe constituée dune
vétérinaire, de pompiers professionnels
ainsi que dagents de la DDCSPP de Lozère
et de lONCFS, en vue dune étude dassignation
par le laboratoire Antagene.
Le 27 juillet
2018, à loccasion dune réunion
avec des représentants dorganisations professionnelles
agricoles qui sest déroulée en préfecture
de Lozère, le préfet de la région
Auvergne-Rhône-Alpes a accepté de confier
cette étude dassignation au laboratoire
ForGen en plus du laboratoire Antagene, en demandant
à chacun deux de signer au préalable
une convention technique régissant les conditions
de transport, de traitement et de conservation des échantillons
ainsi que la transparence des résultats et de
la méthode. Il a aussi décidé que
la publication des travaux des deux laboratoires serait
conjointe et que les deux laboratoires seraient invités
à présenter leurs travaux au Conseil scientifique
permanent du PNA, qui rapporterait ensuite devant le
Groupe national loup.
Recours
gracieux
Source
: DREAL AUvergne Rhône Alpes
Le
document...
et
sa curieuse conclusion
Voici
l'avis du Conseil scientifique du plan national d'actions
sur le loup suite à de la réunion du 27
juillet 2018
Le marché
public pour la conduite des analyses génétiques
2017
La
suite...
Le
document complèt...
Communiqué
de presse - 13 septembre 2017 - (Pdf 68Ko)
Note
technique - 13 septembre 2017 - Lhybridation entre
chien et loup en France - (Pdf 87Ko)
Rapport
d analyses génétiques chez le Loup (Canis
lupus) - ANTAGENE - (Pdf - 304Ko)
Note
- Loup hybride : éléments de réponse
suite à la conférence du 22 novembre 2017
Diffusion
des indices de présence collectés
par le réseau
Dans
ce rapport : LE SUIVI GENETIQUE DES LOUPS EN 2018,
BILAN DE LA 1ERE ANNEE DE MISE EN OEUVRE DU NOUVEAU
MARCHE PUBLIC, (diffusé en Avril 2019), en
regardant attentivement les annexes, (suivre les
idication en bas de page 15) et en accédant
au Numéro de Flash
Info Avril 2019,
L'intégralité
de ce document, département par départements...tout
le territoire, tout le pays.
tout
est là, plus de 1246 (?) fiches d'indices
de présence, département par département,
et autant d'analyses génétiques du
loup collectés par le réseau, pour
toute la France, (suite à la publication
de l'avis de la CADA du 18 avril 2019). analyses
génétiques.
|
1246
échantillons ont été analysés
parmi lesquels 486 reprofilages danimaux déjà
connus (passerelles) et 760 nouveaux échantillons
lors des sessions courantes,
en voici
un extrait...
Cliquez
sur l'image pour accéder à ce document
Une
excellente approche de ce sujet...
COMMUNIQUÉ DE PRESSE 3 JUILLET 2018
LONCFS est sous double tutelle des ministères
en charge de lEcologie et de lAgriculture
HYBRIDATION DE LA POPULATION DE LOUPS EN FRANCE :
LONCFS ASSUME LES MÉTHODES AVEC LESQUELLES
IL TRAVAILLE
Depuis le retour du loup en France en 1992, lEtat
a chargé lOffice national de la chasse et de
la faune sauvage dassurer le suivi de la population
sauvage. Ces travaux reposent sur la recherche dindices
de présence et de matériel biologique par
les 3500 correspondants du réseau Loup-lynx et sur
des analyses génétiques à partir des
échantillons collectés. A cet effet, létablissement
public a sélectionné le laboratoire Antagene
par un processus transparent dappel doffre au
niveau européen.
Ce laboratoire est reconnu au niveau international sur
la génétique des canidés et en particulier
sur lhybridation entre chien et loup. Un premier état
des lieux des niveaux dhybridation en France a été
rendu public en septembre 2017 (voir
le communiqué). Il confirme lexistence
du phénomène dhybridation à une
fréquence faible (sur 120 échantillons exploités,
1,5% relèvent dune hybridation récente,
6% correspondant à une hybridation plus ancienne).
Ce faible taux est par ailleurs cohérent avec ce
qui est observé dans dautres pays européens.
Insatisfait des résultats obtenus par létablissement
public, un collectif déleveurs et délus
a, depuis, mandaté le laboratoire allemand ForGen
pour conduire dautres analyses génétiques
sur les loups au moyen de prélèvements sur
les carcasses danimaux domestiques victimes de prédations.
Ces résultats (voir
le dossier de presse du collectif) annonçaient
que près de 80% des échantillons étaient
inexploitables et que ceux restants montraient tous - selon
ForGen - « un caractère hybride des animaux
analysés ».
Il est ici
essentiel de comparer la méthodologie choisie par
les deux parties en présence : létablissement
public dune part, et le collectif dautre part,
ne travaillent pas à partir du même type déchantillons.
LONCFS et Antagene travaillent à partir déchantillons
de fèces, durine, de poils, ou de prélèvements
sur des cadavres de loups retrouvés morts ou tués
dans le cadre des prélèvements autorisés.
Le collectif réalise, lui, des prélèvements
sur des carcasses danimaux prédatés.
Cette approche
peut compromettre de manière importante la fiabilité
de lanalyse, le délai entre lattaque
et le prélèvement pouvant donner lieu à
contamination par dautres espèces. La seule
exception concerne le loup tué lors dun tir
de défense sur la commune de Bayons (Alpes de Haute
Provence), sur lequel des échantillons ont été
prélevés tant par le collectif déleveurs
et délus que par lONCFS.
Ces deux démarches parallèles aboutissent
à des résultats divergents : côté
ForGen, tous les échantillons analysés de
façon conclusive seraient des loups hybrides non
italo-alpins, alors que les résultats dAntagene
montrent moins de 2% dhybrides de première
génération et 100 % dorigine italo-alpine
(mis à part un individu récemment identifié
en Lozère :
voir le communiqué). Lanimal prélevé
à Bayons ne fait pas exception. En effet, daprès
le collectif L113 qui fait partie des mandants de ForGen
cet individu serait un hybride de loup balte et de chien
berger allemand (voir
le post Facebook de L113) A ce stade aucune information
détaillée nest disponible sur ce résultat
et sur la méthodologie que ce qui figure sur cette
page Facebook.
De son côté, le laboratoire Antagene par la
méthodologie déjà publiée (voir
le communiqué) identifie un loup dorigine
italo-alpine. Ce résultat a été communiqué
au groupe national loup
COMMUNIQUÉ DE PRESSE 3 JUILLET 2018
www.oncfs.gouv.fr
LONCFS est sous double tutelle des ministères
en charge de lEcologie et de lAgriculture
réuni le 7 mai 2018. Il sera repris dans la prochaine
publication du réseau ONCFS Loup-lynx (qui sera disponible
en libre téléchargement comme lensemble
de ces bulletins à ladresse
suivante).
LONCFS rappelle que les résultats de tous
les indices, y compris génétiques, collectés
par ce réseau sont rendus publics via ses publications
(voir par exemple les numéros 35 et 36).
Une clarification
scientifique nécessaire : la confrontation des résultats
Dans un souci de transparence et dapaisement du débat
public, lONCFS a donc entrepris en début dannée
une démarche de confrontation entre les deux laboratoires
Antagene et ForGen pour investiguer conjointement les raisons
de ces divergences. Après plusieurs mois déchanges
entre laboratoires, lONCFS fait le constat que le
rapportage factuel des divergences de méthodes reste
sans suite, et ce malgré les multiples relances de
létablissement public. Alors que lensemble
des méthodes utilisées par le laboratoire
Antagene a été précisément décrit
dans son rapport disponible en ligne (voir
le communiqué), lONCFS narrive
pas à obtenir de description précise des méthodes
danalyse utilisées par ForGen, de telle sorte
quil est impossible pour un autre laboratoire de les
comprendre en détail et déventuellement
les reproduire. De même, aucune description précise
des résultats obtenus et des modalités dinterprétation
na pu être obtenue.
Or, ces informations
sont un prérequis indispensable à des échanges
scientifiques constructifs pour expliquer les différences
de résultats : en leur absence aucune analyse croisée,
démarche pourtant envisagée dans le processus,
ne pourrait apporter de clarté à la controverse
actuelle. Outre la méthode de collecte
des échantillons, sont en jeu les étapes des
techniques moléculaires adaptées aux échantillons
récoltés ainsi que les méthodes dinterprétation
des résultats en passant par les outils logiciels.
Ainsi, le collectif a dabord indiqué que ForGen
ne travaillait pas sur lADN mitochondrial pour établir
lespèce et sa lignée (voir
le bilan des analyses génétiques effectuées
par ForGen) alors que cest le standard
dans la communauté scientifique nternationale (le
« code barre » du vivant, voir
ce lien pour plus d'information). Cependant,
la récente communication sur la page Facebook du
collectif L113 à propos du loup de Bayons (voir
le post Facebook de L113) indique que, pour ce
cas précis, une analyse mitochondriale a été
réalisée. Il est même affirmé
quil sagit dune analyse « commune
à tous les laboratoires, en se référant
à une base de données internationale »,
sans quon sache pourquoi elle na pas été
jugée pertinente pour les précédentes
analyses. On peut supposer toutefois que cela signifie que
pour cette analyse ont été utilisées
les séquences de référence didentification
des différentes espèces et lignées
de canidés (y compris la lignée de loups italo-alpins)
disponibles librement sur la base GenBank.
La phrase « Les analyses mitochondriales, comparées
à la base de données internationale, lont
confirmé en décelant dans sa lignée
maternelle 5 types de chiens et 10 types de loups issus
dEurasie (même dAlaska) et un peu ditalien.
» est particulièrement difficile à interpréter
sans disposer de plus de détails sur les analyses
pratiquées puisque lADN mitochondrial permet
de caractériser certaines lignées et non didentifier
des croisements. En effet, lhybridation ne peut être
décelée que par une analyse fine de lADN
hérité des deux parents (lADN nucléaire).
Pour deux espèces extrêmement proches comme
le loup et le chien (plus de 99% dADN commun), un
panel de marqueurs permet dassigner par une méthode
statistique des combinaisons dallèles caractéristiques
des différentes populations susceptibles de se croiser
(loups et chiens) et de leurs hybrides. La méthode
dinterprétation et dattribution des différentes
combinaisons rencontrées utilisée par ForGen
nest pas disponible à un niveau de détail
qui permette sa reproduction par un tiers.
LONCFS sest efforcé dobtenir du
laboratoire ForGen une description précise et reproductible
des méthodes employées et des résultats
obtenus, conforme aux pratiques en vigueur dans la communauté
scientifique internationale. Après
six mois déchanges infructueux, lONCFS
se voit au regret de constater que ce laboratoire ne souhaite
pas quil soit possible dexpliquer les divergences
de résultat.
LONCFS poursuit en parallèle son travail de
fond afin daméliorer la connaissance de la
présence du loup en France. Ce travail se place dans
le cadre de la gouvernance du plan national daction
sur le loup et les activités délevage,
associant toutes les parties prenantes. En particulier lONCFS
se tient à la disposition du Conseil Scientifique
de ce plan.
A linstar du dernier bilan sur lhybridation
édité en ligne en 2017, lONCFS sattache
à produire avec Antagene un nouveau bilan actualisé
sur les résultats des analyses génétiques
récentes dans le courant de lété.
Ces données viendront éclairer la gestion
et pourront contribuer à prendre les mesures nécessaires
pour limiter le phénomène dhybridation
en nature, comme préconisé par la Convention
de Berne.
CONTACTS PRESSE
David Gaillardon
Responsable communication
01 44 15 10 44david.gaillardon@oncfs.gouv.fr
Nirmala Séon-Massin
Directrice adjointe de la recherche et de lexpertise
01 30 46 60 46 / 06 42 95 46 02
nirmala.seon-massin@oncfs.gouv.fr
|
Au nom du collectif L113, Bruno Lecomte a présenté
devant la Commission d'aménagement du territoire
le problème de l'hybridation des loups, analyses
génétiques à l'appui. Le collectif
lance aujourd'hui un appel aux sénateurs en résumant
les explications fournies.
Vidéo des explications pour le Sénat : https://youtu.be/SnVpA8tY0zg
Officiellement la colonisation des loups en France résulte
de l'arrivée naturelle de loups italiens. Les autorités
ont annoncé leur arrivée dans le Mercantour
en 1992.Quelle est la particularité des loups italiens
? D'après les experts, ce sont pour la plupart des
hybrides. Que s'est-il passé ?
Dans les années 70, la population de loups italiens
était en déclin. On recensait moins d'une
centaine d'individus sur la chaîne des Apennins. A
la même époque, l'Italie comptait un million
de chiens errants environ. La promiscuité de ces
deux espèces a entraîné une hybridation
des loups, phénomène remarqué dès
les années 1980 et qui a fait l'objet d'une étude
du biologiste Luigi Boitani en 2015. Son plan d'action de
conservation du loup en Italie décrit un phénomène
d'hybridation quasiment généralisé
dans toute la péninsule italienne.
Hybrides contre loups purs
Les écologistes partisans de la conservation de la
nature, en particulier l'UICN (union internationale de conservation
de la nature) et la LCIE (Large carnivors initiative for
Europe), ont dans un premier temps décidé
de protéger les loups purs, non hybrides, conformément
à leur idéologie. En témoignent leurs
" Instructions pour les plans de gestion des niveaux
de population pour les grands carnivores " de 2008
qui indiquent clairement que l'hybridation loups-chiens
fait perdre les caractéristiques du loup pur.
Mais devant l'importance du phénomène d'hybridation,
l'UICN a tenté par la suite d'inclure les hybrides
dans les espèces à protéger strictement
au même titre que les loups. En 2014, elle a fait
rédiger une recommandation à la convention
de Berne en ce sens. Ce durcissement de la Convention de
Berne a provoqué une levée de boucliers chez
les éleveurs qui se sont mobilisés. Sous la
pression discrète de Ségolène Royal,
la recommandation 173 à la Convention de Berne du
2014 a pris une toute autre tournure. Elle préconise
finalement le repérage et l'élimination de
tous les hybrides sous le contrôle du gouvernement.
L'Etat est donc responsable de la gestion des loups hybrides
qu'il doit éliminer pour préserver les véritables
loups.
Il n'en reste pas moins que les prédations de loups
ou d'hybrides n'ont cessé d'augmenter et de se répandre
sur le territoire. Aujourd'hui, plus du tiers des départements
est touchée, les prédateurs arrivent en plaine.
Devant l'inefficacité des mesures de protection imposées,
l'expansion des dégâts, le comportement familier
du loup ou pseudo-loup et sachant que les hybrides devaient
être supprimés, des éleveurs ont décidé
de faire analyser l'ADN des prédateurs prélevé
sur les victimes. Objectif : déceler les hybrides
pour les éliminer, ce que l'ONCFS (office national
de la chasse et de la faune sauvage) a toujours refusé.
L'ONCFS reconnaît d'ailleurs par écrit (comité
de veille sur le loup décembre 2017) que les analyses
commanditées jusqu'en 2016 au laboratoire d'écologie
alpine (LECA) dirigé par Pierre Taberlet, n'étaient
pas destinées à la détermination et
à la quantification des hybrides.
L' ADN à la portée de tous
Par chance, les analyses ADN ont fait un bon technologique
ces dix dernières années et se sont banalisées.
Les laboratoires privés spécialisés
dans ces recherches se sont multipliés. Les éleveurs
ont donc trouvé un laboratoire en Allemagne répondant
aux qualités requises, le laboratoire FORGEN, expert
en médecine légale et auprès des tribunaux
allemands. De son côté l'ONCFS a laissé
tomber le laboratoire de Pierre Taberlet pour conclure un
marché de plus de 500 000 € avec le laboratoire
ANTAGENE situé dans la région lyonnaise.
Avant de parler des résultats, quelques précisions
:
1 - selon la convention de Washington, les canidés
qui détiennent moins de 25 % de gênes de loups
sont considérés comme des chiens, de 25 à
75 % de gènes de loups sont considérés
comme étant des loups hybrides, et ceux qui détiennent
plus de 75 % de gènes de loups sont considérés
comme étant des loups purs.
2 - Il y a deux types d'analyses,
- les analyses mitochondriales qui ne portent que sur la
lignée maternelle. L'hybridation est plus difficile
à déceler car une seule lignée est
analysée.
- Les analyses nucléaires. Celles-ci portent sur
les deux lignées. La méthode est plus précise
mais elle nécessite de bons marqueurs génétiques.
Résultats des analyses effectuées sur nos
prélèvements en 2017 (lien internet)
Les analyses du laboratoire FORGEN effectuées à
la demande des éleveurs révèlent que
:
- Sur 127 prélèvements effectués sur
des victimes (brebis, veaux, lamas,
) en prélevant
la salive du loup ou de l'hybride, ou sur des-soit disant
loups, seuls 20 échantillons ont pu être analysés
correctement. Cela découle d'un problème de
rodage. Il faut apprendre à prélever correctement
la salive du prédateur et non le sang, savoir le
conserver etc
- Sur ces 20 prélèvements analysés
correctement, tous provenaient d'hybrides.
- Ils ont aussi révélé que les loups
inclus dans ces hybrides provenaient de Russie ou des pays
Baltes y compris pour des prélèvements effectués
dans le Sud de la France. On est loin du loup italien.
Ces résultats sont d'autant plus inquiétants
que les frères et surs d'un loup hybride sont
également hybrides, et que leurs descendants le seront
également.
Le loup de Bayons est un cas d'espèce. Il a été
tué le 1er décembre 2017 alors qu'il menaçait
l'éleveur. Cet exemple met un terme à toutes
les notes critiques formulées par l'ONCFS sur la
méthode car :
- Le prélèvement a été effectué
sur le canidé directement et non pas sur une brebis
- Il a été effectué devant des témoins
maire, journalistes, éleveurs. (l'huissier de justice
a été empêché à cause
des précipitations neigeuses)
- Il y a eu une analyse nucléaire avec les marqueurs
spécifiques du laboratoire allemand FORGEN
- Et une analyse mitochondriale qui est une analyse commune
à tous les laboratoires, en se référant
à une base de données internationale.
Le collectif d'éleveurs L113 a saisi le préfet
de région par lettre recommandée avec copie
aux ministères de l'agriculture et de la transition
écologique, pour qu'il demande à l'ONCFS d'engager
les analyses du loup de Bayons puisqu'il dispose des prélèvements
du cadavre.
Début janvier nous avons reçu les résultats
du laboratoire FORGEN. Le " loup " de Bayons est
un hybride de loup balte et de chien berger allemand. Les
analyses mitochondriales, comparées à la base
de données internationale, l'ont confirmé
en décelant dans sa lignée maternelle 5 types
de chiens et 10 types de loups issus d'Eurasie (même
d'Alaska) et un peu d'italien.
Au mois de mai, nous n'avons toujours aucun résultat
des analyses commanditées par l'ONCFS alors que d'après
le contrat de marché public signé entre l'ONCFS
et ANTAGENE, ce laboratoire doit transmettre les résultats
à l'ONCFS dans les 2 mois qui suivent la remise des
échantillons. Pourquoi dans ces conditions l'ONCFS
refuse-t-il toujours de communiquer les résultats
des analyses d'échantillons envoyés en décembre
? On sait pourtant que la recherche des organismes publics
(telles celles du Bureau de recherche géologique
et minière), financée par des crédits
publics, doit être restituée au public par
des publications. Un marché de 395 370 euros (loup)
et 131 790 euros (ours) par an ( PLUS D'UN DEMI MILLION
D'EUROS non financé par des fonds de l'Union européenne
) ne permet pas d'obtenir un seul résultat dans les
délais prévus par l'appel d'offre ?? Le collectif
d'éleveurs L 113 attribue ce silence au manque de
transparence de l'ONCFS sur la question des grands prédateurs
et en particulier du loup.
Omerta et manipulations
Ce fait est révélateur. Il s'inscrit dans
une longue de série d'autres faits que le collectif
tient à faire connaître.
1 - Nous n'avons toujours pas obtenu la communication des
5000 analyses génétiques brutes qui ont été
réalisées depuis 1996 et nous permettraient
de comprendre le processus du retour des loups en France.
2 - Ce n'est qu'après la publication de nos premières
analyses ADN en novembre 2017, montrant une forte proportion
d'hybrides, que l'ONCFS a timidement reconnu l'existence
de 7% d'hybrides en France, pas plus.
3 - A partir de ce moment, l'ONCFS a systématiquement
dénigré la qualité des analyses réalisées
par le laboratoire FORGEN pourtant officiellement reconnu
Outre-Rhin, allant jusqu'à remettre en cause sa méthodologie
alors que l'ONCFS se garde bien de publier la sienne.
La différence des taux d'hybridation annoncés
par les laboratoires FORGEN (le nôtre) et ANTAGENE
(celui de l'ONCFS) pourrait s'expliquer par la différence
des bases de données servant de référence
aux analyses ADN.
FORGEN dispose d'une importante base de données de
chiens (700 races, dont 100 races européennes) avec
10 marqueurs spécifiques, et de bases de données
de loups purs de diverses origines. Cependant, il lui manque
des données sur le loup italien, ce qui ne lui permet
pas d'affirmer la présence ou l'absence de loups
italiens dans ses analyses nucléaires.
Du côté d'ANTAGENE, le nombre de chiens et
les races n'ont jusqu'à présent pas été
précisés dans les analyses réalisées
avec leurs 22 marqueurs spécifiques. On ignore également
si ce laboratoire possède une base de données
de loups purs.
Par contre, nous savons que l'ONCFS a dès le début
pris pour étalon le " loup du Mercantour "
(déclaration de Pierre Taberlet, laboratoire LECA,
2003), une race qui n'existe pas et n'est donc pas répertoriée
à l'échelon international. Nous nous interrogeons
donc sur la validité des analyses réalisées
à partir de cet étalon par le LECA dans le
passé et nous aimerions savoir si cette fantaisie
persiste aujourd'hui.
4 - La solution serait de confronter les échantillons
témoins-référence, une pratique courante
entre laboratoires et scientifiques, qui se fait généralement
par mails. Cette confrontation permettrait de comprendre
l'écart des résultats. Mais l'ONCFS y a opposé
son veto, en se déclarant propriétaire exclusif
des prélèvements et indices ainsi que des
analyses, allant à l'encontre de toute démarche
scientifique. Ceci explique que les deux laboratoires ne
se soient encore jamais rencontrés. Ceci a été
confirmé par la lettre de l'ONCFS du 23 février
2018 à notre avocat.
5 - Au niveau de la méthodologie, nous aimerions
savoir si la pratique de Pierre Taberlet, d'exclure les
échantillons qui ont présenté un résultat
de chiens dans les analyses mitochondriales, (mais qui peut
être un loup hybride) persiste toujours.
6 - Enfin, nous avons demandé en vain que les prédateurs
abattus et les animaux prédatés fassent l'objet
d'analyses en double, par les deux laboratoires. Nous n'avons
toujours pas de réponse.
Dès le début, l'ONCFS a clairement pris position
en faveur des hybrides, montrant ainsi que la protection
du loup n'est pas l'objectif recherché. Puisqu'il
est impossible de modifier la directive habitat ou la convention
de Berne, le seul moyen de nous en sortir est d'appliquer
la recommandation 173 de la convention de Berne, ce qui
implique de repérer et d'éliminer les loups
hybrides. Ceci permettra de diminuer drastiquement le nombre
de " loups " en France, dont le coût pour
la collectivité s'élève à 400
000€ par loup. (80 000€/an sur 5 ans pour indemnisations
et moyens de protections). Sans compter le coût des
analyses, ni le coût du personnel : ONCFS,DDT, DREAL,
pour le suivi et études en tout genre.
Nous demandons aux sénateurs soucieux de préserver
notre biodiversité, nos paysages, notre patrimoine
et notre économie, de nous aider à faire respecter
la loi.
Initiateur des analyses génétiques, le collectif
L113 a réalisé le document présenté
le 14 mars dernier devant la commission d'aménagement
du territoire qui s'est penchée sur le loup.
Il est constitué d'éleveurs amateurs et professionnels,
particuliers, chasseurs, élus, etc
Les analyses génétiques ont été
financées par le collectif L113, les associations
Cercle 12 / Cercle 48, et Association des éleveurs
et bergers du Vercors Drôme-Isère.
Nous avons eu le soutien financier d'autres associations,
syndicats, particuliers, et collectivités. Ces dons
nous aident à financer aussi les actions juridiques.
Nous leur en sommes tous reconnaissants.
|
L'actualité
La transparence
n'est toujours pas au rendez-vous !
Malgré limportance et la reconnaissance juridique
du droit à linformation en matière environnementale,
nos multiples relances auprès de lO.N.C.F.S. pour
obtenir des renseignements complets et utilisables sur les caractéristiques
génétiques des loups en France, sont restées
vaines.
Pour pallier à ce manque de transparence entretenu depuis
des années par les autorités publiques, et lO.N.C.F.S.
Eleveurs et élus ont dû, par leurs propres moyens,
et en dépit des pressions exercées pour les en
dissuader, recourir à des prélèvements
sur les animaux domestiques tués ou blessés lors
des attaques (ovins, bovins, équidés, camélidés,...),mais
aussi sur des loups abattus légalement.
L'ONCFS
accepte de confronter ses analyses génétiques
à celles de L113. Des mois ont passés.
Les
analyses (ADN
(génome mitochondrial) du laboratoire Antagène
doivent être communiquées afin d'être comparées
avec celles du laboratoire Forgen ADN
(nucléaire).
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Lhybridation
du loup en France : Un phénomène très limité
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Antagene
sort du bois
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Les analyses
génétiques
En savoir plus sur
le loup
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Association
Causses-Cévennes d'action citoyenne
Avenue du Devois, Le Devois, Saint Sauveur Camprieu, 30750,
tel 0467826111.
Site internet : http://www.accac.eu
Email: adhca@live.fr
|
En savoir plus sur le loup
Le
collectif
L 113
Yann Souriau
ABEV
association des bergers
et éleveurs du Vercors
PAN
Patres des Alpes du Nord
Cercle 48
Cercle 12
|