Un
quart des écosystèmes du linéaire
côtier méditerranéen est menacé
en France
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«
La lutte contre l'artificialisation du littoral doit
être la priorité pour assurer la sauvegarde
de ces écosystèmes et il faut investir
dans les solutions fondées sur la nature afin
de lutter contre l'érosion côtière,
tout en préservant la biodiversité »,
recommande l'UICN. De même, il faut protéger
les dunes mobiles contre l'érosion et le piétinement
dû à la surfréquentation touristique,
et modifier les pratiques de nettoyage mécanisé
des plages. « Maintenir le bon fonctionnement
et la dynamique de nos côtes sableuses méditerranéennes
est enfin nécessaire dans le contexte des changements
climatiques, qui entraînent une montée
du niveau marin et un renforcement des événements
climatiques extrêmes », souligne l'UICN.
Biodiversité
: laffligeant écart entre le discours et
les actes
Que
fait lexécutif ? Il parle, un peu, il était
temps.
Mais il agit à contresens.
En matière décologie,
le hiatus entre les discours et les actes du gouvernement
Macron savère de plus en plus béant.
Dernière en date à en faire les frais,
la biodiversité, qui est pourtant un enjeu majeur,
au moins autant que le climat. Il en va «seulement»
de la survie de lhumanité. Pêche,
agriculture, bois, médicaments, filtration de
leau, du sol et de lair, régulation
du climat
Nous dépendons tous des services
que nous rend gratuitement le vivant. Et il est urgentissime
dagir en encourageant enfin «un changement
profond» des modèles de production et de
consommation. Cest ce que vient de marteler le
groupe dexperts de lONU sur la biodiversité
(IPBES) dans un rapport historique détaillant
laccélération sans précédent
de la disparition des espèces, publié
lundi (Libération du 6 mai).
Or, que fait lexécutif ?
Il parle, un peu, il était temps. Mais il agit
à contresens. Après avoir omis de prononcer
le mot «biodiversité» lors de sa
conférence de presse du 25 avril, Emmanuel Macron
na pas daigné assister à louverture
ou la clôture de la session de lIPBES, pourtant
organisée à quelques encablures de lElysée.
Ni de sy faire représenter par son Premier
ministre. Macron sest contenté de recevoir
des scientifiques de lIPBES lundi. Et, comme pour
rattraper le coup, ou comme sil découvrait
le sujet, dimproviser une conférence de
presse dans la cour de lElysée à
lissue de cette rencontre. Certes, il a mentionné
une série dactions, mais plusieurs sont
déjà prévues, comme la lutte contre
le gaspillage et lobjectif de 100 % de plastique
recyclé dici à 2025. Certes, il
a estimé quil fallait «changer notre
manière de produire et de nous organiser».
Et annoncé une «revue des aides fiscales
et budgétaires» à laune de
ces objectifs, ainsi quune extension des aires
maritimes et terrestres protégées.
Au même moment, au G7 Environnement
à Metz, le gouvernement a certes signé
une toute nouvelle «Charte sur la biodiversité»
internationale, sengageant à «[renforcer]
et à [améliorer] nos stratégies,
politiques, plans daction et programmes de recherche
en matière de biodiversité».
Mais ces belles annonces cachent mal des
manuvres sapant un peu plus la biodiversité
française, déjà très mal
en point. Car côté actes, lexécutif
tente, en toute discrétion, de réduire
drastiquement les compétences dune instance-clé
de préservation de la biodiversité, le
Conseil national de la protection de la Nature (CNPN).
Cela au profit des projets daménagement
industriel. Via un projet de décret, le gouvernement
prévoit en effet de «mettre au placard»
cette institution scientifique indépendante,
salarment une vingtaine de membres du CNPN dans
une tribune publiée par Mediapart. A juste titre,
car ce qui se joue ici est tout sauf anecdotique. Si
ce décret venait à être publié,
le CNPN se verrait largement privé dune
de ses missions centrales : lexamen des dérogations
à la protection des espèces protégées.
Courtoisie
Libération du 6 mai / Coralie Schaub
, Aude Massiot
Drôle
d'attelage
L'Agence Française pour la Biodiversité
et l'Office National de la Chasse
©
Le Canard Enchainé / 10 avril 2019
La
Réserve Naturelle Nationale de la Forêt
de La Massane
Une
forêt de hêtres entre 600 et 900 m d'altitude,
en plein climat méditerranéen, cela a
de quoi surprendre (1). La Forêt de la Massane,
dans le massif de l'Albère (commune d'Argelès-sur-Mer,
Pyrénées-Orientales), serait, selon une
hypothèse scientifique qui reste à confirmer,
une forêt témoin de l'époque quaternaire
qui se serait maintenue malgré la dernière
glaciation (jusqu'à il y a 10 000 ans).
Source
: https://quelquesnotesdelecture.wordpress.com/2016/03/31/la-massane-une-foret-temoin-a-letat-naturel/
Il
a fallu l'enthousiasme contagieux de Gilles
Buf pour
me faire découvrir une des rares forêts
primaires méditerranéennes. Ce biologiste
a été la star des 1ères assises
régionales de la biodiversité,
le 16 octobre 2018 / Centre des Congrès Pierre-Baudis
/ Esplanade Compens Caffarelli / Toulouse.
8119
Espèces recensées
|
336
Hectares
|
Réserve
naturelle nationale depuis 1973
plus de 40 ans !
|
Au contact de la péninsule ibérique, à
une trentaine de kilomètres des hauts sommets
pyrénéens et à seulement quatre
kilomètres à vol doiseau de la Méditerranée,
le site est soumis à diverses influences : ibériques,
montagnardes, méditerranéennes. Cette
situation de « carrefour
biogéographique » explique la
diversité des milieux et des espèces mais
cest surtout la présence de milieux liés
à lancienneté et au degré
de naturalité de la forêt qui font de la
Massane un site à forte biodiversité.
Elle est considérée comme une
des 40 dernières vieilles forêts du bassin
méditerranéen.
Depuis
que la forêt nest plus exploitée,
les arbres morts sur pied ou tombés à
terre, mais aussi les arbres vivants abattus par les
tempêtes, dont la décomposition plus ou
moins rapide aboutit aux complexes saproxyliques sont
investis par une grande diversité de formes de
vie : champignons lignicoles, bactéries, moisissures,
protozoaires, microfaune et arthropodes.
Les complexes saproxyliques jouent ainsi un rôle
important dans le maintien dune diversité
despèces riche et originale. A la Massane,
sur les près de 1600 espèces de Coléoptères
inventoriés, plus d'un tiers sont liés
aux complexes saproxyliques. Les diptères sont
également bien représentées dans
ces milieux. Les microarthropodes du sol et principalement
les acariens et collemboles sont quantitativement les
plus nombreux, et pour ces invertébrés
aussi, on rencontre des espèces strictement inféodées
et adaptées à ces milieux. Dans une forêt
comme celle de la Massane cette faune subsiste alors
quelle a disparu de la plupart des forêts
entretenues.
La gestion
forestière courante qui déprécie
et exclue le bois mort est ainsi dommageable à
la biodiversité.
Un
site internet remarquable / ses trés nombreuses
publications
Association
des Amis de la Massane / LABORATOIRE ARAGO
Interview
de Joseph Garrigue, Conservateur de la forêt de
La Massane
Sources des données : Observatoire des Réserves
naturelles / INPN
Naissances
exceptionnelles sur la côte héraultaise
© CESTMed 17 octobre 2018
Le matin du 07 octobre 2018, des promeneurs
nous ont signalé la présence dun
bébé tortue marine de lespèce
Caouanne (caretta caretta) en bord de plage sur la côte
héraultaise. Le Réseau des tortues marines
de Méditerranée française (RTMMF)
sest déplacé pour récupérer
lanimal très affaibli et le confier au
Centre détudes et de Sauvegarde des tortues
marines de la Méditerranée (CESTMED).
Plus tard dans laprès-midi, une éclosion
a été observée sur le même
site. Le RTMMF sest à nouveau déplacé
accompagné du CESTMED afin dencadrer lémergence
et dassurer larrivée saine et sauve
des tortillons en mer, cette plage étant très
fréquentée le dimanche. Au total 58 petites
tortues ont rejoint la mer entre 17 et 19h.
Toutes les coquilles et ufs non
éclos ont été récupérés
pour des études génétiques. 5 tortues
plus faibles ont été prises en charge
par le CESTMED puis ont été relâchées
le lendemain en mer. Il sagit dun évènement
exceptionnel qui navait jusquici jamais
été répertorié en Occitanie.
Lémergence de tortues marines sur un site
dOccitanie nous conforte dans notre programme
de prospection de plage en saison de pontes mené
depuis 2017 par les équipes du CESTMed grâce
au soutien financier de la Direction Régionale
de lEnvironnement et de lAménagement
du Littoral dOccitanie (DREAL).
Pour visionner
la vidéo : Éclosions de tortues sur la
plage. Centre de soins La Grande Motte https://www.youtube.com/watch?v=YnKl91CONhM
Saint-Privat-de-Vallongue,
remporte le titre de
"meilleur village pour la biodiversité 2018"
Lancé il y a dix ans, le concours Capitale Française
de la Biodiversité organisé par l'Agence
française pour la biodiversité (AFB),
l'Agence régionale de la biodiversité
en île-de-France et Plante & Cité valorise
les actions des collectivités territoriales en
faveur de la biodiversité. Cette 8ème
édition avait pour thème " Conception
et gestion écologique des espaces de nature ".
Saint-Privat-de-Vallongue décroche le titre de
meilleur village pour la biodiversité.
Atlas
de biodiversité communale de Saint-Privat-de-Vallongue
Qui
sera la « Capitale française de la Biodiversité
2019 » ?
Thème
: "Climat : la nature source de solutions"
DREAL
et la Biodiversité
Le
site Dreal Occitanie sur la biodiversité
Les
1ères assises régionales de la biodiversité
16 octobre
2018 / Centre des Congrès Pierre-Baudis / Esplanade
Compens Caffarelli / Toulouse