Oxygène v/s Oxylane
Mots clés
Bétonnage, destruction d'espaces naturels et de terres cultivables, prolifération de centres commerciaux, atteinte à la bio-diversité, risques dinondation, espèces protégées, réchauffement climatique, lutte contre le réchauffement climatique
Ce jeudi 21 octobre, les événements favorables se sont précipités : si nous avions bon espoir que le Conseil Municipal de saint-Clément-de-Rivière accepte les réserves du Commissaire Enquêteur, en ôtant le volet Oxylane de son PLU et en classant les terrains en zone Agricole, nous ne pensions pas que décathlon annoncerait simultanément labandon de ce projet, contre lequel nous lutons depuis plus de 7 ans. Cest à la sortie du Conseil Municipal, auquel une délégation de notre collectif a participé, que la nouvelle de labandon de Décathlon est arrivée. Nous avons alors rédigé en hâte un communiqué de presse, que nous publions ci-dessous.
Victoire totale : Oxylane c'est fini !
Exit le projet Oxylane ! Déjà en ce qui concerne le PLU approuvé ce jeudi 21 octobre par le Conseil Municipal de Saint-Clément-de-Rivière. En effet, les élu-e-s de la commune ont décidé, à l'unanimité de suivre les réserves du Commissaire Enquêteur, dont l'une demandait explicitement le retrait du volet Oxylane du PLU :
Le volet Oxylane doit être retiré du PLU, l'OAP du secteur du " lotissement multi-activités Oxylane " doit être supprimée et les parcelles prévues pour la réalisation du projet Oxylane, notamment les parcelles cadastrales BY17 et 50 et BZ 1,10,11,12,13 doivent être classées en secteurs agricoles ou naturels ;
Et nous apprenons, dans la foulée, que Décathlon retire définitivement le projet Oxylane !
Une mobilisation victorieuse !
Cette victoire est celle du Collectif Oxygène et de ses miltant-e-s, qui se sont mobilisé-e-s sans compter pendant les 7 années de cette longue lutte. Sans elles et sans eux, le projet Oxylane aurait déjà vu le jour, la terre des Fontanelles serait déjà sacrifiée.
C'est aussi la victoire de toutes celles et ceux qui ont mené ce combat avec nous : les associations, les innombrables soutiens citoyens qui ont participé à nos actions (rassemblements, signataires, donateurs), les élus qui nous ont soutenu au long de cette lutte, etc. Leur soutien nous a permis de " tenir ", et la victoire leur appartient aussi.
Le Collectif salue le travail remarquable effectué par le commissaire enquêteur qui, pour étayer son analyse, s'est appuyé, d'une part sur les avis institutionnels des " Personnes Publiques Associées " et, d'autre part, sur les très nombreux avis argumentés dont une écrasante majorité était défavorable au projet Oxylane. Des arguments qui ont fait leur chemin au sein d'une opinion publique de plus en plus préoccupée face à la nécessité vitale de préserver les terres agricoles et la biodiversité, et aux enjeux liés au bouleversement climatique. Le Collectif salue aussi la position lucide, responsable et courageuse de la commune, qui a su se saisir de l'occasion offerte par l'avis du Commissaire Enquêteur pour prendre ses distances par rapport à ce projet inutile et reclasser le terrain en zone agricole.
C'est le travail d'information, de sensibilisation et de mobilisation mené sans relâche par les bénévoles du Collectif et ses sympathisants qui a permis cette prise conscience, qui, de la participation exceptionnelle à l'enquête publique a conduit aux réserves du Commissaire Enquêteur, puis à l'adoption par la commune d'un PLU sans Oxylane et finalement à la décision finale d'abandon de Décathlon.
Une longue " chaîne vertueuse " dont nous pouvons être fières et fiers.Source : Collectif Oxygène
Labandon par Décathlon du projet Oxylane sur le terrain des Fontanelles (à Saint-Clément-de-Rivière) a suscité un grand nombre darticles dans les media, y compris nationaux, ainsi quun reportage video sur France 3 Ocitanie, au JT du 22 octobre à 19h.
Voici les liens.
Reporterre : https://collectif-oxygene.fr/wp-content/uploads/2021/10/Reporterre-1-3.pdf
Midi Libre : https://collectif-oxygene.fr/wp-content/uploads/2021/10/ML20211022_abandon-Oxylane.pdf
Actu.fr/Métropolitain : https://collectif-oxygene.fr/wp-content/uploads/2021/10/actu.fr-Metropolitain-22-10.pdf
La Gazette Live : https://collectif-oxygene.fr/wp-content/uploads/2021/10/Gazette_live_22-10.pdf
La Relève et la Peste : https://collectif-oxygene.fr/wp-content/uploads/2021/10/La-Releve-et-La-Peste-22-10.pdf
Le Mouvement : https://collectif-oxygene.fr/wp-content/uploads/2021/10/Le-Mouvement-22-10.pdf
Le Poing : https://collectif-oxygene.fr/wp-content/uploads/2021/10/Le-Poing-22-10.pdf
et même Business Immo !!! : https://collectif-oxygene.fr/wp-content/uploads/2021/10/Business-Immo-22-10.pdf
et des articles écrits sur les sites des media audio-visuels FR3 et France Bleu Hérault :
FR3 : https://collectif-oxygene.fr/wp-content/uploads/2021/10/FR3-ecrit-23-10.pdf
France Bleu : https://collectif-oxygene.fr/wp-content/uploads/2021/10/France-Bleu-Herault-21-10.pdf
France Bleu : https://collectif-oxygene.fr/wp-content/uploads/2021/10/France-Bleu-Herault-22-10.pdf
Source : Collectif Oxygène
Montpellier : le tribunal administratif rejette un nouveau recours contre le projet Oxylane
Non au béton s'est vue, une nouvelle fois, débouté par le tribunal administratif ce mercredi 15 juillet. L'instance a rejeté un nouveau recours déposé par l'association contre le projet Oxylane à Saint-Clément-de-Rivière.
L'association Non au béton a, une nouvelle fois, été déboutée dans sa demande de recours contre le projet Oxylane. Le tribunal administratif de Montpellier a, ce mercredi 15 juillet, rendu un délibéré rejetant la demande en contentieux engagée par Non au béton contre le permis d'aménager modificatif délivré le 18 mars 2019 par la mairie de Saint-Clément-de-Rivière au profit de l'enseigne Decathlon.
close
volume_offLa décision reprend les conclusions du rapporteur public qui, à l'audience du 2 juillet dernier, avait demandé le rejet du recours de l'association.
4 février 2019 à Marseille (Cour Administrative dAppel)
Contre toute attente, le recours porté par notre association adhérente « SOS Lez Environnement » contre le permis de construire du bâtiment commercial Décathlon sera examiné à laudience de la Cour Administrative dAppel de Marseille du lundi 4 février 2019, à 9h30.
Pourquoi par la Cour Administrative dAppel de Marseille et non pas le Tribunal Administratif de Montpellier devant lequel le recours avait été déposé en mars 2017 ? Et pourquoi « contre toute attente » ?
Sans entrer dans des détails juridiques assez complexes, il convient de rappeler que, pour les projets de création ou dextension de surfaces de vente de magasins de commerce de détail soumis à une autorisation dexploitation commerciale et pour lesquels un permis de construire est nécessaire ( ce qui est le cas du projet de magasin Décathlon) la loi du 18 juin 2014 relative à lartisanat, au commerce et aux très petites entreprises (ACTPE dite aussi « loi Pinel ») a supprimé la décision spécifique par laquelle la commission départementale daménagement commercial (CDAC) ou, le cas échéant, la Commission nationale daménagement commercial (CNAC), délivrait cette autorisation : « lorsque le projet est soumis à autorisation dexploitation commerciale au sens de larticle L. 752-1 du Code de commerce, le permis de construire tient lieu dautorisation dès lors que la demande de permis a fait lobjet dun avis favorable de la commission départementale daménagement commercial ou, le cas échéant, de la Commission nationale daménagement commercial ». La suite...
A ce jour, aucun document durbanisme en cours de validité nautorise le projet Oxylane !
A ce jour (23 janvier 2019) la commune de Saint-Clément-de-Rivière est régie par le Règlement national dUrbanisme (RNU), en attente de validation définitive dun Plan Local dUrbanisme (PLU). Le nouveau projet de PLU de Saint-Clément nest toujours pas mis en concertation. Le RNU nautorise pas de nouvelles urbanisations qui ne soient pas en continuité avec des zones déjà urbanisées.
Le SCOTapprouvé du Grand Pic Saint-Loup a été voté par les élus de la Communauté de Commune dans sa séance du 8 janvier 2019. Mais il ne deviendra exécutoire que deux mois après sa transmission à lautorité administrative compétente de lEtat. Pendant ce ce délai de deux mois, lautorité administrative compétente de lÉtat notifie par lettre motivée à létablissement public les modifications quil estime nécessaire dapporter au schéma (par exemple le non respect de ses avis). Cette autorité va-t-elle ré-itérer sa demande que le projet Oxylane soit retiré du SCOT ?
Saint-Clément-de-Rivière : la préfecture soppose à la construction du centre commercial Oxylane
Dimanche 18 février 2018
Permis daménager : annulation partielle, une victoire !
Comme vous lavez peut-être appris par Midi Libre (vendredi 16 février), le Tribunal Administratif de Montpellier a rendu son jugement sur les recours contre le permis daménager du lotissement commercial Oxylane à Saint-Clément-de-Rivière, le jeudi 15 février dernier. Le jugement était en délibéré depuis laudience du 14 décembre Z017 (deux mois) !
Concernant notre recours (porté par lassociation SOS Lez Environnement) la décision est claire :
« Article 1er : larrêté du maire de Saint-Clément-de-Rivière du 20 janvier 2015 et la décision implicite de rejet du recours gracieux dirigé contre cet arrêté, sont annulés dans les conditions fixées au point 20.
Pour nous, il sagit bien dune victoire, car ce sont les arguments que nous avons défendus (biodiversité) qui ont conduit le tribunal à prononcer une annulation de ce permis.
Le projet Oxylane est donc bien «freiné», comme le titre judicieusement larticle de Midi Libre, et nous ne pouvons que nous en réjouir. Cest un coup porté à larrogance des promoteurs de ce projet, persuadés que leur puissance les mettait à labri du moindre obstacle, et qui sous estimaient nos arguments environnementaux (bio-diversité), brillamment développés par notre avocat.
Mais «freiné» ne signifie pas «abandonné» !
En effet, le point 20 mentionné dans la décision dannulation indique que lannulation du permis ne porte que sur un point : «labsence de prescriptions spéciales permettant de préserver la zone de chasse principale des chiroptères protégés». Et le jugement ajoute que «rien ne fait obstacle à ce quun permis de construire modificatif soit déposé pour modifier le projet afin de rétablir le territoire de chasse des chiroptères protégés» (au passage, notons une erreur dans la formulation car il sagit ici de permis daménager et non pas de permis de construire, coquille du tribunal ?).
Décathlon a déjà annoncé quil allait déposer un tel permis.
La bataille est donc loin dêtre terminée : dans les semaines qui viennent, il va nous falloir examiner avec notre avocat les moyens de contrer cet éventuel permis modificatif soit en contestant le jugement du Tribunal Administratif en demandant lannulation complète du permis daménager, soit et sans que ce soit exclusif en contestant le nouveau permis modificatif.
Pour que linformation soit complète, rappelons que deux autres recours ont aussi été jugés : celui de riverains de la zone du projet, qui a été rejeté; celui de lassociation « Non au Béton », qui comporte aussi une décision dannulation partielle du permis, mais sur un seul point, portant sur lillégalité de logements prévus dans le permis daménager en violation du règlement du POS. Là aussi, un permis modificatif est possible. Les arguments environnementaux de Non au Béton nont donc pas été retenus, contrairement aux nôtres.
Par ailleurs, notre recours contre larrêté préfectoral dautorisation au titre de la Loi sur lEau est prêt à être déposé auprès de tribunal Administratif de Montpellier nous attendions le jugement sur le permis daménager pour le faire ce qui va ouvrir un nouveau front, susceptible de « freiner » encore plus le projet car, sans cette autorisation préfectorale, les travaux daménagement du lotissement ne peuvent pas commencer, et nous avons là aussi dexcellents arguments à faire valoir pour obtenir cette annulation.
Nous inscrivons donc notre combat dans la durée. Cela fait déjà trois ans et demi que nous avons commencé (septembre 2014), nous devons et nous pouvons encore tenir, et ceci grâce à votre soutien -en particulier financier -qui ne sest jamais démenti et sur lequel nous comptons pour continuer.
La victoire totale nest pas encore acquise, mais elle est plus que jamais possible !
Cette entrée a été publiée dans Recours le 18 février 2018 Navigation des articles
Audience au Tribunal Administratif de Montpellier, le 14 décembre 2017
Le collectif OXYGÈNE regroupe des associations de protection de la nature et des associations agissant pour un aménagement du territoire plus respectueux de lenvironnement. Il est indépendant de toute formation à caractère politique.
Ce collectif est fondé par les associations suivantes (membres fondateurs par ordre alphabétique) :
ACNAT / Action Nature et Territoire en Languedoc Roussillon
ASSOPIC (CCGPSL)
Castelnau EnvironnementEau Secours Grand Pic Saint-Loup
Énergie Nouvelle (Prades-le-Lez)
La CAPE (Clapiers)
Saint Jean (de Vedas) Environnement
En janvier 2015, une onzième association est venue nous rejoindre :
En mars 2015, deux nouvelles adhésions :
Le but du collectif est labandon du projet dimplantation dun complexe commercial «Oxylane» prévu sur le territoire de la commune de Saint-Clément-de-Rivière, au lieu-dit «Les Fontanelles».
Cette action sinscrit dans une démarche visant à maintenir cet espace en terre naturelle et agricole.
Aujourdhui notre combat entre dans une phase critique ! En effet, lassociation SOS-Lez-Environnement, qui porte les recours en justice contre ce projet au nom du collectif Oxygène, a été condamnée en juillet par la Cour dAdministrative dAppel de Marseille (le jugement) contre lavis de son rapporteur public ! et doit payer des frais importants (4 500€) aux trois enseignes dont nous contestions lautorisation dexploitation commerciale.
Faute de soutien financier, nous pourrions être contraints dabandonner le combat, lassociation SOS-Lez-Environnement ne pouvant assumer seule la charge financière !
Or, les recours engagés et à venir sont extrêmement importants. Au delà des arguments de fond mettant en évidence les faiblesses de ce projet, ils ont jusquà présent réussi à « bloquer » le projet, les promoteurs ne souhaitant vraisemblablement pas sengager avant que ceux-ci soient purgés.
Un diaporama de présentation. (décembre 2014)
Oxylane veut densifier ses villages Décathlon
En juin dernier, le groupe Oxylane mettait, pour la première fois, les pieds dans un Salon d'immobilier dédié au commerce, au Siec. Ses actionnaires, conscients de la valeur potentielle des terrains en grande partie inoccupés qu'ils possèdent autour des magasins Décathlon, ont décidé d'en faire quelque chose. Ces parcelles pourraient accueillir plus de commerces et d'activités. Oxylane, le distributeur nordiste, compte dix de ces " villages " en France et projette d'en ouvrir cinq autres avant fin 2015. Au total, 73 baux à gérer, dont une bonne moitié auprès d'enseignes lui appartenant. " Nous serons à 80 baux fin 2013 et j'espère 100 d'ici à 2015 ", expliquait le directeur des villages Oxylane, Nicolas Ochem. Cet objectif a depuis été revu à la baisse. " Nous prospectons dans le domaine du sport et des loisirs. Or les enseignes installées, et celles qui se développent en ce moment, se comptent sur les doigts d'une main ", poursuit-il. Pour cete raison, entre autres, le groupe se montre moins sélectif et n'est plus opposé à la venue de jardineries, de surfaces de bricolage et de culture. Et se fait aider, depuis peu, par des agents immobiliers locaux, et par Cushman & Wakefield.
Le modèle économique des villages Oxylane n'est pas simple. Il suppose l'achat de terrains peu chers, ce que le groupe réussit plutôt bien à faire. Mais aussi, et surtout, la venue de commerces qui puissent payer au moins 90 euros par mètre carré par an, afin que les activités de loisirs, bons compléments des Décathlon, mais incapables de supporter un tel loyer, puissent, elles aussi, s'installer. Pour plusieurs professionnels, ce schéma n'est pas une bonne affaire pour les magasins Décathlon, non plus : le niveau de charges d'entretien des espaces verts, les frais de sécurité, ainsi que la participation au fonds marketing d'animation seraient trop élevés. " Nous avons étudié cette critique, mais la charge locative globale n'est pas plus élevée pour un magasin Décathlon situé dans un village que lorsqu'il est isolé, assure Nicolas Ochem. De plus, la foncière porte une partie des charges liées aux terrains non construits. " Elle vient, d'ailleurs, de faire une entorse à l'un de ses grands principes, en acceptant de céder le terrain et non plus de le louer à des nouveaux arrivants.
Courtoisie Les Echos / Vincent Lepercq / le 14/11/2013
Oxylane, la face cachée de Decathlon
Les bureaux ressemblent à une grande plaine de jeux, les jeunes employés y ont lattitude "relax" et le look sportif : pour peu, on se croirait dans une "start-up" de la Silicon Valley en Californie. Pourtant, le ciel gris le rappelle, le "campus" de Decathlon se trouve bien à Villeneuve dAscq dans la banlieue de Lille. Ou plutôt le campus... dOxylane, comme on nous le rappelle à plusieurs reprises.
Car Decathlon nest quune infime partie de liceberg Oxylane, groupe mondial spécialisé dans la création de produits sportifs et le commerce local ou en ligne. Dans ce labyrinthe, Decathlon est lune des formes de vente mis en place par la maison mère. Le chemin parcouru par le groupe français, devenu 4e distributeur et 5e producteur sportif mondial, sest fait à saut dathlète. Cest en 1976, à Lille, que laventure commence pour Decathlon. A lépoque, Michel Leclercq lance un nouveau concept, celui dune grande surface entièrement dédiée au sport. "Lidée était de rendre accessible le sport au plus grand nombre, donner envie aux gens de se lancer dans la pratique sportive", explique Florence Delcroy, attachée de presse.
Au début, le magasin ne commercialise que des marques traditionnelles, puis, peu à peu, les articles labellisés "Decathlon" font leur apparition et attirent dabord par leur prix. "Mais nous avons changé cette image discount. Nous avons en fait un large éventail de produits allant de lentrée de gamme au produit spécialisé", poursuit Florence Delcroy.
Aujourdhui, la vingtaine de marques "Oxylane", associées chacune à un type de sports, représentent plus de 60 % de lensemble des produits vendus par le distributeur. Concentrés à Lille, les sièges de ces différentes marques ont, dès la fin des années 90, progressivement migré vers un village, où les produits sont pensés, testés et développés dans leur condition dutilisation. Ainsi, la marque associée aux sports nautiques Tribord, a son Q.G. à Hendaye, sur la côte basque. Quechua, dédiée aux activités de montagne, est basée à Sallanches, au pied du mont Blanc. "On essaie dêtre le plus proche de nos utilisateurs, dêtre à leur écoute en permanence pour pouvoir adapter nos produits. Cette capacité de réaction et dinnovation a fait la force du groupe", développe lattachée de presse.
Chaque année, Oxylane lance ainsi plus de 3 500 nouveaux produits dans ses différents magasins. Certains sont brevetés, comme "la tente qui se monte en la jetant" ou le "frein bouton" de vélo pour enfant. Mais le budget "conséquent", consacré à linnovation par le groupe, qui emploie 53 000 personnes à travers le monde et produit un quart de ses articles en Europe, reste "top secret".
Depuis peu, Oxylane a aussi développé des marques de "composants", ce qui lui permet de contrôler toute la chaîne de production dun article, allant de sa conception à sa commercialisation. Au sein du centre de recherches de Villeneuve dAscq, des dizaines de scientifiques sactivent quotidiennement pour trouver la fibre qui rendra cette veste la plus imperméable ou ce T-shirt le moins odorant en cas de forte transpiration. Dénormes douches ou une salle climatique allant de -40°C à 40°C sont là pour tester le résultat des recherches.
Le corps humain est aussi analysé sous toutes ses formes, via des panels de sportifs amateurs. Un mouvement dune raquette de tennis, celle dun coup de pédale : rien néchappe aux puissants ordinateurs du centre lillois.
Mais sa plus grande source dinspiration, Oxylane va la chercher auprès de ses utilisateurs. A Lille, tout est pensé pour que ceux-ci côtoyent en permanence les employés du groupe français. Cest le cas au village "Be -Twin" où les bureaux et le centre de recherche sont ancrés dans le magasin. Chaque cycliste peut y dessiner ou expliquer son vélo idéal. Même topo à lInesis Golf park, où un magasin côtoie un simulateur et un parcours de golf.
Preuve que ce contact est recherché en permanence : les employés dOxylane sont davantage engagés en fonction de leur passion pour un sport que selon leurs éventuels diplômes. "Tous sont mordus de sports, nous explique-t-on. Sur le temps de midi, la grande majorité va courir, pédaler,..."
Reportage à Lille / RaphaëlMeulders / Publié le lundi 02 juillet 2012 à 04h15 - Mis à jour le lundi 02 juillet 2012 à 07h50
Présentation et critique du projet Oxylane de Saint-Clément-de Rivière par SOS-Lez Environnement
Collectif Oxygène
Projet agricole pour le domaine de Fontanelle
Saint-Clément-de-Rivière
Le collectif « Oxygène » vous propose dans ce document un projet agricole adapté au site du village multi-activités de Décathlon, à Saint Clément de Rivière (34).
La préservation des terres agricoles est un des ressorts de notre action contre le projet de zone commerciale de la SA Décathlon, et nous nous devions donc de montrer que dautres projets sont possibles.
Il sagit dun exemple daménagement proposant des activités viables, adaptées au marché local.
Plan de situation du terrain :
Il se situe sur la commune de Saint-Clément-de-Rivière, en limite de la commune de Grabels, à lOuest, le long de la RD986.
Il est classé en zone II NAd du POS de la commune (cest-à-dire à urbaniser, mais sous contraintes diverses).
Sa surface est de 24 ha dont 19 de terres agricoles et environ 5 ha de colline boisée, classée EBC (espace boisé classé) dans le POS.
Il est actuellement cultivé pour lessentiel en blé dur, par un agriculteur dun village voisin.
Pourquoi voulons-nous maintenir la vocation agricole de ce terrain ?
Enrayer la disparition des bonnes terres agricoles : ça commence chez soi !
Entre 2006 et 2010, en métropole, les espaces cultivés ou toujours en herbe ont diminué de 327.000 ha, les espaces naturels (forêts, landes, roches...) et artificialisés (constructions, routes, chantiers ) ayant respectivement augmenté de 12.000 ha et 315.000 ha (1).
La définition des espaces agricoles dans la loi davenir agricole est la suivante :
« il s'agit des parties non actuellement urbanisées des communes non dotées d'un document d'urbanisme, des secteurs où les constructions ne sont pas admises et des zones agricoles ou naturelles et forestières des communes qui sont respectivement soumises au règlement national d'urbanisme ou bien pourvues d'une carte communale ou d'un plan local d'urbanisme. En outre, si le sol appartient, selon ce code, au patrimoine de la nation, sa gestion ne relève pas de l'Etat mais a été transférée aux collectivités territoriales, essentiellement les communes. »
Il est donc de la pleine responsabilité des collectivités territoriales de garantir la sauvegarde de ce patrimoine et de contribuer à la sécurité alimentaire de notre pays.
Mais force est de constater que la plupart des collectivités territoriales nont pas pris la mesure des enjeux et considèrent encore les zones agricoles comme un réservoir de terres à urbaniser.
Face à une réglementation nationale de plus en plus sévère, certaines profitent des délais généreux accordés pour la mise en application de nouvelles mesures plus strictes, délais qui donnent de larges « fenêtres de tir » pour permettre une disparition accélérée de ces espaces avant que cela ne devienne plus compliqué.
Force est aussi de constater que labsence de limitation aux plus-values réalisables lors du passage dun statut de « zone agricole » à « zone à urbaniser » ne facilite pas la tâche des élus communaux.
(1) Loi davenir pour lagriculture, lalimentation et la forêt du 13 octobre 2014 article 12 « Préserver le foncier agricole »
La préoccupation de sécurité alimentaire est pourtant revenue ces dernières années à lagenda des débats publics, en lien avec les phénomènes daccaparement de terres dans les pays qui disposent encore de vastes ressources.
La tendance est à la réduction de la surface disponible par habitants.
Pour mémoire, nous avons dans lHérault besoin de 465 000 ha pour nourrir la population (Mégane Bollon (Stagiaire en géographie de lUniv. Lyon 3) - Nicolas Bricas (Cirad, UMR Moisa) - Une autonomie alimentaire de lHérault ? 2010)
Pour nourrir les 400 000 habitants de la région urbaine de Montpellier, il faudrait disposer de 179 000 ha.
La surface cultivée dans lHérault est aujourdhui de 185 000 ha.
Le ministère de lAgriculture encourage, afin denrayer cette tendance, le développement de projets alimentaires de territoire. Prévus dans la loi davenir pour lagriculture,
lalimentation et la forêt du 13 octobre 2014 (Art 39), les projets alimentaires territoriaux sont élaborés de manière concertée à linitiative de l'ensemble des acteurs d'un territoire. Ils s'appuient sur un diagnostic partagé faisant un état des lieux de la production agricole locale
et du besoin alimentaire exprimé au niveau dun bassin de vie ou de consommation, aussi bien en termes de consommation individuelle que de restauration collective.Les collectivités territoriales sont en général plus promptes à invoquer leur responsabilité en matière de création demplois commerciaux quen termes demplois agricoles.
Nous avons donc élaboré un projet qui sera à la fois créateur demplois agricoles et lieu de de découverte de diverses activités pour le public.
Les consommateurs veulent du local ?
Nous constatons que les attentes des consommateurs en matière alimentaire ont fortement évolué en une dizaine dannées ; les tendances du moment portent sur les produits locaux issus de lagriculture biologique. Le consommateur devient de plus en plus « citoyen » et
cherche à orienter par ses choix individuels les politiques alimentaires.Cette demande forte, relayée par les médias, a suscité des réponses de la grande distribution, mais les consommateurs ne sy trompent pas : ils recherchent non seulement du local, mais aussi un dialogue avec le producteur, et la garantie que celui-ci aura une juste rémunération de son travail. La multiplication des AMAP, coopératives dachat, boutiques paysannes, et de la vente directe sur les exploitations, est un signal fort que nos élus devraient percevoir.
Dautre part, les établissements de restauration collective, et particulièrement les cantines des établissements scolaires, sont de plus en plus nombreux à souhaiter sapprovisionner en produits de qualité issus de lagriculture locale, si possible issus de lagriculture biologique.
Ils rencontrent actuellement une difficulté importante pour identifier des fournisseurs réguliers et organisés, les filières dapprovisionnement ayant besoin de se structurer et les opportunités dinstallation de producteurs souhaitant répondre à ces exigences étant relativement limitées. La difficulté pour trouver du foncier agricole est un des principaux obstacles à ces installations.
Nous partons de ce constat pour défendre une politique de maintien dune « ceinture verte » autour des zones urbanisées actuelles, ayant une vocation agricole, récréative, et paysagère, afin de ne pas reporter sur dautres collectivité le devoir de préserver les terres agricoles.
La proposition de notre collectif, cest aussi dinciter nos élus à traduire dans les actes deux principes :
- la souveraineté alimentaire (avoir accès au type dalimentation que nous souhaitons)
- le maintien dune agriculture locale « durable », respectant les hommes, les écosystèmes, et viable économiquement.
Comment fait-on ?
Le parti pris de cette valorisation agricole est de créer le maximum demploi sur ce site dans la mesure de leur compatibilité en termes techniques et économiques.
Nous avons demandé un diagnostic agro-pédologique à un spécialiste, dont nous joignons quelques éléments en annexe.
La conclusion de ce diagnostic est la suivante :
Nous avons là, en excluant les collines boisées, des sols de qualité qui, en mettant un bémol à lentité 3b, peuvent porter toutes les cultures traditionnelles (annuelles ou pérennes) ou maraichères. Si lon fait référence aux autres sols méditerranéens, ceux-ci peuvent supporter
la comparaison haut la main, notamment dans la réserve en eau (RU) élevée à très élevée, provenant dune grande profondeur, mais aussi et surtout dune texture riche en argile qui est gage de rétention hydrique et de réserves fertilisantes.Nous avons ensuite analysé les contraintes inhérentes au terrain :
- Ressources en eau :
La source de Fontfroide, présente sur le terrain, dépend du domaine de Fontfroide-le-Bas qui en revendique lutilisation ; il sera donc nécessaire de faire un forage pour des cultures nécessitant une irrigation ou dutiliser un ancien puits.- Accessibilité des parcelles :
Laccès ne pose a priori pas de problèmes pour les grandes cultures des cheminements intérieurs pourront être créés en fonction des besoins.- Espace boisé classé : la colline boisée est à conserver en létat.
Les arbres ne peuvent être coupés seul du débroussaillage est autorisé.Cet espace pourrait éventuellement abriter quelques ruches.- Les productions seront menées en bio ; outre le fait de répondre à une demande forte du consommateur, cest une précaution nécessaire du fait de la proximité de captages deau potable (captage de la Buffette, Saint-Clément-de Rivière)
- La partie arborée à la limite nord-est du terrain est identifiée comme habitat de chasse des chauves-souris ; cest un milieu naturel à enjeu fort. Il restera en létat en tant que zone à préserver.
- La présence dune route à grande circulation à sa limite ouest, entraînant une pollution par les gaz déchappements aux abords de cette voie ; il sera nécessaire de créer un écran végétal sous la forme dune haie arborée le long de cette voie.
Le choix des activités agricoles
Compte-tenu de la situation de ce domaine, aux portes de la ville de Montpellier, le choix doit se porter sur des productions à haute valeur ajoutée à lhectare.
Nous avons consulté des personnes-ressources et confronté les opinions : agriculteurs, candidats à linstallation, une formatrice du CFPPA de Montpellier, animateurs de structures daide à linstallation, animateurs dassociations comme «Terre de Lien », « marchés paysans 34 », « Terres Vivantes », réseau des AMAP.
Lobjectif était de définir les productions valorisant le mieux ce terrain tout en collant à la demande locale.
Il fallait également avoir une idée des projets dinstallation existants dans ce secteur et des perspectives en matière dinstallation offertes ailleurs, afin de connaître le niveau dattractivité de ce terrain pour des postulants à linstallation.
Ce qui ressort de cette consultation, cest que ce terrain est potentiellement intéressant pour des candidats à linstallation à condition que le coût daccès reste dans les normes agricoles pour des terrains de cette qualité.
Puis il a fallu calibrer le projet et établir un plan doccupation du sol.
Le fruit de notre réflexion se traduit par le schéma suivant :
o 12 ha de rotation avec du blé tendre (luzerne blé)
o 7 ha de maraîchage répartis en deux exploitations.- Le long de la route :
La contrainte liée à la proximité de la route, relativement bruyante, nous oriente vers une culture nécessitant peu dinterventions : nous pouvons par exemple produire du blé tendre (selon un mode biologique).
Linstallation dun paysan boulanger disposant dun atelier de boulangerie ailleurs, serait une formule intéressante. Pour que ce projet soit viable économiquement, il faudrait pouvoir semer une douzaine dhectares avec un assolement avec une légumineuse en tête de rotation.
La demande de pain bio local est assez forte, et peut passer par les traditionnels circuits courts, la formule la plus utilisée étant la vente à des particuliers au travers de coopératives dachat.
- Sur la partie est du terrain :
Nous avons repéré, dans un proche périmètre, des personnes recherchant des terres pour mener des activités maraîchères (issues de la coopérative Terra Coppa du domaine de Viviers, par exemple).
Il existe aussi une forte demande de terres de la part des personnes qui sortent de centres de formation pour adultes et détablissements agricoles locaux : le CFPPA de Montpellier forme chaque année treize personnes, et lantenne de Béziers une vingtaine de personnes,
dont beaucoup nont pas de terrains à disposition.Ce type dactivité nécessite la présence deau, cest-à-dire un forage (à noter quil existe un puits sur ce terrain). Le raccordement au réseau électrique serait à prévoir, ce qui ne posera pas de problème particulier à cet endroit.
Le marché existe et 3 à 4 ha de terrain suffisent, en principe, pour obtenir un revenu correct.
Un producteur fournissant 70 paniers de légume par semaine a besoin dun hectare et demi en production ; si on compte autant de surface en repos et un espace de stockage, vente directe, on aurait donc besoin de 3,5 ha par exploitant.
La vente directe des producteurs aux consommateurs peut être envisagée sous différentes formes :
- la vente sur le terrain : Le site situé en bordure de la RD986 (route de Ganges) conviendrait pour linstallation d'un point de vente sur place ouvert aux heures de retour de bureau, conjuguée à la vente de paniers avec un préfinancement selon le modèle des AMAP.
- la vente sur les marchés : plusieurs marchés hebdomadaires fonctionnent à proximité :
marché de St Clément de Rivière le dimanche matin, marché de Montferrier sur Lez le samedi matin, marché de St Gély du Fesc le samedi matin, marché circuit court de Grabels qui favorise les producteurs locaux.
- Une autre possibilité pour les futurs exploitants serait la vente indirecte avec un intermédiaire :
o vente à un commerce de détail : primeurs présents sur la commune ou magasins bio localisés à Montpellier (Chez Marielou, locavore..) ou bio & sens à Jacou par exemple.
o vente à une structure qui commercialise via Internet comme Verts de terre basée à St Gély du Fesc qui assure la livraison à domicile de paniers de fruits et légumes bio de producteurs locaux ou Terroir direct, association située à Castelnau le Lez spécialisé dans la vente par internet de produits fermiers ou bio majoritairement dorigine locale ou régionale avec distributions dans différents points de collecte
à Montpellier , St Mathieu de Tréviers ... (structure agréée « groupement collectif circuit court « par le Région Languedoc Roussillon)L'évolution vers un projet alimentaire territorial porté par une collectivité pourrait être envisagée avec l'approvisionnement de cantines scolaires et de crèches.
Le schéma doccupation du sol proposé est le suivant :
Gestion du terrain et statut des occupants
Le terrain sera acheté par un GFA en recourant à un financement participatif.
Les exploitants seraient locataires de ces terres (bail), ce qui leur donnerait une sécurité juridique
Dans la région Languedoc-Roussillon, 6315 ha de terres agricoles ont disparu entre 2006 et 2011 (source : SAFER-LR) soit environ 3,5 ha (cinq terrains de foot) par jour - principalement autour des villes où les terres sont pourtant historiquement les plus fertiles. Ce phénomène est dénoncé par de nombreux organismes officiels, à léchelon national, régional, départemental, métropolitain. L artificialisation des sols qui en résulte a des effets néfastes sur le réchauffement climatique, la régulation des eaux, lépuration des polluants, la production agricole et donc la sécurité alimentaire, etc. Elle est le plus souvent irréversible et est particulièrement dommageable pour les sols à grande valeur agronomique. Latteinte aux paysages est un facteur de diminution du sentiment de bien-être.
Une des causes de lartificialisation de ces terres réside dans le développement des zones commerciales péri-urbaines. En France, quatre
millions de mètres carrés commerciaux sont encore sortis de terre pour la seule année 2014.Au nord de Montpellier, la société Décathlon souhaite installer le complexe commercial « Oxylane » sur 23 hectares de terres agricoles de
qualité et de milieux naturels. La légitimité de ce projet est remise en cause par un nombre croissant dexperts, délus, de commerçants et de citoyens. Le collectif Oxygène, qui regroupe plusieurs associations et des citoyens de divers horizons, est lune des expressions publiques de cette contestation, tout en proposant des solutions alternatives plus respectueuses de lenvironnement, sauvegardant la nature de ces terres.
Bulletin Municipal n°92 - Septembre 2014Projet Oxylane
Comme vous avez pu le constater, après limplantation in situ des panneaux annonçant louverture de lenquête publique du vendredi 26 septembre au lundi 27 octobre 2014, le projet Oxylane, coeur de notre campagne électorale, entre en phase opérationnelle.
Ce projet a été initié au cours du dernier mandat par le maire Alphonse Cacciaguerra. Il a été soutenu et repris par Rodolphe Cayzac et son équipe et sinscrit donc dans la succession.
Nous aurions souhaité que ce projet soit consensuel mais à notre grand regret il na pas toujours reçu le meilleur accueil.
Peut-être na-t-on pas assez rappelé que le programme Oxylane a été retenu sur des critères liés dune part, au respect et à la protection de la nature et dautre part, au développement de lemploi pour les habitants de Saint Clément de Rivière.
Ainsi, la partie construite et végétalisée représentera 12 % des 23,5 hectares environ situés à lentrée de la Commune et voués jusque-là à lagriculture céréalière intensive. Le projet respectera une charte environnementale précise qui prévoit limplantation et le maintien dun biotope.
La vocation commerciale de ce programme porté par Décathlon-S.A. ne renie aucunement lengagement écologique (au sens noble du terme) qui a toujours prévalu à Saint-Clément-de-Rivière. Des espaces naturels boisés accueilleront des professionnels de santé proposant une offre médicale et paramédicale de proximité. A terme, Oxylane entraînera la création de plus de 200 emplois.
Ce choix dune implantation économique intégrée sur un secteur lié à lagriculture répond enfin à une volonté de protéger nos territoires des ambitions urbanistiques galopantes émanant de lagglomération de Montpellier.Ajoutons que la conception du site prévoit un aménagement routier associant la fonctionnalité à la sécurité avec linstallation dun rond-point.
La France compte une dizaine de sites Oxylane. Tous ont été édifiés autour dune thématique particulière étroitement liée à la pratique sportive. Celui de saint-Clément de Rivière sarticule autour des axes suivants :
Sport santé Nature Bien-être.
Avec louverture de lenquête publique (cf.en page suivante), nos concitoyens peuvent désormais sapproprier ce projet dont ils seront tenus étroitement informés de lavancée.
Communiqué de presse« Non au projet Oxylane à Saint-Clément-de-Rivière »
Collectif Oxygène
Un complexe commercial porté par la société Décathlon projette de simplanter sur 24 ha despaces naturels et de terres agricoles en exploitation, situés à lentrée Nord de la métropole montpelliéraine, sur la commune de Saint-Clément-de-Rivière.
Ce complexe comporterait 4 grandes surfaces commerciales (14 000 m2 de surface de vente), et dautres bâtiments dactivités commerciales et de service, totalisant 35 000m2 de surface de plancher, plus les parkings et les voiries de desserte, imperméabilisant au total 12 ha de surface.
Présenté à lorigine comme un « village » sportif (concept Oxylane) il sagit en fait dun très grand centre commercial supplémentaire sajoutant à ceux qui prolifèrent déjà dans la métropole montpelliéraine.Le collectif Oxygène (13 associations de protection de l environnement ou citoyennes), indépendant de toute formation politique, sest constitué en décembre 2014 pour sopposer à ce projet :
- Dinutilité commerciale :
- les commerces proposés existent déjà à proximité et sa situation est excentrée dans le territoire de la Communauté de Communes du Grand Pic Saint-Loup,
- les emplois annoncés ne compenseront pas la destruction demplois dans les commerces existants
- Nuisible au plan environnemental :
- disparition dun magnifique paysage, source naturelle de bien-être,
- atteinte à la ceinture verte de Montpellier, en bordure dune trame verte identifiée dans le Schéma Régional de Cohérence Écologique,
- atteinte à la bio-diversité, par destruction despèces protégées ou de leur habitat (amphibiens, insectes, reptiles, oiseaux, mammifères) et mesures compensatoires inadaptées,
- accroissement des risques dinondation, la zone étant située en tête de bassin versant de la Lironde, les basins de compensation noffrant pas les garanties suffisantes,
- risques de pollution dune importante zone de captage deau potable alimentant Saint-Clément, le terrain étant contigu à la zone de protection rapprochée.
- Destructeur de terres de grande valeur agronomique :
- capables dassurer une production agricole de qualité et diversifiée, pouvant permettre linstallation dagriculteurs en manque de terres fertiles, et située en zone péri-urbaine,
- dont le rôle dans la lutte contre le réchauffement climatique est désormais reconnu.
Cest pourquoi notre collectif se bat pour que ce terrain soit reclassé comme zone agricole dans les documents durbanisme en cours délaboration (PLU de Saint-Clément, SCOT du Grand Pic Saint-Loup), seule manière de le défendre contre les effets destructeurs de létalement urbain.
La documentation
1-Bulletin municipal n° 85 / Saint-Clément-de-Rivière / juin 2013.pdf
2-Bulletin Municipal n° 92 - Septembre 2014 / Projet Oxylane Saint-Clément-de-Rivière
3-pos_reglement_IINA / Saint-Clément-de-Rivière
4-Projet d'aménagement durable du SCOT Pic Saint-Loup Haute vallée de l'Hérault
5-Documents d'orientations générales du SCOT Pic Saint-Loup Haute vallée de l'Hérault
6-Documents d'orientations commercial du SCOT Pic Saint-Loup Haute vallée de l'Hérault
7-Domaine de Fontanelle / Approche géo-pédologique
8-Projet agricole pour le domaine de Fontanelle Saint-Clément-de-Rivière
10 Bulletin municipal n°94 / Saint-Clément-de-Rivière / janvier-2015
11-RAPPORT-D-ENQUETE-PUBLIQUE / 26-01 au 11 03 15
14-etude expertise hydrologique oxylane
15-Rapport de présentation Oxylane Decathlon
16-Avis expert hydrogeologue forage de la buffette.pdf
17-etude etude d'impact faune flore habitats naturels, évaluation impacts et propositions
18-Synthèse des prospections d'Action Nature & Territoire Languedoc-Roussillon
20-Recommandation risques de déstruction d'espèces protégées DREAL DECATHLON dossier CNPN
21-reponse Decathlon à la Dreal
Actions en justice
DCDAC Hétault / Autorisation de création DECATLON à Saint-Clément-de-RivièreDCDAC Hétault / Autorisation de création TRUFFAUT à Saint-Clément-de-Rivière
DCDAC Hétault / Autorisation de création O'TERA à Saint-Clément-de-Rivière
Commission nationale d'aménagement commercial / DECATLON France
Commission nationale d'aménagement commercial / TRUFFAUT
Commission nationale d'aménagement commercial / O'TERA
Les autorisations commerciales ont été accordées par la Commission Départementale d'Aménagement Commercial de l'Hérault (CDAC) le 25 novembre 2014 (trois pièces jointes).
Nous avons contesté ces autorisations auprès de la Commission Nationale d'Aménagement Commercial - selon la procédure prévue. Cette CNAC a rendu ses décisions le 21 mai 2015 : confirmation des décisions de la CDAC (trois pièces jointes).
Entre temps, la loi avait changé dans des conditions assez obscures : passage de la loi LME (loi de modernisation de l'Economie de 2008) à la loi "Pinel" relative à l'artisanat, au commerce et aux très petites entreprises du 18 juin 2014 (décrets d'applications avec dates de parutions variables, et dispositions transitoires peu claires).
La CNAC a décidé avec les dispositions de la nouvelle loi, alors que la procédure avait été entamée sous l'ancienne loi ...
Nous avons donc attaqué ces décisions devant la juridiction compétente, qui est la Cour Administrative d'Appel compétente pour les dossiers concernant l'Hérault, à savoir celle de Marseille. Audience du 31 mai 2016 : le rapporteur public demande l'annulation des décisions de la CNAC pour ces motifs de "confusion" de lois ... Mais nous n'avons pas le compte-rendu de l'audience. Mise en délibéré, puis jugement du 7 juillet : la Cour ne suit pas les demandes du rapporteur public.
Nous n'allons pas en cassation, pour des raisons financières d'abord, et parce que nous avons cru comprendre que la CAA juge en dernier ressort les recours contre la CNAC.
A noter : la CDAC comme la CNAC ne sont pas des institutions judiciaires, elles ne prononcent donc pas de jugements, mais accordent (ou refusent) des autorisations admnistratives.
La Mairie de Saint-Clément-de-Rivière met ses finances publiques au service de Décathlon !
Le 30 mars dernier, le Conseil Municipal de Saint-Clément-de-Rivière a fait adopter un projet de convention par lequel la commune sengage à payer une partie des travaux routiers permettant laccès au complexe commercial Oxylane (participation à hauteur de 25%), car le promoteur du projet (Décathlon) refuse dassurer lintégralité du financement. Ce défaut de financement sélève selon les estimations actuelles, à 360 000 € HT (soit environ 400 000 €TTC).
Lopposition de Saint-Clément ayant eu connaissance de lordre du jour du Conseil, a demandé à La Gazette de Montpellier, le 29 mars, de publier en courrier des lecteurs le texte dont nous reproduisons un extrait ci-dessous :
Saint-Clément-de-rivière semble être sortie de vos radars. Dommage parce quen ce moment, [ ] avec lopposition locale à linstallation dun nouveau centre commercial de plus sur son territoire (Décathlon), il y aurait de quoi dire ! Mais là,nous venons de passer un cap ! Aussi je dois attirer votre attention et celle des tous vos lecteurs sur ce qui se passe: de peur de voir séchapper « lopportunité » de linstallation de Décathlon, le maire convoque son conseil municipal le 30 mars pour lui faire voter une enveloppe de 360 000 € pour aider ce groupe à financer les voiries rendues nécessaires par son arrivée. Rappelons que Décathlon sétait engagé à les financer dans lenquête publique, devant la CDAC et devant la CNAC ! Mais dans ces temps de disette budgétaire, il est bon quune commune qui dit faire des « économies drastiques » face au désengagement de lÉtat, supplée aussi le désengagement dune multinationale au chiffre daffaires de 9 Milliards deuros ! Cest vrai quil faut les aider, les pauvres, à venir saccager les dernières terres agricoles de Saint- Clément-de-rivière !
Suite après le conseil municipal !La Gazette, au lieu de publier ce texte, a contacté lopposition de Saint-Clément et le collectif Oxygène, en vue de préparer un article sur le projet Oxylane. Cet article est paru dans le numéro du 14 avril.
Le collectif Oxygène a aussitôt décidé de réagir à cet article, qui dune part, contenait plusieurs erreurs (M. Claude Fernandez nest pas conseiller municipal!) et dautre part, en ne citant pas les propos du collectif Oxygène, laissait entendre que laffaire était pliée, malgré les recours pendants. Le collectif a donc demandé, à son tour, la publication dun texte dans le courrier des lecteurs (voir ici le texte envoyé à la Gazette). Ce texte est paru presquintégralement, dans le numéro du 28 avril.
Voilà qui rétablit une partie de la vérité !
En quoi consistent ces aménagements ?
Rappelons que les aménagements routiers prévus dans le dossier denquête publique du permis daménager, consistaient en :
un nouveau giratoire daccès sur la RD127e3 , au niveau du campus de Bissy (carrefour Montée du Morastel).
deux bretelles dentrée-sortie sur le RD986, côté est (entrée aux véhicules venant de Montpellier, sortie des véhicules vers Saint-Gély).
Mais depuis, deux nouveaux aménagements routiers ont été rajoutés à la clôture de lenquête publique: un giratoire de lautre côté du pont sur la RD986, et un aménagement de la RD 127E3 entre les deux giratoires.
Montant estimé des travaux : 1 500 000 €.
Contre l'implantation du village Oxylane à St Clément de Rivière
Contre la destruction dun site naturel et agricole par un lotissement Oxylane.
SOS-Lez Environnement Vivons Montferrier Collectif Oxygene Un village Oxylane (Décathlon) projette de simplanter sur 24ha despaces naturels et de terres agricoles en exploitation encore tout récemment, à lentrée Nord de lagglomération montpelliéraine sur la commune de Saint-Clément-de-Rivière (34).
Ce projet inutile provoquera des nuisances environnementales importantes et irréversibles :
Bétonnage de lentrée de ville et atteinte irréversible aux paysages par la construction de cette zone commerciale.
Imperméabilisation de 12ha de terres sur une zone très sensibles aux inondations par ruissellement, menace sur la bio-diversité (espèces protégées qui seront chassées du site).
Destruction d'espaces naturels et de terres cultivables, alors que la Préfecture de lHérault-DDTM34 préconise, à travers la Commission départementale de la Consommation des Espaces Agricoles (CDCEA), de préserver les terres agricoles pour satisfaire nos besoins alimentaires futurs et maintenir un équilibre entre espace urbain, agricole et naturel.
Augmentation du trafic automobile des 900 000 visiteurs attendus par an (3000 par jour en moyenne), alors que Saint-Clément-de-Rivière a l'ambition d'être une « ville Durable/Cité verte ».
Dans lHérault, en 10 ans lartificialisation des sols a augmenté de 15%, un des taux les plus élevés de France. Cela représente 10 300 ha ! (source : CDCEA).
Il est plus que temps de stopper l'artificialisation des milieux.
On peut réfléchir autrement à l'aménagement du territoire et à l'équilibre entre la ville grandissante et les indispensables espaces de culture.
Ce projet ne correspond à aucun besoin commercial,
Décathlon est déjà amplement présent dans laire montpelliéraine (Odysseum, Saint-Jean-de-Vedas, Easy et Koodza à Pérols, Cabesto à Mauguio), ainsi que dautres enseignes sportives, dont une à 1 km (sur le centre commercial Trifontaine) . Ny a-t-il pas assez de zones commerciales dédiées au sport à Montpellier et ses alentours immédiats ?
Saint-Clément-de-Rivière et les communes limitrophes sont déjà dotées d'infrastructures sportives et de «bien être» variées, et de nombreuses associations dédiées au sport.
Les créations demploi annoncées par Décathlon-Oxylane ne sont pas garanties et sont largement surévaluées. Ce seront de toute façon des emplois très précaires. Dans un marché déjà saturé de commerces de sport, ce projet détruira plus demplois quil nen créera.
Nous, signataires de la pétition, nous opposons donc à ce projet inutile.
NON aux projets de bétonnage des terres agricoles !
NON à la prolifération de centres commerciaux!
SOS-Lez Environnement Vivons Montferrier Collectif Oxygene
Pour nous aider financièrement (recours judiciares) nous avons lancé une souscription. Vos dons sont déductibles de l'impôt sur le revenu : vous recevrez un reçu fiscal vous permettant une déduction de vos impôts égale à 66% de la somme versée.
VideosVideo de présentation du collectif Oxygène (7:54).
Reportage de FR3-Montpellier sur le pique-nique du 28 mars
Reportage de FR3-Montpellier du 28 novembre 2014 : la pression monte
Sur le même thème, un autre cas de perte de terres agricoles, gaspillage de la ressource en eau, impact sur la iodiversité, gestion irresponsable de biens publics, démocratie participative.
Site internt / Collectif Oxygene /| Non au projet Oxylane de St-Clément-de ...
Association Causses-Cévennes
d'action citoyenne
Avenue du Devois, Le Devois, Saint Sauveur Camprieu, 30750, tel 0467826111.
Site internet : http://www.adhca.com, http://www.accac.eu / Emails : adhca@live.fr