Gestion des dépenses publiques en Cévennes



Les questions qui s'imposent avant toute dépense d'argent public :

Est-ce que cet argent peut être mieux dépensé ?
Est-ce que cette dépense est éfficace ?
Est-ce que c'est le rôle de l'état ou des collectivités territoriales?

Est-ce qu'il y a un prévisionnel d'exploitation ?
Est-ce que ce projet peut-être rentable ?
Qu'elles vont être les répectution dans les impôt locaux ?



Selon les propos peu flatteurs du président de la Cour Régionale des Comptes Publics révélés dans le mensuel " Objectif " N° 96 du mois de septembre 2009, la région Languedoc-Roussillon aurait la même réputation que l'Ile de France, la Corse et la Côte d'Azur.

Les Cévennes n'échappent pas au phénomène exponentiel et mal contrôlé du travail dissimulé et de la réduction frauduleuse des chiffres d'affaire.
Pour quelques élus locaux, la Loi n'est qu'une règle parmi tant d'autres. La tendance générale n'est pas à la transparence de la gestion publique, mais à l'opacité des affaires, à la rétention d'informations sur les dossiers dans le temps conjoncturel et dans l'espace.

Investir est le maître mot…pour paradoxalement appauvrir les populations et laisser la dette à nos petits enfants. Leur action qui s'inscrit dans une logique égoïste hautement politique, se heurte aux dures réalités socio économiques, pour la gestion desquelles la concertation avec les associations citoyennes locales demeurent subsidiaire et sans consensus. Directement exposé aux attentes et à la satisfaction des besoins des populations dont ils ont la charge ! Ils sont soumis à une surenchère électorale de développement économique industrielle et touristique aggravée par la situation d'un pays en crise lourdement endetté.

Les projets, quels qu'ils soient, faisant grandement appel à la contribution publique, sont concoctés entre détenteurs du pouvoir décisionnel et sans spécialité selon des critères qui tienne peu compte des qualifications spécifique en terme de besoins, de financement, de rentabilité et équilibre budgétaire.

Les mauvais exemples de gestion irresponsable des deniers publics se rapportant à certaines activités économiques et touristiques abondent. Pour les plus connus révélés dans les médias, il convient de retenir :

- La scandaleuse affaire des routes Cévenoles dans laquelle ont été impliqués au cours des années 2000, plusieurs élus et intervenants économiques locaux, aux conséquences de laquelle plusieurs millions d'Euros ont été détourné de leurs objectifs.

- L'affaire EUROCHRYSALIDE survenue au cours des années 1990 où des millions de francs d'argent public ont été investis à perte sur un projet local culturel non aboutis. Au terme d'un exercice précaire de deux années seulement, le programme EUROCHRYSALIDE est un échec complet. Véritable gâchis d'argent public.

En quatre années d'exercice, le programme EUROCHRYSALIDE aura coûté 34 000 000 de Frs, soit 5 183 326 €, dont 26 000 000 de Frs soit 3 963 674 € de contribution publique (Europe et France). Les fonds publics investis en pure perte sur ce projet, auraient représenté en Languedoc-Roussillon, près de 10 000 000 de Frs soit 1 524 490 €.

C'est une histoire ancienne, toujour d'actualité pour la contribution publique, et nous n'en avons pas encore fini d'en entendre parler et de payer, toutes les créances impayées restent à la charge du SIVOM de Valleraugue.

Le rapport de la Cour des Compes : http://www.ccomptes.fr/fr/CRC14/documents/ROD/LRL200120.pdf

- L'affaire de la décharge publique de l'Ayrolle, décharge illégale dont la réhabilitation à coûtée 138 000 € aux contribuables français.

- L'affaire du musée international du Facteur en 2004 où des millions d'euros d'argent public ont été dépensés pour ce projet touristique à la rentabilité quasi nulle et dont la fermeture est intervenue en catimini quatre ans plus tard.

- L'affaire scandaleuse et indigne concernant la construction d'une structure sur la commune de Saint-Sauveur-Camprieu en 2007 où l'argent public aura été dévoyé et des élus inquiétés.
Et tous autres projets réalisés sans concertation citoyenne, peu génératrice d'emploi mais impliquant un coût d'entretien et de fonctionnement exorbitant à savoir :

- La Maison du Bois à Saint-Sauveur-Camprieu.
- la salle Omnisport à Saint-Sauveur-Camprieu
- La Maison Familiale de Dourbie.
- La Maison Familiale de Saint-Sauveur-Camprieu.
- La Maison Familiale de Saint-André-de-Majencoules.
- La Maison du Bois à Saint-Sauveur-Camprieu.
- La Halle à l'Espèrou…

Cette liste n'est pas exhaustive.

Et ceux des projets en cour de préparation, véritable gouffre financier locaux en devenir où l'argent public sera affecté en pure perte et sans discernement. Ils concernent :

" Le projet du Belvédère de Blandas où 3 millions € de contribution publique sont attendus pour la réalisation unidirectionnelle d'une structure dont la rentabilité est d'ore et déjà contestée. Le président de cette communauté de communes du Pays Viganais est monsieur Roland CANAYER.
http://www.terredecausse.org/comite.php

" Le projet de construction d'un nouvel Hôtel Inter Communal de l'Aigoual dénommé publiquement bureaux. Cette institution intercommunale est appelé à disparaître dans sa forme actuelle avec la réforme des collectivités territoriales. Prévision du cCoût de cette opération : 498 500 €HT. Les communautés de communes de moins de 3500 habitants sont vouée à se regrouper avec, dans notre cas, probablement, La Vigan, Sumène, Ganges, afin d'en former une nouvelle avec un minimum de 25 000 habitants ! Le président de cette communauté de communes de l'Aigoual est monsieur Martin DELORD.

Cet article à été publié par L'Aigoualité pour tous Hivers n° 17, hiver 2010

Si la liste de ces gaspillages consommés avérés ou futurs pour lesquels peu de responsables ont été mis en cause et de sanctions prises n'est pas complète, dans la situation de crise présente où les choix budgétaires devraient être mieux rationnalisés, la mission de service public, de gestion des affaires d'intérêt général suppose plus de clarté, de légitimité et de consensus.

L'état des rapports présent entre les élus qui ont reçu notre confiance mais ne rendent généralement pas de comptes de l'argent dilapidé et des citoyens exaspérés et soumis à des contraintes financières insupportables, la situation ne parait pas devoir s'améliorer c'est pourquoi il incombe aux contribuables regroupés en associations ou non d'exercer toujours plus de vigilance et de dénoncer publiquement les malversations et les abus.

Georges D'AMATO, pour l’Association de Défense des Habitants Contribuables de l’Aigoual,


Association de Défense des Habitants Contribuables de l’Aigoual,
Avenue du Devois, Le Devois, Saint Sauveur Camprieu, 30750, tel 0467826111.
Site internet : http://www.adhca.com, Email : adhca@live.fr