Bétonnage,
destruction d'espaces naturels et de terres cultivables, prolifération
de centres commerciaux, atteinte à la bio-diversité,
risques dinondation, espèces protégées,
lutte contre le réchauffement climatique
Pour ce
qui est de lavenir, il ne sagit pas de le prévoir,
mais de le rendre possible. ?
Antoine de Saint
Exupéry, Citadelle, 1948
Fin avril, nous avons
envoyé ce courrier à Madame Carole Délga,
présidente de l'Occitanie.
En l'absence de
réponse, 2 mois après, nous rendons ce document
public.
Cliquez sur cette
image pour accéder à l'intégralité
de cette lettre
Le
l'intervention de Carole Délga du 16 octobre 2018
Nous vous recommandons d'écouter les 20 premières
minutes de ce discourt
Nous avons écrit
à nos élus gardois :
Monsieur
Jean-Charles Benezet, maire de Saint-Christol-les-Alès,
Monsieur Max Roustan, Maire d'Alés, Maire,
Madame Carole Delga, présidente Occitanie,
Madame Françoise Laurent-Perigot, Présidente du
Conseil Général du Gard,
Madame Geneviève Blanc, , Conseillère Départementale,
Monsieur Christophe Rivenq, Président d'Alès Agglomération
Aucune ou aucun n'aura la politesse de nous répondre
Jean
Fosset avait commencé la démarche dans
le but de faire classer le Jardin d'Aristée comme
espace naturel sensible. Il s'est tué accidentellement
avant de terminer cette démarche.
Source :
Madame Françoise Laurent-Perigot, Présidente
du Conseil Général du Gard
|
Dire qu'il n'avait
rien fait pour le protéger est l'argument de ceux qui
font tout pour ne pas poursuivre son oeuvre. Un
jardin sans eau, sans pesticides, sans herbicides, le travail
d'un précurseur ne doit pas être anéhentis.
Il faut préserver
cet ardorétum pour les habitants de Saint-Christol,
c'est le seul espace vert dans le centre de cette ville.
Courtoisie MidiLibre
Alès
Cliquéz
sur cette image pour accéder à cette étude
L'ACCAC
lance une pétition le 15 avril 2021
Sur google, il
suffit d'écrire : change.org
Aristée pour accéder à
notre pétition
ou de cliquer sur ce lien, elle est toujours d'actualité.
Lettre ouverte à Monsieur le Maire de Saint-Christol-lez-Alés,
aux élus du département du Gard et de
l'Occitanie
Pourquoi
ne pas faire valoir le droit de rédemption pour
le jardin d'Aristée, ce n'est pas une dépense,
mais un investissement pour le futur.
Trop éloigné
de Saint-Christol-les-Alès, le Parc du Rouret
est accessible seulement avec une voiture.
Le Jardin
d'Aristée est le seul espace vert proche du centre.
Il représente un atout indéniable pour
votre commune.
Il ne faut pas priver votre ville de cette oasis de
fraicheur et de tranquillité.
Le bon sens
voudrait que le travail de Jean Fosset soit perçu
comme un atout. L'urbaniser serait une erreur.
Les canicules vont se succéder dans les années
à venir avec des températures de 45°
voir plus.
Jean Fosset n'était-il pas un précusseur
?
Cette oasis est une collection d'arbres et de plantes
résistantes à la sécheresse, sans
pesticides ni herbicides,
Gouverner,
c'est prévoir.
Cet îlot
de verdure doit être préservé.
Déjà
plus de 2000 signatures ont été recueillies
en trois jours, les 2/3 des signataires sont des adolescents.
Le message de Greta Thunberg est à l'uvre.
C'est une réalité. Ne tournez pas le dos
à votre jeunesse.
Ce sont les
électeurs de demain.
Le message
diffusé par AGIR 30, à été
entendu.
Il faut continuer l'uvre de Jean Fosset.
La promesse
de vente aurait été signée, un
piquetage a été réalisé
sur site, il faut faire vite.
Les héritières ne perdront rien, elles
recevront la somme que proposent les promoteurs, et
le jardin d'Aristée sera sauvé.
C'est du gagnant gagnant.
Jacques Rutten
Association Causses-Cévennes d'action citoyenne
Avenue du Devois, Le Devois, Saint Sauveur Camprieu,
30750, tel 0467826111
|
Une version papier
suivra et fera l'objet d'un affichage public.
Elle sera présentée et signée sur le terrain,
dans les marchés publics, devant les lycées et
les écoles publiques
Cliquez sur cette
image pour accéder à ce document
Cliquez sur cette
image pour accéder à ce document
Participez à cette action, recceuillez des signatures
et communiquez nous les. Elle est toujours d'actualité.
Voici
les premières des 1300 déja signées.
il m'a fallu 3 jours.
Les 2/3 seront des
adolescents, en particulier les élèves du lycée
Jacques Prévert, des parents d'élèves des
écoles de Saint-Christol-lez-Alès, des habitants
d'Anduze et de Saint-Jean-du-Gard, de Bagard...
80 % des femmes la signeront avec leur stylo, par contre, parmi
les hommes, beaucoup s'en abstiendrons : " ce que vous
faite est inutile, vous n'aboutirez à rien, je ne vote
plus, je ne signe plus de pétition"..
.
Fin mai 2021
Le jardin
d'Aristée y figure dans cette "carte des luttes"
© OpenStreetMap
/ Reporterre
/ 7 janvier 2020 / Laury-Anne Cholez
Proposition
de l'Association Causses-Cévennes d'action citoyenne
avec l'aide de Manche Nature
LES ORE,
(OBLIGATIONS RELLES ENVIRONNENTALES)
Rappel juridique :
L'ORE a été créée par la
loi n° 2016-1087 du 8 aout 2016 pour la reconquête
de la biodiversité de la nature et des paysages,
l'obligation réelle environnementale permet a.
un propriétaire de vendre son bien en le grevant
d'une obligation de protéger sa biodiversité.
Attachée au bien et non a. la personne de son
débiteur, l'obligation réelle environnementale
se transmettra de contrat en contrat. Il s'agit d'un
instrument potentiellement très intéressant
de protection de l'environnement qui témoigne
d'un progrès du droit prive de l'environnement
mais aussi de notre conception du droit de propriété,
lequel peut être ainsi exerce à des fins
d'intérêt général.
Le régime juridique de l'obligation réelle
environnementale a été crée à
l'article 72 de la loi n° 2016-1087 du 8 août
2016 pour la reconquête de la biodiversité,
de la nature et des paysages.
Cet article 72 est rédige ainsi :
I.-Le chapitre II du titre III du livre I. du code de
l'environnement est complète par un article L.
132-3 ainsi rédige :
Art. L. 132-3.-Les propriétaires de biens immobiliers
peuvent conclure un contrat avec une collectivité
publique, un établissement public ou une personne
morale de droit prive agissant pour la protection de
l'environnement en vue de faire naitre a leur charge,
ainsi qu'a la charge des propriétaires ultérieurs
du bien, les obligations réelles que bon leur
semble, des lors que de telles obligations ont pour
finalité le maintien, la conservation, la gestion
ou la restauration des éléments de la
biodiversité ou de fonctions écologiques.
« Les obligations réelles environnementales
peuvent e.tre utilis.à des fins de compensation
.»
« La durée des obligations, les engagements
réciproques et les possibilités de révision
et de résiliation doivent figurer dans le contrat.
Etabli en la forme authentique, le contrat faisant naitre
l'obligation réelle n'est pas passible de droits
d'enregistrement et ne donne pas lieu a. la perception
de la taxe de publicité foncière prévus,
respectivement, aux articles 662 et 663 du code général
des impôts.»
Le propriétaire qui a consenti un bail rural
sur son fonds ne peut, a. peine de nullité absolue,
mettre en uvre une obligation réelle environnementale
qu'avec l'accord préalable du preneur et sous
réserve des droits des tiers. L'absence de réponse
a. une demande d'accord dans le délai de deux
mois vaut acceptation. Tout refus doit être motive.
La mise en uvre d'une obligation réelle
environnementale ne peut en aucune manière remettre
en cause ni les droits lies a l'exercice de la chasse,
ni ceux relatifs aux réserves cynégétiques.»
II.-Au a du 1° de l'article 28 du décret
n° 55-22 du 4 janvier 1955 portant reforme de la
publicité. foncière, après le mot
: immobiliers, sont insérées les mots
: « y compris les obligations réelles définies
a l'article L. 132-3 du code de l'environnement.»
III.-A partir du 1. janvier 2017, les communes peuvent,
sur délibération du conseil municipal,
exonérer de la taxe foncière sur les propriétés
non bâties, les propriétaires ayant conclu
une obligation réelle environnementale.»
|
La vie
bien remplie de Jean Fosset
On
connaît Jean Fosset pour les " Jardins d'Aristée
" mais durant sa vie, cet agronome avisé ne s'est
pas contenté de " cultiver son jardin ".
D'origine Biterroise, il est né à Tarbes où
son père occupait un emploi d'ingénieur.
Au
cours de sa formation d'agronomie à Toulouse, il s'est
passionné pour l'apiculture.
A
cette époque M. Schenck, Directeur de la station séricicole
avait créé à Ales des écoles saisonnières
d'apiculture et de sériciculture. Jean Fosset est venu
suivre ces cours et a travaillé à la station
pendant les quelques jours qui séparaient les deux
stages pour payer son hébergement.
L'heure
du service militaire ayant sonné, il s'est porté
volontaire pour partir en territoires extérieurs et
a été envoyé en Indochine.
A
son retour, il a eu l'heureuse surprise de recevoir un courrier
de M. Schenck qui lui proposait un emploi. Il passera 43 ans
de sa vie entre la station séricicole et l'INRA.
"
Au tout début, j'étais chargé de créer
un arborétum de muriers dans le cadre de la recherche
sur les maladies du ver à soie. 38 espèces différentes
ont été plantées et étudiées
sur le terrain de 4ha acheté par l'INRA à St
Christol. La station était à Ales, j'étais
seul sur St Christol."
Plus
tard, sous la direction de M. Vago, l'INRA a pris son essor
à St Christol. Il ne s'agissait plus de ver à
soie mais de recherche appliquée sur les maladies des
insectes. " 80 personnes travaillaient dans ce laboratoire
dont 20 scientifiques. M. Vago, membre de l'Académie
des Sciences, était mondialement connu pour ses recherches
de pathologie comparée.
Pour
les stagiaires venus du monde entier, St Christol était
" la Mecque de la pathologie des invertébrés
".
Midi
ibre / Publié
le 21/01/2014 à 09:06 , mis à jour le 23/01/2014
à 12:00
La
même image avec une meilleure définition
Entre interview
de M. Jean Fosset et découverte du jardin d'Aristée.
Partez à la découverte de cette belle aventure.
La
protection de la biodiversité n'est elle pas notre
priorité ?
La
Mairie de Saint-Christol-les-Alès doit faire valoir
son droit de préemption.
Non à
la destruction d'un arboretum riche de plus de 400 espèces
d'arbres et de 200 plantes vivaces.
Cliquez
sur cette image pour la suite de ces plus de 600 variètès
d'arbres et de plantes vivaces.
La valeur
du travail singulier réalisé par Jean Fosset
est inestimable
Midi Libre / Publié le 13/01/2020 à 05:07 ,
mis à jour à 05:13
Les parcelles cadastrales de la succession de Jean Fosset
à Saint-Christol-les-Alés
Le
jardin d'Aristée n° 48 / 5 803 m²
49 / 1 668 m²
50 / 2 545 m²
53 / 1 339 m²
Total
11 355 m²
Après
avoir rencontré les personnes mobilisées
et la commune, force est de constater que, malheureusement,
ce terrain privé n'a pas fait l'objet d'une
préemption de la commune. Ce terrain, en zone
U, malgré le grand intérêt qu'il
revêt, ne fait pas partie de l'inventaire des
espaces naturels sensibles départementaux ce
qui aurait pu motiver une intervention du Département.
Là l'échelon politique d'intervention
serait donc la commune au titre de l'aménagement
de son territoire.
Geneviève
BLANC le 4/12/2020
Vice présidente déléguée
à l'environnement et à la prévention
des risques / Conseillère générale
du canton d'Alès 1
Je viens
de vérifier. La liste des parcelles que vous
me communiquez ne se trouve pas dans la zone de préemption
ENS sur la commune de Saint Christol les Alès.
Ce qui signifie que le Département n'a pas
été, et ne sera pas consulté
lors de la vente de ces parcelles. Les notaires n'ayant
pas juridiquement le devoir de nous communiquer une
Déclaration d'Intention d'Aliéner.
Notre pouvoir
d'intervention sur ce projet ne peut donc pas utiliser
le droit de préemption ENS.
Service
de l'Attractivité et Patrimoine Naturel du
Conseil Général du GARD
|
Les
gens qui se battent peuvent perdre,
les gens qui ne se battent pas ont déjà perdu.
Berthold Brecht
Le projet de rapport rédigé par le GIEC oscille
entre un ton apocalyptique et lespoir offert aux hommes
de changer leur destin par des mesures immédiates et drastiques.
Le rapport dévaluation complet (4 000 pages), bien
plus alarmiste que le précédent de 2014, a pour
vocation déclairer les décisions politiques.
Même si ses principales conclusions ne changeront pas, il
ne sera officiellement publié quen février
2022, après son approbation par consensus par les 195 Etats
membres. Trop tard cependant pour les cruciales réunions
internationales sur le climat et la biodiversité prévues
à la fin de 2021, notent certains scientifiques.