En élaboration
Comme
tout les sujets que nous abordons sur notre site, nous nous
efforçons de les actualiser,
ils s'enrichissent au fur et à mesure que nous obtenons
de nouvelles informations.
Nous vous invitons à les consulter régulièrement.
Mots clés : boidiversité, éclairage
public, paysages nocturnes, biodiversity, artificial light
at night, ALAN, corridors, habitat fragmentation, trame
verte et bleue, trame noire, corridor écologique,
Rice
L'actualité
Light pollution
is skyrocketing
Data from citizen scientists reveal a worrying growth
in light pollution over the past decade
La
pollution lumineuse monte en flèche
Les données des scientifiques citoyens révèlent
une croissance inquiétante de la
pollution lumineuse au cours de la dernière décennie
L'éclairage
artificiel la nuit contribue à une augmentation
rapide de la pollution lumineuse, comme l'ont rapporté
Kyba et al. (1) à la page 265 de ce numéro.
En analysant des dizaines de milliers d'observations
faites par des scientifiques citoyens du monde entier
au cours des 12 dernières années, les
auteurs ont découvert que les étoiles
les plus sombres du ciel nocturne sont masquées
par une augmentation annuelle de 10 % du fond du ciel
en raison de la lumière artificielle. . Cette
croissance est difficilement perceptible avec les
satellites actuellement en activité car leurs
détecteurs sont aveugles à la lumière
bleue émise par les diodes électroluminescentes
(DEL), qui remplacent progressivement les anciennes
lampes (telles que les décharges à haute
intensité). Les résultats de l'étude
soulignent le besoin de satellites capables de détecter
la lumière visible dans différentes
bandes de couleurs et plaident en faveur de l'inversion
de la pollution lumineuse et de ses nombreux effets
négatifs, qu'ils soient écologiques,
culturels ou liés à la santé.
Kyba
et al. a étudié la collection d'observations
du projet Globe at Night (https://www.globeatnight.org). Plus
de 50 000 observations ont été soumises par
des citoyens - à l'il nu - pour détecter
les étoiles les plus sombres visibles sur un site.
Les données ont permis aux auteurs de déterminer
la luminosité de fond du ciel nocturne. Plus le ciel
nocturne est brillant, plus une étoile doit être
brillante pour être vue par l'il humain non assisté.
L'analyse des données des douze dernières années
(de 2011 à 2022) montre que la luminosité du
ciel résultant de la lumière artificielle augmente
de façon exponentielle dans le monde avec une moyenne
alarmante de 10 % chaque année, soit un doublement
en moins de 8 ans. Cette augmentation est beaucoup plus élevée
que les estimations de l'évolution des émissions
de lumière artificielle (~2 % par an) basées
sur les mesures de luminance prises par les satellites du
programme de satellite météorologique de la
défense et du partenariat national en orbite polaire
du Suomi (2, 3). Une partie de cet écart pourrait s'expliquer
par l'incapacité de ces satellites à détecter
la lumière bleue émise par les LED, qui ont
commencé à être utilisées à
l'extérieur il y a environ 10 ans. Ces satellites sont
également incapables de détecter la lumière
émise presque horizontalement, comme celle des panneaux
d'affichage LED ultra-brillants et des façades de bâtiments.
Ces points faibles doivent être surmontés par
des satellites de nouvelle génération équipés
à la fois de capacités de surveillance multi-longueurs
d'onde et multi-angles (4, 5) que ce problème environnemental
mondial (6) mérite.
L'étude
de Kyba et al. est biaisé dans la mesure où
la plupart des données des scientifiques citoyens
proviennent d'Europe et d'Amérique du Nord. Cela
ne soustrait pas la valeur des résultats ; au contraire,
elles sont renforcées car ces continents présentent
une tendance à la pollution lumineuse constante ou
légèrement décroissante, déterminée
par les satellites (2). Les autres continents montrent une
tendance croissante à la pollution lumineuse avec
les satellites, donc une augmentation plus importante serait
attendue pour ces continents lorsque les données
de la science citoyenne seront disponibles.
© Fabio
Falchi et Salvador Bará / Science,
19 Jan 2023, Vol 379, Issue 6629, pp. 234-235, : Google
Traduction
©
Coutoisie GMR
ENLIGHTS
Les
lampadaires à LED font disparaître
les étoiles
Sous
leffet de la pollution lumineuse croissante,
les étoiles se dérobent à notre
regard. Un enfant né sous un ciel parsemé
de 250 étoiles nen verra plus quune
centaine à ses 18 ans. Cest la conclusion
dune étude publiée le 20 janvier
dans la revue Science. On y apprend que luminosité
diffuse nocturne (« skyglow ») liée
aux sources de lumières artificielles augmente
de 10 % par an. En cause : le recours massif aux
LED pour léclairage public. Contre-intuitif
? Plus écolos, elles sont donc davantage
utilisées et, finalement, augmentent la lumière
au sol.
La
suite :
Reporterre
/ Média indépendant, en accès
libre pour tous, sans publicité, financé
par les dons de ses lecteurs
|
30
% des vertébrés et 60 % des invertébtés
sont nocturne,
il est grand temps d'agir pour le vivant.
Cliquez
sur cette image pour accéder à ce document
C'est une
réalité à Camprieu, à Lanuéjols,
à l'Espérou, dans les mois qui viennent,
dans toutes les communes du PNC, zone cur et périphérique
.
Voila
les nouveaux panneaux que vous allez voir.
Afin de préserver la biodiversité, et la
voie lactée, pour le bonheur des astronomes,
entre 11h et 6h du matin en hiver et minuit
et 6h du matin en été,
extinction de l'éclairage public
Comment
cette mesure ou ce programe est-il finacé
: dans chaque facture EDF vous payez 3 taxes :
Taxe
de Consommation Fianale d'Electricité (TCFE)
20 %
Contribution au service publis (CSPE) 20 %
Tarification d'Acheminement Electricité
5,5 %
Sauf
erreur de ma part, 45,5 % de votre consommartion
d'életricité.
Comme
toujoursn c'est vous, consommateurs qui payez
avec ces taxes, elle permettent la mise en place
de cette magnique mesure.
|
Quand
Robert Louis Stevenson évoque le
ciel étoilé des Cévennes...
« La nuit
sous un toit est un temps mort et monotone,
mais, à ciel ouvert, elle passe
légère, avec ses étoiles,
sa rosée et ses effluves de parfum,
et les heures sont marquées par
des changements sur le visage de la
nature. Ce qui paraît être
une sorte de mort temporelle à
ceux qui étouffent entre des
murs et des rideaux, nest quun
sommeil léger et animé
pour qui dort à la belle étoile.
Il peut toute la nuit entendre la nature
respirer librement et profondément
; en même temps quelle repose,
elle se retourne et sourit.
[
]
Les étoiles étaient limpides,
colorées, et comme des joyaux,
mais ni perçantes ni givrées
; une pâle brume argentée
figurait la Voie Lactée. Tout
autour de moi, les noirs sommets des
pins se dressaient immobiles. Je restais
allongé en fumant indolemment,
étudiant la couleur du ciel,
comme nous appelons le vide lespace,
du point où il laissait voir
un gris rougeâtre derrière
les pins jusquà celui,
bien plus haut, où il découvrait
un bleu noir lustré entre les
saphirs et les émeraudes immuables
des corps célestes. »
Robert-Louis Stevenson, Une nuit
sous les pins, 28 septembre 1878, dans
Journal de route en Cévennes.
Traduit de langlais par Jacques
Blondel, Privat/Club cévenol
1978.
Source
: Parc National des Cévennes
|
Courtoisie
MidiLibre le 4 novembre 2018
Colloque national
Comment
préserverb et valoriser l'environnement et les
paysages nocturnes
8 et 9 novemre
2018 au Vigan
Faisant suite à
la labellisation en août dernier du Parc national
des Cévennes en tant que Réserve internationale
de ciel étoilé (RICE), ce colloque a rassemblé
une centaine de participants : élus, techniciens,
organismes de recherche, gestionnaires despaces
protégés comme les parcs nationaux (Mercantour,
Pyrénées, Port-Cros, La Réunion)
et les parcs naturels régionaux (Millevaches,
Landes de Gascogne, Périgord, Causses du Quercy,
Camargue...).
es participants
ont ainsi pu bénéficier dune approche
pluridisciplinaire des enjeux de la
pollution lumineuse, de léclairage public
et de la valorisation des nuits préservées.
Ainsi, les syndicats de lélectricité
de la Lozère et Gard ( le SDEE48 et le SMEG 30)
ont illustré
les caractéristiques des différentes technologies
déclairage avec une démonstration
en salle. Les deux syndicats travaillent avec les communes
du Parc national des Cévennes depuis plusieurs
années pour moderniser à terme les 19
900 points lumineux des 133 communes de la RICE. La
visite de chantiers de modernisation de léclairage
public, prévue le vendredi a lEspérou
a du être écourtée en raison des
fortes pluies.
La pollution lumineuse
est devenue un sujet de société. Dénoncée
à lorigine par les astronomes amateurs
dans les années 70, il est aujourdhui reconnu
que la lumière artificielle a
des conséquences majeures sur la santé
de lêtre humain en perturbant son cycle
de sommeil et sur la biodiversité nocturne qui
représente 30 % des vertébrés et
60 % des invertébrés à léchelle
de la planète. A lheure de la transition
énergétique, il est donc plus que temps
de trouver des solutions techniques pour éclairer
juste : où il faut, quand il faut et comme il
faut, et ce tout en préservant la biodiversité
et en assurant la sécurité et le confort
des habitants.
Le plan de gestion
de léclairage élaboré par
le Parc national des Cévennes et ses partenaires
pour obtenir le label RICE a été décliné
dans un guide accessible et pédagogique qui sera
la référence pour les choix techniques
a adopter par les communes et les intercommunalités
pour les dix prochaines années. Les préconisations
du guide seront par ailleurs appliquées à
lensemble de la Lozère et du Gard. Les
deux départements disposeront alors de parcs
déclairage publics vertueux et respectueux
de lenvironnement.
Pour le Parc National des Cévennes,
le label nest pas tombé du ciel, cest
le le fruit de quatre années defforts.
Avec ce label, le seul parc national habité de
métropole, inscrit au patrimoine de lUNESCO
et classé comme réserve de biosphère
depuis 1985, entre dans le cercle très fermé
des 13 sites reconnus à ce jour comme réserves
de ciel étoilé par lInternational
Dark-Sky Association.
Avec
ses 3560 km² de superficie totale, il constitue avec
le Pic du Midi, la seconde réserve située
en France et la plus grande dEurope.
Dans le passé, un certain
nombre de régions à travers le monde se
sont elles-mêmes qualifiées de «
Réserve
de ciel étoilé ». Ceci
est dû au fait quaucun organisme nétait
encore en mesure démettre une reconnaissance
internationale basée sur des critères
précis à cette fin. En fait, avant 2006,
seule la Société Royale dastronomie
du Canada (SRAC) avait mis en place un programme de
reconnaissance visant à souligner les efforts
des communautés pour limiter la pollution lumineuse.
Craignant que ceci naffecte la crédibilité
dun véritable plan de protection du ciel
étoilé, International
Dark-Sky Association, lIDA
a mis sur pied un comité de travail pour définir
et encadrer les « Réserves internationales
de ciel étoilé », les « Parcs
internationaux de ciel étoilé »
ainsi que les « Communautés
internationales de ciel étoilé
». La région du mont Mégantic a
servi de modèle pour lélaboration
des critères à remplir pour lobtention
de ces dénominations.
IDA International Dark Sky Places
Réserve
internationale de ciel étoilé
Le Parc national des Cévennes et lAgence française
pour la biodiversité ont organisé les 8 et 9
novembre 2018 au Vigan un colloque d'ampleur nationale sur
le thème de la préservation et la valorisation
de lenvironnement et des paysages nocturnes. Ce colloque
qui a suivi la labellisation du Parc national des Cévennes
en tant que Réserve internationale de ciel étoilé
a rassemblé une centaine délus, techniciens,
organismes de recherche et de gestionnaires despaces
protégés. Il a permis doffrir une approche
pluri-disciplinaire de léclairage public et des
enjeux de la lumière artificielle ainsi que la mise
en valeur des nuits préservées.
Les
vidéos du colloque national sur la préservation
et la valorisation de lenvironnement et des paysages
nocturnes sont disponibles
Les conférences
le 8 octobre 2018
Conférence
1 - La lutte contre la pollution lumineuse,
quels enjeux ? - Johan MILIAN (Université Paris VIII).
Conférence
2 - La nuit, nouvel horizon des rapports des
territoires à lenvironnement - Samuel CHALLEAT
(Université Jean-Jaurès Toulouse II).
Conférence
3 - Pollution lumineuse et biodiversité
: impacts et solutions - Romain SORDELLO (Unité Patrimoine
naturel MNHN-AFB-CNRS).
Conférence
4 - Réserve internationale de ciel étoilé
du Parc national des Cévennes : exemple de développement
et de valorisation territoriale Léa SALMON
LEGAGNEUR (RICE du Pic du Midi) - Xavier WOJTASZAK et Danaé
ALPHE (Parc national des Cévennes).
Conférence
5 - Éclairer juste, éclaire mieux
: quelles technologies et quels modes de gestion ? - Paul
VERNY (CEREMA Méditerranée) Georges ZISSIS
(Université Paul-Sabatier Toulouse III) Jean-Pierre
ILLY (SMEG30) Sébastien ROL (SDEE48)
Conférence
6 - Trame noire : définition et outils
de mise en uvre sur le territoire - Romain SORDELLO
(Unité Patrimoine naturel MNHN-AFB-CNRS) - Fabien PAQUIER
& Samuel BUSSON (CEREMA Méditerranée) -
Éric DESSOLIERS (Parc national des Cévennes).
Conférence
7 - Mise en tourisme du ciel étoilé
et de la nuit : témoignages et échanges - Johan
MILIAN (Université Paris VIII) - Agathe KUHNEL (PNR
Causses du Quercy) - Armelle TOURNAIRE (Parc national des
Cévennes).
Conférence
8 - Genèse de la lutte contre la pollution
lumineuse en Cévennes, en France et dans le Monde -
Samuel CHALLEAT (Université Jean-Jaurès Toulouse
II) Jean-Marie LOPEZ (Société astronomie
de Montpellier).
Souce :
Parc National des Cévennes
La
pollution lumineuse
Le terme « pollution lumineuse » fait parfois
débat ; les éclairagistes préfèrent
souvent parler de « nuisances lumineuses »,
terme moins fort et plus subjectif. Ce débat est
très bien restitué dans le rapport du Conseil
général de l'Environnement et du Développement
Durable de juillet 2014. Concernant les impacts sur le
ciel noir de l'éclairage artificiel nocturne, nous
considérons que c'est le seul domaine où
le terme de nuisance est justifié dans la mesure
où les effets sur la visibilité du ciel
nocturne sont réversibles (contrairement aux impacts
sur le vivant).
Le halo lumineux empêche de voir les étoiles,
or le ciel étoilé est un patrimoine naturel
à préserver pour que nous puissions garder
le lien avec l'univers qui nous entoure. Une majorité
de citoyens ne connaissent plus la voie lactée,
disparue du ciel des zones éclairées.
Les textes nimposent pas lobligation
déclairer mais il incombe au maire de
définir avec précision les lieux pouvant
recevoir un éclairage artificiel selon
les usages et les règles de lart.
Les seules obligations du maire portent sur lexistence,
lentretien et le fonctionnement des installations
car elles engagent sa responsabilité. Il est
à noter que dans certains cas particuliers
la responsabilité du maire peut également
être engagée en cas de sur-éclairage.
@ Guide
AFE _ Fiche 4 : Eclairage public : à quoi le
Maire est-il tenu ?
Léclairage public, ainsi que les mises
en valeur, relèvent essentiellement du pouvoir
de police des maires : chaque collectivité
estime son droit à la sécurité,
à la sûreté et à la salubrité
des espaces publics, à la préservation
de lenvironnement
Les diriger vers le sol et privilégier des teintes
de lumière chaude =3000°K. Moins la lumière
est blanche, moins les insectes sont attirés.
A noter que des températures de couleur basse
(=3000°K) diminuent parfois les impacts, mais ce
n'est pas systématique. Par ailleurs, les technique
LED évoluent et permettent un pilotage intelligent,
de meilleures orientations du faisceau. De plus, le
spectre des LED de couleur "chaude" de qualité
ne comporte plus de composante violette. BREF : la technique
LED est prometteuse pour limiter la pollution nocturne.
> En 2007, le Grenelle de l'environnement a légiféré
pour la première fois sur le sujet :
- La loi dite Grenelle I du 03/08/2009 (LOI n° 2009-967
du 3 août 2009 de programmation relative à la
mise en uvre du Grenelle de l'environnement) a prévu
dans son article 41 que « Les émissions de lumière
artificielle de nature à présenter des dangers
ou à causer un trouble excessif aux personnes, à
la faune, à la flore ou aux écosystèmes,
entraînant un gaspillage énergétique ou
empêchant l'observation du ciel nocturne feront l'objet
de mesures de prévention, de suppression ou de limitation.
»
- La loi dite Grenelle II du 12/07/2010 (LOI n° 2010-788
du 12 juillet 2010 portant engagement national pour l'environnement),
par son article 173, a ensuite créé au sein
du Code de l'environnement les articles L583-1 à L583-4,
définissant des dispositions générales
et l'article L583-5 introduisant des sancitions administratives.
> La règlementation post-Grenelle s'est construite
ensuite par :
- un décret dapplication pour la prévention
et la limitation des nuisances lumineuses a été
publié le 13 juillet 2011 (Décret n° 2011-831).
=> Voir le décret sur LégiFrance
- un décret dapplication sur les enseignes,
pré-enseignes et les publicités extérieures
a été publié le 31/01/2012 (Décret
n° 2012-118) et entré en vigueur le 01/07/2012
(avec des délais de mise en conformité pour
les anciennes installations). Ce décret demande l'extinction
des enseignes lumineuses entre 1h et 6h du matin ainsi que
des publicités et pré-enseignes (entre 1h et
6h du matin pour les communes de moins de 800 000 habitants
et selon le Règlement local du publicité pour
les communes de plus de 800 000 habitants)
=> Voir le décret sur LégiFrance
- un arrêté sur les vitrines, façades
et bureaux a été pris le 25/01/2013 et est entré
en application le 01/07/2013. Celui-ci instaure désormais
une extinction obligatoire des vitrines, façades et
bureaux entre 1h et 7h du matin ou bien a minima depuis 1
heure après la fermeture du lieu jusquà
1 heure avant louverture du lieu. Des dérogations
sont possibles (illuminations de Noël, secteurs touristiques,
...).
=> Voir l'arrêté sur LégiFrance =>
Voir le résumé de cette règlementation
sur le site Service-Public.fr =>
Participer au suivi de cette règlementation effectué
par NuitFrance
> A la suite du décret du 13/07/2011, le Code de
l'environnement prévoit également dans son article
R583-4 que les installations lumineuses puissent faire l'objet
de mesures plus restrictives dans certains espaces naturels
listés en annexe de cet article ainsi que dans certains
sites astronomiques dans la liste est à publier. =>
Voir l'article Art. R. 583-4 du Code de l'environnement
Les espaces naturels concernés, listés par l'annexe
de l'article R583-4 sont : les espaces classés par
les décrets de création des parcs nationaux
mentionnés aux articles L. 331-2 et R. 331-46, les
réserves naturelles et périmètres de
protection mentionnés aux articles L. 332-2 et L. 331-16,
les parcs naturels régionaux mentionnés à
l'article L. 333-1, les parcs naturels marins mentionnés
à l'article L. 334-3, les sites classés et sites
inscrits mentionnés aux articles L. 341-1 et L. 341-2
aionsi que les sites Natura 2000 mentionnés à
l'article L. 414-1.
=> Voir l'annexe de l'article R583-4 du Code de l'environnement.Ces
mesures plus strictes ainsi que la liste des sites astronomiques
concernés devraient être publiées d'ici
au printemps 2018.
> Dautres dispositifs législatifs et règlementaires
nationaux ont également inclus la pollution lumineuse
:
- depuis la dernière réforme des études
d'impacts (décret n° 2011-2019 du 29 décembre
2011 entré en vigueur le 1er juin 2012) le diagnostic
doit désormais intégrer l'enjeu continuité
écologique c'est-à-dire notamment identifier
les sources de fragmentation causées par le projet,
parmi lesquelles peut se trouver la lumière artificielle.
Ce décret demande également une analyse des
effets du projet en termes de bruits et émissions lumineuses
vis-à-vis du voisinage.
=> Voir le décret sur LégiFrance
- le Grenelle de l'environnement à initié en
2007 le projet Trame verte et bleue destiné à
lutter contre la fragmentation. Les orientations nationales
de ce projet approuvées par le décret n°
2014-45 du 20 janvier 2014 affichent un objectif de maitrise
de l'urbanisation en intégrant des problématiques
qui lui sont connexes, notamment la pollution lumineuse.
=> Plus dinformations sur le dispositif Trame verte
et bleue
> En 2016, la loi dite "Biodiversité"
(LOI n° 2016-1087 du 8 août 2016 pour la reconquête
de la biodiversité, de la nature et des paysages) a
:
- modifié l'article L110-1 du Code de l'environnement,
en y ajoutant la précision "diurnes et nocturnes"
au terme de "paysages", désormais ainsi rédigé
: « I. - Les espaces, ressources et milieux naturels
terrestres et marins, les sites, les paysages diurnes et nocturnes,
la qualité de l'air, les êtres vivants et la
biodiversité font partie du patrimoine commun de la
nation. ». Cette notion de patrimoine commun associée
à tous les paysages date de la Loi n° 95-101 du
2 février 1995 relative au renforcement de la protection
de l'environnement (« Les espaces, ressources et milieux
naturels, les sites et paysages, les espèces animales
et végétales, la diversité et les équilibres
biologiques auxquels ils participent font partie du patrimoine
commun de la nation », anciennement article L200-1 du
Code rural).
- modifié l'article L371-1 du Code de l'environnement
qui définit les objectifs de la Trame verte et bleue,
désormais ainsi rédigé : « I-La
trame verte et la trame bleue ont pour objectif d'enrayer
la perte de biodiversité en participant à la
préservation, à la gestion et à la remise
en bon état des milieux nécessaires aux continuités
écologiques, tout en prenant en compte les activités
humaines, et notamment agricoles, en milieu rural ainsi que
la gestion de la lumière artificielle la nuit. »
- modifié le 5° de l'article L219-8 du Code de
l'environnement définissant les pollutions sous-marines,
en y ajoutant les "sources lumineuses", ainsi désormais
rédigé : « 5° La " pollution
consiste en l'introduction directe ou indirecte, par
suite de l'activité humaine, de déchets, de
substances, ou d'énergie, y compris de sources sonores
sous-marines ou de sources lumineuses d'origine anthropique,
qui entraîne ou est susceptible d'entraîner des
effets nuisibles pour les ressources vivantes et les écosystèmes
marins, et notamment un appauvrissement de la biodiversité,
des risques pour la santé humaine, des obstacles pour
les activités maritimes, et notamment la pêche,
le tourisme et les loisirs ainsi que les autres utilisations
de la mer, une altération de la qualité des
eaux du point de vue de leur utilisation, et une réduction
de la valeur d'agrément du milieu marin. »
- créé l'article L350-1 C. du Code de l'environnement
définissant les objectifs de qualité paysagère
mentionnés à l'article L. 333-1 du Code de l'environnement
(c'est-à-dire ceux devant figurés dans le rapport
déterminant les orientations de protection, de mise
en valeur et de développement d'un Parc naturel régional),
avec la formulation suivante : « Les objectifs de qualité
paysagère mentionnés à l'article L. 333-1
visent également à garantir la prévention
des nuisances lumineuses définie à l'article
L. 583-1. »
- a modifié le deuxième alinéa de l'article
L110-2 du Code de l'environnement, en y précisant "y
compris nocturne", ainsi désormais rédigé
: « Il est du devoir de chacun de veiller à la
sauvegarde et de contribuer à la protection de l'environnement,
y compris nocturne. »
> Via la règlementation européenne il existe
par ailleurs des restrictions de commercialisation des types
de luminaires (Règlement 245/2009). Par exemple, lusage
des boules à Mercure, encore très largement
répandues (1/3 du parc public) et fortement polluantes,
est interdit à la vente depuis avril 2015 ; cependant
compte tenu des stocks dont disposent encore les collectivités,
ce type de luminaire va sans doute persister encore un certain
temps.
=> Voir le règlement
©
www.nuitFrance.fr
Un sujet
auquel les habitants de notre quartier, le Devois, à
Saint-Sauveur-Camprieu, sont particulièrement
sensible. D'un commun accord la majorité des
résidents, nous avons refusé, jusqu'à
aujourd'hui un éclairage public, afin de pouvoir
admirer la voie lactée.
Nous
partageons les préoccupations, à ce sujet,
avec les amoureux de la nature, les poètes et
les astronomes.
Avec des photographies somptueuses et sensibles, cest
une immersion en images au cur de ces nuits cévenoles
que nous offre ce livre. La tête dans les étoiles
et les pieds dans lherbe humide, lexpérience
de la nuit est totale, brute et entière. Lémerveillement
est absolu. Cinq auteurs croisent leurs regards et nourrissent
notre réflexion, et lon découvre alors
la nécessité de ce temps si particulier quest
la nuit pour la faune, la flore et lhomme.
La
boutique en ligne du Parc National des Cévennes
Quel
est le coût réel de ce progame ?
Le Parc,
partenaire solide pour bénéficier de
fonds public
En premier lieu, lors de lélaboration
de la charte du Parc national, dans un souci de bonne
coordination des politiques publiques, le territoire
du Parc national a été mis en avant
dans les différents documents de planification
et daménagement du territoire à
léchelle régionale (CPER, fonds
européens, SRCE,
) ou supra (Massif Central
notamment).
Positionner le territoire du Parc national des Cévennes
dans ces documents stratégiques, cest
permettre aux communes, à travers létablissement
public, de pouvoir bénéficier de fonds
publics plus facilement quen candidatant de
manière isolée auprès des bailleurs
de fonds que sont la Région Occitanie ou le
Commissariat général à légalité
des territoires (CGET, Ex DATAR).
Mobilisation
de fonds européen pour un développement
économique et durable sur le territoire
Cette stratégie a été retenue
par lEPPNC pour déposer une candidature
en 2015 à lappel à projet ATI
(Approche Territorial Intégrée) lancé
par la région Languedoc Roussillon. Cet appel
à projet, intitulé approche territoriale
intégrée, financé par le programme
opérationnel FEDER-FSE 2014-2020 Languedoc
Roussillon visait à mobiliser des fonds européens
pour des territoires ayant un projet politique construit
autour des thématiques du développement
économique et du développement durable.
Des mécènes
pour aller plus loin
Dans un autre registre, létablissement
public, en collaboration avec les autres parcs nationaux
français, a noué un partenariat avec
la GMF, sur le thème de la « nature en
partage ». Lobjectif de ce mécénat
est de faciliter laccès aux parcs nationaux
français aux personnes en situation en handicap
grâce à la création daménagements
et doutils adaptés.
Dautres actions de recherche de mécénat
sont en cours, notamment en lien avec le projet de
Réserve internationale de ciel étoilé
(RICE).
Une réserve internationale de ciel étoilé
(RICE) est un espace public ou privé de grande
étendue jouissant dun ciel étoilé
dune qualité exceptionnelle et qui fait
lobjet dune mise en valeur à des
fins scientifiques, éducatives, culturelles,
touristiques ou dans un but de préservation
de la nature. La réserve doit comprendre une
zone centrale où la noirceur naturelle est
préservée au maximum et une région
périphérique où les administrateurs
publics, les individus et les entreprises reconnaissent
limportance du ciel étoilé et
sengagent à le protéger à
long terme.
Pour
en savoir plus sur ce projet, contactez le délégué
territorial Aigoual Xavier Wojtaszak : xavier.wojtaszak@cevennes-parcnational.fr
|
Nous sommes donc adressé à Monsieur le Délégué
territorial du Parc national des Cévennes ...
" Pour les aspects financiers liés
à la rénovation du parc d'éclairage public
par les communes et syndicats d'énergie en lien avec
le label RICE, je vous invite, en complément des éléments
qui vous ont déjà été transmis,
à prendre contact avec le service instructeur de l'ATI
PNC au titre du programme opérationnel FEDER Languedoc-Roussillon
2014-2020 dont les coordonnées sont disponibles ci-dessous
:
http://www.europe-en-occitanie.eu/Programme-Operationnel-FEDER-FSE-IEJ-Languedoc-Roussillon-2014#contact
Pour plus d'information sur ce programme européen,
vous pouvez consulter la page suivante :
http://www.europe-en-occitanie.eu/Les-programmes-regionaux
".
Nous
nous sommes perdu dans ces sites pour arriver à la
conclusion, sauf preuve du contraire, que ni l'Europe, ni
le PNC n'ont financé quoi que ce soit..
Alors
comment ce projet a-t-il pu voir le jour ?
La
réponse est dans votre facture de votre consommation
d'électricité, il y a votre consommation, plus
les taxes et contributions...
TCFE,
Taxe sur la Consommation Finale d'Electricité,
CSPE, Contribution au Service Public d'Electricité,
CTA, Contribution Tarifaire d'Acheminement Electricité.
C'est
vous avec votre facture qui à financé ce magnifique
projet.
Nous
avons cherché, sans succés, des informations
sur le coût de cet exellente iniciative...
Nocivité de la lumière
bleue
15e législature
Question écrite n°
11465 de M. Jérôme Bignon (Somme - Les
Indépendants)
publiée dans le JO Sénat du 11/07/2019
- page 3666
M. Jérôme Bignon attire l'attention
de Mme la ministre des solidarités et de la
santé sur les conséquences néfastes
de la lumière bleue sur la santé et
l'environnement, récemment confirmées
dans le dernier rapport de l'agence nationale de sécurité
sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et
du travail (ANSES).
Les LED, largement utilisées en France, et
part d'un marché toujours en croissance, présentent
pour certaines personnes un risque avéré
de photo-toxicité. Aujourd'hui, si des catégories
existent pour répertorier ces éclairages
en fonction du degré de risque -groupes 0,
1, 2 ou 3-, les plus dangereux -groupes 2 et 3- ne
sont pas toujours couverts par la réglementation
actuelle, et certains peuvent être émis
par des jouets. Les jeunes constituent précisément
la population la plus exposée aux écrans,
mais aussi la plus vulnérable, en raison d'une
formation encore incomplète de la rétine.
Les équipements de protection contre la lumière
bleue, comme les lunettes ou les verres traités,
n'ont par ailleurs qu'une efficacité très
variable.
À côté des risques pour la santé
humaine, l'agence relève que la lumière
bleue est également néfaste pour l'environnement,
puisque, quel que soit l'écosystème
concerné, l'éclairage artificiel riche
en bleu mène à une augmentation de la
mortalité et un appauvrissement de la diversité
des espèces animales et végétales.
L'ANSES propose des solutions concrètes, avec
entre autres la restriction de la mise à disposition
des objets LED auprès du grand public à
ceux de groupe de risque photo biologique du groupe
0 ou 1, ou encore l'établissement de normes
définissant les critères de performances
pour les équipements de protection contre la
lumière bleue.
Il souhaiterait savoir quelles dispositions réglementaires
concrètes le Gouvernement compte prendre face
à ce qui constitue un réel problème
de santé publique.
Réponse du Ministère
des solidarités et de la santé
publiée dans le JO Sénat du 22/08/2019
- page 4335
L'agence nationale de sécurité sanitaire
de l'alimentation, de l'environnement et du travail
(Anses) a été saisie, le 16 décembre
2014, afin de mettre à jour son avis publié
en 2010 sur les effets sanitaires des systèmes
d'éclairage utilisant des diodes électroluminescentes
(LED) suite aux évolutions technologiques et
à la publication de nouveaux travaux scientifiques
sur les effets sanitaires liés à l'exposition
à la lumière émise par les LED.
Ainsi, l'agence a réactualisé le travail
d'expertise réalisé en 2010 et a rendu,
en mai 2019, son avis « Effets sur la santé
humaine et sur l'environnement (faune et flore) des
LED ». L'expertise effectuée en 2010
avait souligné la toxicité pour la rétine
de la lumière bleue présente dans les
éclairages à LED. Des populations sont
particulièrement sensibles à la lumière
bleue émise par les LED : enfants, aphakes,
pseudophakes, patients atteints de certaines maladies
oculaires et cutanées, patients consommant
des substances photo-sensibilisantes. Les données
scientifiques récentes, prises en compte dans
le cadre de la nouvelle expertise, permettent d'établir
que l'effet photo-toxique sur la rétine d'une
exposition aiguë (inférieure à
huit heures) à une lumière riche en
bleu est avéré et que l'effet de l'exposition
chronique de la rétine (plusieurs années)
à la lumière riche en bleu sur la contribution
à la survenue d'une dégénérescence
maculaire liée à l'âge (DMLA)
est avéré. La nouvelle expertise met
également en évidence que la perturbation
des rythmes circadiens induite par l'exposition en
soirée ou la nuit à une lumière
LED riche en bleu est avérée. Dans son
avis, l'Anses formule un ensemble de recommandations
: informer le public sur les bons comportements à
adopter notamment envers les enfants (limiter la lumière
bleue avant le coucher et pendant la nuit, limiter
l'exposition à la lumière directe des
objets à LED appartenant à un groupe
de risque photo-biologique élevé), restreindre
la mise à disposition des objets à LED
auprès du grand public à ceux de groupe
de risque faible, faire évoluer les valeurs
limites d'exposition, harmoniser les réglementations
européennes. Suite à la publication
de l'avis de l'agence, le Gouvernement s'est engagé
dans la mise en uvre des recommandations notamment
en termes d'amélioration de l'information du
public. Sur le plan réglementaire, la Commission
européenne sera saisie sur la question d'une
éventuelle révision des valeurs limites
réglementaires et sur la prise en compte des
risques photo-biologiques dans les directives sectorielles
concernées, notamment celle relative aux jouets.
|
Le
document...
Eléments
d'analyse et tableau de synthèse des effets des leds
Association Française de l'éclairage
L'atlas
mondial de la luminosité artificielle du ciel nocturne
Association
Causses-Cévennes d'action citoyenne
Avenue du Devois, Le Devois, Saint Sauveur Camprieu, 30750,
tel 0467826111
Site internet : http://www.accac.eu
Email: adhca@live.fr
|
Ainsi
que plusieurs dizaines d'articles
et publications
|