Projet de revalorisation environnementale et paysagère
du lac de Camprieu





2009

 

La mobilisation des habitants de notre commune aura raison de ce projet.

Nous avons eu accès à l'étude dénommée projet de revalorisation environnementale et paysagère du lac de Camprieu.

Comme toujours grâce à un avis favorable de la C.A.D.A.


12 octobre 2009

Demande de communication des documents relatifs au projet de revalorisation environnementale et paysagère du lac de Camprieu.

Devant une lettre de refus de Monsieur André Boudes, maire de Saint-Sauveur-Camprieu, l'ADHCA sollicite à nouveau un avis de la COMMISSION D'ACCES AUX DOCUMENTS ADMINISTRATIFS, C.A.D.A. afin que lui soient communiqués tous les documents relatifs au projet de revalorisation environnementale et paysagère du lac de Camprieu.

CADA : Avis n° 20093289-AR du 8 octobre 2009, avis favorable à la communication du document demandé.
Monsieur André Boudes ne communiquera pas l'intégralité du document.

En voici la substance. Evidement ce n'est qu'une étude, on peut dire une esquisse !

Un projet de réalisation à l'état de brouillon, mais dont le chiffrage s'élève à 538 200 €

Le document qui nous à été communiqué, est finalement, presque complet. Les deux pages manquantes nous ont étés finalement communiquées, Monsieur le maire, André Boudes pouvait monter l'intégralité du document, seuls les chiffres de l'estimation



P 16 : Estimation


La qualité des photocopies faites par la mairie est telle que beaucoup de données sont trés difficilement lisible. P 17
:


  • Réalisation d'une liaison sécurisée pour les piétons (une passerelle de 1,75 m, adossée au pont).


  • Réalisation de 3 aires de stationnement (=/- 150 places avec la parking du restaurant du Lac?)
  • Aménagement d'un espace ludique et un sous-bois aménagé (un parcourt de santé de 10/12 éléments)
  • Stabilisation des berges par du génie végétal ( il ne faut pas être un génie pour savoir que c'est la sur fréquentation qui est à l'origine de l'érosion).
  • Plateforme de pêche (?)
  • Parcour de santé (?)
  • Espace nature découverte du milieu, faune, flore, (Panneaux, cabane d'observation...) (?)


La plus part des croquis sont illisibles, la qualité des photocopies qui nous ont étés communiquées est exécrable

Coût estimatif : 450 000 € soit 538 200 € T.T.C.



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Le stationnement autour du lac du Devois


 


Commentaires de nos lecteurs


Pourquoi utiliser du pin autoclavé, dans 20 ans tout sera pourri, nous sommes au pays de la pierre, nous avons d'exellents artisants qui la travaille à merveille, si ces travaux autour du lac étaient fait en pierre, aucun entretiens ne serait à envisager. JC F


Tout d'abord ce que demandent depuis toujours les habitants du Devois : déplacer les poubelles situées au pont et les placer dans un endroit plus discret.

Automne 2010 : les poubelles ont été déplacées de l'autre coté de la route. Merci Monsieur le Maire.


Il ressort une demande unanime de pourvoir au manque de coins toilette dans la partie en amont du Bonheur (vers le petit pont en amont du lac) Coins toilette avec eau potable et poubelles afin de diminuer les dépôts.......visibles à chaque fourré ainsi qu’a la nécessité de réglementer le stationnement de véhicules.

Placer des plots pour interdire le stationnement des deux cotés du chemin sur la berge sud du lac, afin d'éviter de transformer ce qui doit êtrs un parc, en stationnement.


Plus de camping-cars, ils dégazent sur place. C'est une question de santé publique !


Le parcourt de santé est une installation urbaine !
La passerelle va défigurer ce pont.
Limiter la vitesse de circulation des véhicules à moteur à 25 km/h pour les allentours du lac et le Devois.
Il s'agit de préserver la nature, pas de la bétonner.
Des solutions existent (parlons-en...) Une signalisation très visible de ces améliorations, toilettes, eau potable, poubelles et un entretien régulier seront gage d’un respect de ce coin du Bonheur.

L’Arlésienne


Les questions qui se posent me semble être les suivantes :

- Est-ce qu'il est souhaitable de faire de cette mare un pôle de dévelopement pour notre village ?
- Est-ce que on a demandé riverains aux riverains ce qu'il pensent de ce projet, sont-ils daccord ?
- Est-ce que cette mare peut supporter encore plus de visiteurs ?

Quelles sont les priorités pour le village ?

- régulariser les captations en eau potable,
- des compteurs d'eau potable afin d'éviter le gaspillage
- améliorer la quantitée et qualité de l'eau potale
- l'assainissement,

Est-il résonable de dépenser la somme de 538 000 € d'argent public dans ce genre de projet ?

JLL


Nous venons pour, le calme, la vie de famille, la nature, la neige, les champignons, la pêche, le lac. et ce ne sont pas les parkings que vous voulez y mettre, ni toutes ces caravanes, qui vont embellir ce qui est trop petit pout être un lac.Y.V.


De l'eau potable, des toilettes, des corbeilles à ordures et le moins de voitures possible. A.J.


Il faut interdire tout stationnement autour du lac. A.R.


Des toilettes pour les personnes à mobilité réduite. Jacques


Plus vous mettrez de place de stationnement, plus il y aura de camping-cars


Un emplacement pour stationner une voiture mesure 2.5m / 5m minimum car avec les grosses routières ces mesures sont un peu juste, faisons le calcul : 2.5m / 5m / 120 voitures nous fait 1500m²,

Que restera-t-il de ce parc !


Il existe une passerelle en amont du lac, pourquoi ne pas améliore son accés.


Avant de lancer de nouveaux projets, ne faudrait il pas mieux entretenir ce qui est déjà fait !


Balai autour du " lac design ", en plusieurs actes


2009-2010 : encore un nouveau projet d'aménagement prévu par la mairie de St-Sauveur-Camprieu autour de son " lac ".
Un lac, vraiment ? Tout au plus une retenue d'eau, d'environ 2 ha, qui sert de mare aux canards en hiver, de piscine municipale pour vacanciers à la saison " chaude " ou de réservoir à poissons " temporaires " pour les pêcheurs locaux.

Pourtant, les élus du village, eux, ne le perçoivent pas du tout de la même façon. Mais plutôt comme une manne financière avec ses retombées économiques. Pour cela, ils sont prêts à tout pour " valoriser " l'endroit. Serait-ce alors une valorisation raisonnée du patrimoine, avec une gestion intelligente des flux humains et, notamment, des engins motorisés au sens large ? La mairie a-t-elle consulté les principaux intéressés, c'est-à-dire les résidents du Devois (une centaine de chalets) qui ont choisi de venir habiter près du " lac " avec, comme but premier, la recherche de calme ?

Et bien, non seulement aucune concertation n'a jamais été envisagée mais l'argent de ces contribuables du Devois risque d'être utilisé contre leurs propres intérêts ! En outre, aucune réglementation (bruits, vitesse des véhicules etc) n'est à l'étude. Car, dans ce pays, il est toujours très difficile d'aborder les usages par le biais de règles élémentaires et, surtout, par leurs applications. De ce fait, il est courant, en " haute saison ", de noter des conflits inévitables entre usagers locaux et vacanciers de passage. Un exemple ? Ce " dialogue " entre un pêcheur et un touriste, en saison estivale. Le " trempe-cul " voulant se baigner dans le " lac " est interpelé par le pêcheur qui lui demande d'aller plus loin. Le baigneur réplique vertement en ironisant sur ce que le pêcheur peut bien encore pêcher dans ce " trou d'eau ". Echange d'injures et de noms d'oiseaux. Les deux protagonistes sont même prêts à en venir aux mains. Vive les vacances !
Par ailleurs, en été, sans règlementation, c'est un peu le règne du n'importe quoi sur un site aussi exiguë : afflux de voitures, camping-cars, quads etc, le tout générant bruit, pollution (dont celle anthropique des nappes d'eau), débordements de tous ordres (vitesse des véhicules non limitée, incivilités etc). Pourtant ce site est délimité par les parties protégées de la zone centrale du Parc National des Cévennes.


En conclusion, les résidents du Devois ne sont pas systématiquement opposés à un aménagement du " lac ". Mais celui-ci doit être intégré, raisonné, concerté et accompagné d'une réglementation, à l'image de ce qui a été fait au lac des Pises. Il n'est pas question que cet endroit se transforme en " lac saucisses/frites ". Cela, les résidents du Devois ne l'accepteront jamais. Ils emploieront tous les moyens à leur disposition pour contrebalancer les projets " économiques tous azimuts " qui leur seront imposés. Rappelons que leur Association a gagné son procès contre l'implantation d'une résidence hôtelière, il y a de cela 30 ans. Rappelons également les faits récents du même ordre survenus dans les gorges du Verdon, sur les rives du lac de Ste-Croix.

Langues d'Oc, Avril 2010


Enrichissez le débat en donnant votre opinion...adhca@live.fr



Dernière nouvelle : le causse de Camprieu est inscrit en depuis 2009 à l'Inventaire du Patrimoine géologique national, inventaire créé à la demande de la DIREN.


Une délibération du Conseil municipal de Saint-Sauveur-Camprieu du 12 juin 2009 retient toute notre attention. Nous vous demandons de lire attentivement ce document, et de nous faire part de votre opinion sur ce sujet qui, je pense, ne laissera personne indifférent.

Projet de revalorisation environnementale et paysagère du lac de Saint-Sauveur-Camprieu du 12 Juin 2009

 

RAPPEL : Le Devois est un lotissement construit par la SEMAG sous le patronage de la Préfecture du Gard et du Parc National des Cévennes pour dynamiser le « Haut Gard ». Trente ans plus tard, en 2009, c’est une réussite où plus de 100 familles ont réalisé leur modeste rêve, une résidence secondaire, et, pour quelques-uns, une résidence principale. Le Devois est un paradis pour les tout-petits, un paysage à leur échelle où la nature est toujours reine, sans mercantilisme. Nous tous, résidents tenons à ce cadre somptueux, situé dans une zone verte patrimoniale.
Or il est bien évident, pour nos élus, que les pôles touristiques de la commune de Camprieu passent par un axe Bramabiau/lac du Devois/vallée du Bonheur. Cet objectif devient de plus en plus pressant du fait de la poussée anthropique et des soucis mercantiles de certains.

 


Dans ce quartier calme et convivial, entièrement familial, ce projet de revalorisation, sensé redynamiser notre village, nous surprend et nous interpelle : aucune concertation avec les résidents ne semble avoir été envisagée.
Favoriser une plus grande fréquentation dans cet espace exiguë et fragile où les usagers ont, jusqu'à maintenant, plus ou moins su respecter un cadre unique, de par sa richesse botanique et animalière, le défigurer avec des aires de stationnements, des sous-bois aménagés, des espaces ludiques et un parcours de santé nous interroge.
En effet, cet environnement qui nous est cher ne va-t-il pas se voir défiguré ? Ce « lac » n’est en réalité que de toute petite dimension, tout au plus une retenue d’eau qui fait la joie des canards, des promeneurs, des riverains et des pêcheurs.
Les parties espaces verts communaux, internes au lotissement, sont des zones humides riches en batraciens et autres espèces protégées, animales et végétales, qui sont, grâce aux nouvelles réglementations du Parc National des Cévennes, désormais intouchables.

Nous contribuerons avec conviction à les préserver. Ces espaces n’ont besoin que d’une intervention minime de l’homme, seulement d’un petit entretien régulier. Et moindre sera l’intervention de l’homme et mieux ce sera. Nos élus semblent avoir déjà oublié qu’il y a trente ans un autre projet avait été rejeté. Faut-il leur rappeler que cette affaire était allée jusqu’au Conseil d’état et que les résidents avaient gagné leur procès ?

Cet espace se situe dans la zone périphérique et s’il inclue la vallée du Bonheur, située dans la zone cœur du Parc,  l’impact de ce projet sur l’environnement semble donc, à lui seul, assurer son échec.


Beaucoup de questions se posent.

  • Est-ce que ce projet peut réellement dynamiser notre village ? Si oui, ne faut-il pas d’abord le démontrer ? Car, dans le passé, trop de réalisations n’ont pas trouvé leur rentabilité sur le long terme. Les exemples abondent : la Maison du bois, la Maison familiale du Pont du Moulin, la salle Omnisport entre autres. Ces différents aménagements continuent à peser sur les finances de notre village.

  • A qui profite ce projet ? Quels sont les intervenants ? Quelles sont les modalités d’exécution ?

  • Lancer un projet d’un tel coût semble irraisonné. En effet, la somme, je le rappelle, est de 538 000 €. Nous allons être plus que vigilants sur ce dossier, d’autant qu’il existe des dossiers prioritaires à traiter en urgence :

  • améliorer l’adduction d’eau,
  • l’assainissement.

 

En conclusion

En raison de l’exiguïté et de la fragilité des lieux, il est indispensable que ce développement, s’il doit réellement se faire, passe par un cahier des charges, intégré et harmonieux, qui tienne compte à la fois de la réalité des problèmes écologiques et de l’avis des résidents du Devois. En conséquence, un tel projet doit absolument être soumis à une discussion publique préalable, ouverte à tous. Si aménagement il y a, celui-ci doit passer par une réglementation claire qui favorisera, en premier lieu, l’accès des piétons, pêcheurs, cyclistes, cavaliers, randonneurs mais proscrira celui des véhicules à moteur (voitures, quads, motos, camions-caravanes) autres que ceux des riverains (résidents, restaurant, ferme), du moins en période estivale. Dans cette option de conservation d’une zone verte patrimoniale, il sera, de ce fait, nécessaire d’aménager des aires de stationnement, externes au Devois, avec possibilité de récupération et de traitement des eaux usées des camions-caravanes, et avec des lieux de stockage des déchets ménagers qui ne soient plus un facteur de pollution aux abords immédiats du lac du Devois.
Par ailleurs, une réglementation concernant les nuisances sonores et la vitesse des véhicules dans le lotissement doit dorénavant être établie. Quant à l’idée d’une installation éventuelle de nouveaux lampadaires, les habitants du Devois s’y sont toujours opposés, pour des raisons évidentes.
L’aménagement moderne des berges du lac du Devois ne peut donc se réaliser qu’après une large concertation dont celle du Parc National des Cévennes et de la DDAF et la DIREN.
Dans cet esprit, les habitants du Devois sont prêts à examiner toutes propositions de projet d’aménagement des berges du lac du Devois.

Nous demandons une table ronde avec les élus, les associations, le PNC pour établir le texte d’une enquête publique, afin que tout le monde puisse s’exprimer : habitants du Devois (qui ont choisi cet endroit privilégié d’abord pour sa tranquillité et qui ne souhaitent pas être juste cantonnés au rang de simples contribuables), mais aussi aux propriétaires fonciers des parcelles voisines, pêcheurs, usagers du camping-caravaning, et habitants de la commune.

Seule une concertation avec toutes les parties concernées peut permettre de prendre une décision sur cette question qui ne va laisser personne indifférent.

Camprieu, le 24 août 2009


 

 

Association Causses-Cévennes d'action citoyenne
Avenue du Devois, Le Devois, Saint Sauveur Camprieu, 30750, tel 0467826111.
Site internet : http://www.accac.eu Email: adhca@live.fr