La trame verte et bleue



La trame verte (ou en France Trame verte et bleue) est un concept qui, dans les pays francophones, date des années 1980-1990 ; en partie issu des travaux préparatoires au sommet de la Terre de Rio (1992), de l'écologie du paysage et du projet de réseau écologique paneuropéen alors préparé par le Conseil de l'Europe.
Pour les années 1990 à 2005, cette expression couvre des réalités diverses, selon l'époque, le pays ou le domaine considérés (urbanisme, paysage, environnement, écologie urbaine et autres projets de collectivités locales, etc.).

On peut classer les trames vertes en deux catégories :

un réseau plus ou moins physiquement connecté d'espaces verts, sans exigence ou cohérence écologiques fortes, souvent structurés autour de chemins de promenades ou randonnées ;
un maillage écologique, local ou régional, dont la conception et le suivi s'appuient sur une approche scientifique et généralement accompagnée d'une cartographie SIG ainsi que d'indicateurs de résultats. Cette dernière catégorie est souvent le fait de villes, ou grandes agglomérations ou pays d'Europe du Nord. C'est le cas en France de la « trame verte et bleue française » en cours d'élaboration depuis la fin des années 1990 dans certaines régions, puis proposée à échelle nationale par le Grenelle de l'Environnement (en 2007), préparée par la loi Grenelle I, et précisée par la loi Grenelle II.

Des approches intermédiaires existent, telle que la Trame verte et bleue de Bruxelles.

Le concept de trame verte et bleue connaît un grand succès, en Europe et en France (surtout depuis les années 2000). C'est un facteur de cohérence écologique, de coopération intercommunale environnementale1, mais encore en appropriation par les habitants, élus, techniciens et collectivités. Pour cette raison, il semble mieux traduit dans les documents d'urbanisme (sur le papier) qu'appliqué à grande échelle ou à échelle fine sur le terrain, et en se heurtant parfois à des réglementations contradictoires ou jugées prioritaires2 ou à une gouvernance encore très centralisée3 qui ne facilite pas le passage des théories scientifiques de l'écologie du paysage4 à l'action de terrain, en ville, dans les campagnes ou plus encore sur et sous la mer.

Source et la suite : https://fr.wikipedia.org

Orientations nationales pour la préservation et la remise en bon état des continuités écologiques

En application des dispositions de l’article L. 371-2 du code de l’environnement, le document-cadre "Orientations nationales pour la préservation et la remise en bon état des continuités écologiques" a été élaboré, à partir des travaux du Comité opérationnel « Trame verte et bleue » mis en place dans le cadre du Grenelle de l’environnement, et en association avec le comité national "trames verte et bleue" mis en place fin 2011.

Source et la suite : http://www.developpement-durable.gouv.fr/

trame verte et bleue

Le Commissariat Général à l’investissement, l’Ademe et le Ministère de l’Ecologie proposent un appel à projet Initiative PME - Biodiversité dans le cadre du Programme Investissements d’avenir. Il a pour objectif d’accélérer le développement et le déploiement de technologies, méthodes et approches innovantes permettant la préservation et la restauration de la biodiversité. Les projets sélectionnés reçoivent une aide financière sous forme de subvention, correspondant à 50 % des dépenses éligibles du projet et pouvant aller jusqu’à 200 000   au maximum. La clôture finale de cet appel est fixée au 22 février 2016.

Source et la suite : http://www.trameverteetbleue.fr/

La trame verte et bleue, c'est quoi?

Courtoisie France Nature Environnement (FNE)

Actuellement, on constate une perte globale de la biodiversité, qui s’explique principalement par l’impact des activités humaines. Bien plus que l’artificialisation des sols, c’est la fragmentation des habitats naturels qui est problématique, car en rompant les connexions entre les espaces naturels, elle les isole les uns des autres. Par conséquent, les espèces animales et végétales ne peuvent plus se déplacer de manière optimale, ce qui est problématique, car tout comme l’Homme, elles ont besoin d’utiliser différents milieux à différents moments de la journée, de l’année ou de leur vie. Elles doivent donc se déplacer pour se nourrir, se reproduire, se reposer ou échapper à des prédateurs, ce qui ne peut se faire de manière optimale que si les milieux qu’elles utilisent sont connectés par des corridors écologiques, qui facilitent les déplacements et garantissent leur réussite. De plus, les espaces naturels petits et fragmentés sont moins accueillants pour la faune et la flore (moins de ressources sont disponibles, et les problèmes génétiques apparaissent plus fréquemment).

Aussi, la seule façon durable de stopper cette perte de biodiversité ne réside pas que dans la protection d’espèces ou d’espaces naturels, mais aussi et surtout dans le maintient de la fonctionnalité des écosystèmes, et passe donc par le maintient des connexions entre les écosystèmes semblables. La Trame Verte et Bleue vise à « enrayer le déclin de la biodiversité au travers de la préservation et de la restauration des continuités écologiques ». Elle est issue du Grenelle de l’Environnement (2007), et doit être déclinée à l’échelle régionale par des Schémas Régionaux de Cohérence Ecologiques d’ici la fin 2012. Bien qu’il semble que ce délai ne sera probablement pas respecté, des réflexions et des études ont déjà été engagées en ce sens par plusieurs acteurs (services de l’Etat, collectivités, associations…), ce qui est quand même bénéfique !

D’un point de vue plus technique, la trame verte et bleue possède deux composantes majeures : la trame verte pour les milieux terrestres, associée à la trame bleue pour les milieux aquatiques. Ensuite, différents continuums (appelés sous-trames) peuvent venir les préciser : la sous-trame forestière, la sous-trame des milieux agricoles extensifs, la sous-trame des zones humides… Ces continuums sont constitués de zones nodales et de continuités (ou corridors écologiques) qui permettent de relier les zones nodales. Des obstacles, tels que les autoroutes par exemple, viennent intersecter ces corridors et provoquer une rupture dans la trame, et empêchent par conséquent les déplacements des espèces.

Source et la suite : http://mirabel-lne.asso.fr




Association Causses-Cévennes d'action citoyenne

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