Les tourbières de Montals et de Baraque Vieille




 


Qu'est-ce qu'une tourbière ?


Il s'agit d'un milieu humide possédant une végétation productrice et accumulatrice de tourbe, selon la définition de Manneville et al., 1999. "La caractéristique commune à toutes les tourbières est la présence quasi permanente d'eau dans le sol. Cette eau appauvrie en oxygène limite l'action des micro-organismes et ralentit donc la décomposition des restes végétaux. C'est ainsi que se forme la tourbe, sur des pas de temps de plusieurs siècles à plusieurs millénaires, dans un environnement toujours humide", détaillent les auteurs. Le document liste les dégradations les plus courantes : plantations, extraction de tourbe, drainage, etc. Celles-ci ont un impact sur le fonctionnement de ces zones humides et donc sur leur capacité à fournir des services écosystémiques.


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Les milieux aquatiques et le bord des eaux

La variété des situations écologiques est à l’origine d’une grande diversité de milieux aquatiques à forte valeur patrimoniale.

Les milieux aquatiques abritent une précieuse biodiversité. La roche, le sol, le climat et les précipitations sont autant de variables écologiques, auxquelles se combinent la température et la composition de l’eau. Ce milieu naturel, zone de contact entre le sol et l’eau, est extrêmement riche sur le plan écologique.

Les eaux courantes, de la source à la rivière

Mégaphorbiaie montagnarde à Doronic La végétation strictement aquatique est composée d’algues, de mousses et de plantes à fleurs. À sec en été, les bancs de sable ou de gravier abritent de nombreux invertébrés, maillons indispensables de la chaîne alimentaire. Les ruisseaux et les rivières sont longés par une végétation herbacée luxuriante, appelée mégaphorbiaie.

Les rivières sont longées sur les berges de rideaux d’arbustes et d’arbres. Leur composition est déterminée par les crues et par la hauteur de la nappe d’eau souterraine présente dans les alluvions. En montagne, la violence des crues empêche la végétation de s’installer dans le lit des torrents, qui sont alors essentiellement rocheux. Le long des rivières à régime moins torrentiel, se développent des fourrés de saules à bois tendre, comme le saule pourpre, dont les rameaux résistent bien aux crues.

Les forêts bordant les cours d’eau ou ripisylves se déploient plus en retrait du lit, mais toujours en contact avec la nappe alluviale. Elles sont dominées par des arbres tels que l’aulne glutineux, le frêne commun, le frêne oxyphylle, le peuplier… Des espèces animales y trouvent un lieu de vie idéal : la loutre, le castor, le martin-pêcheur, le cingle plongeur, le héron cendré, nombre d’amphibiens et de reptiles.

Les pièces d’eau dormante et les lavognes

Les pièces d’eau dormante concernent principalement des mares, appelées lavognes sur les Causses, et des retenues d’eau artificielles. Seules quatre d’entre elles sont de taille relativement importante : le lac de Villefort, l’étang de Barrandon, le plan d’eau de Sainte-Cécile d’Andorge et le lac des Pises.

La flore des eaux dormantes dépend de la profondeur de l’eau. À mesure que celle-ci diminue, les végétaux aquatiques à tissu fragile, comme les renoncules aquatiques, se raréfient. Ils sont alors remplacés par les espèces à tige coriace élevées au-dessus de l’eau, dites « hélophytes », tels les massettes et le roseau. Des tapis flottants de petites lentilles d’eau s’étalent à la surface des mares ou des bassins relativement chargés en éléments nutritifs. La diversité de ces formations végétales contribue également à la richesse animale de ces milieux.

Les zones humides, pour en savoir plus :

Bulletin-n-31-de-Tourbieres-Infos

http://www.cevennes-parcnational.fr/Acces-directs/Programmes-de-recherche/Presentation-du-Bassin-Versant-du-Mont-Lozere/Zones-humides

Source : Le site du Parc National des Cévennes



Les tourbières de Montals et de Baraque Vieille

Une tourbière, par définition, est une zone humide, colonisée par la végétation, dont les conditions écologiques particulières ont permis la formation d'un sol constitué d'un dépôt de tourbe. Ces écosystèmes se caractérisent, en premier lieu, par un sol saturé en permanence d'une eau stagnante ou très peu mobile privant de l'oxygène nécessaire à leur métabolisme les micro-organismes (bactéries et champignons) responsables de la décomposition et du recyclage de la matière organique. Dans ces conditions asphyxiantes (anaérobiose), la litière végétale ne se minéralise que très lentement et très partiellement. Elle s'accumule alors, progressivement, formant un dépôt de matière organique mal ou non décomposée : la tourbe.

La CCE, Natura 2000, le Parc National des Cévennes et l'ONF se sont engagée dans la restauration de ces deux tourbières qui dans les années 70, avaient fait l'objet de reboisement (épicèa et pin à crochet) et de drainage.

Attention, il faut lire Baraque Vieille


Rapport de présentation



Etude pluridisciplinaire, cartographie et syntèse des rapports antérieurs

Olivier Jupille



Cartographie Baraque Vieille

Cartographie Baraque neuve

Cartographie Montals


Un site internet remarquable dédié aux tourbières de montagne françaises

Pôle-relais Tourbières


Inventaire des zones humides du département du Gard


Lac des Pises et montagne du Lingas

ZNIEFF de type I n° 3006-2043


Les tourbières de Montals et de Baraque Neuve





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