En
construction...
Nous
avons demandé à la DDCSPP- Hérault les documents
administratifs qui nous permettront développer ce sujet...
Montpellier
:
Au centre d'accueil de Mermoz, les premiers demandeurs d'asile arrivent
jeudi
Un bâtiment vacant a été mis à la disposition
de l'association Gammes par l'Etat. Cela porte à plus de
400 le nombre de places disponibles pour ce type d'accueil dans
l'Hérault...
Au 327, du Moulin de Semalem, derrière le lycée Mermoz
à Montpellier (Hérault), tout est prêt pour
accueillir les demandeurs dasile.
Dans cet immeuble vacant, mis à la disposition de lassociation
Gammes par lEtat, 90 personnes qui fuient les zones de guerre,
seuls ou en famille, vont sinstaller pour plusieurs mois.
Lannonce de la création de ce nouvel accueil avait
été faite il y a un an.
400 places dans lHérault
Avec louverture de ce nouveau Cada (centre daccueil
pour les demandeurs dasile), cela porte à un peu plus
de 400 places (dont environ 200 uniquement à Montpellier)
le nombre dhébergements disponibles dans le département
pour ce type daccueil. Dici la fin 2017, la préfecture
espère atteindre les 800 places.
« Face aux flux massifs, depuis deux ou trois ans, de femmes,
dhommes et denfants, qui arrivent du Proche-orient,
des côtes lybiennes, et qui espèrent trouver ici un
refuge, et bénéficier dun droit dasile,
toutes les régions doivent augmenter leur capacité
daccueil des demandeurs dasile. Cest ce que nous
faisons », explique le préfet Pierre de Pouëssel.
Un appel aux dons
Selon nos informations, les premiers demandeurs dasile devraient
arriver jeudi. Les autres devraient sinstaller dans les 45
chambres que compte ce bâtiment de trois étages, ancien
centre du ministère de lEquipement, dici le 10
octobre prochain.
Pour équiper le bâtiment, lassociation Gammes
lance un appel aux dons. La structure a besoin de matelas (en 90
cm), de denrées alimentaires, de vêtements pour adultes
et enfants, de matériel de jardinage, et délectroménager
en état de marche (micro-ondes, fours, réfrigérateurs,
TV
). Les dons peuvent être déposés directement
sur place.
Un lieu pour les futurs
migrants
Le préfet a par ailleurs indiqué que des recherches
dun lieu avaient été lancées afin daccueillir
des migrants issus de la « jungle » de Calais. Quarante
sont actuellement hébergés dans des locaux installés
sur le site de lex-gendarmerie de lavenue de Lodève,
à Montpellier.
« Ceux-là sont tous dans un processus de demande dasile.
Et lorsquils auront cette qualité, ils auront vocation
à être hébergé ici, dans ce type de Cada
», reprend Pierre de Pouëssel,.
Publié le 119.09.2016
http://www.20minutes.fr/montpellier/1927283-20160919-montpellier-centre-accueil-mermoz-premiers-demandeurs-asile-arrivent-jeudi
Un
nouveau centre daccueil de réfugiés à
Montpellier
Ce lundi 7 septembre, le préfet de lHérault
et le maire de Montpellier ont annoncé louverture prochaine
dun nouveau CADA, centre daccueil des demandeurs dasile
à Montpellier. Géré par lopérateur
GAMMES et situé près du lycée Mermoz, il pourra
accueillir soixante réfugiés. Trente autres demandeurs
dasile seront également accueillis dans dautres
logements. Une annonce qui corrobore celle de François Hollande,
hier, lors de sa conférence de presse semestrielle, daccueillir
24 000 réfugiés en France dici deux ans
Mardi 8 Septembre 2015
La
coordination des initiatives locales
La dynamique partenariale engagée dans lHérault
- Démarche initiée fin septembre entre les services
de lEtat (direction de limmigration et de lintégration
de la préfecture, DDCS, DDTM, DIRECCTE, Pôle emploi,
ARS, DASEN, etc.), lOFII, le Conseil régional et le
Conseil départemental.
- Création de 3 groupes de travail afin darticuler
les dispositifs et les possibilités dintevention de
chacun : accompagnement social, logement et éducation.
- Une rencontre avec les bailleurs sociaux est prévue le
25 novembre afin didentifier les logements vacants qui pourraient
être mobilisés.
- Une rencontre avec les associations sera organisée prochainement.
Objectif : sappuyer sur des structures du secteur associatif
afin de faciliter le suivi au plus près des publics concernés
et être le point dentrée unique des différents
volets du dispositif (intermédiation locative notamment).
Réfugiés.
La solidarité des Cévennes à Calais
Parties de lHérault, quatre jeunes femmes ont traversé
la France pour venir en aide aux exilés. Expérience
qui les a profondément marquées.
Dans la rue Jean-Jaurès, à Ganges (Hérault),
le camion à bâche grise, immatriculé en Pologne,
est trop petit. Lampleur de la collecte de vêtements
et matériaux de première nécessité,
lancée il y a à peine un mois au profit des exilés
bloqués sur la Côte dOpale a pris de court ses
organisatrices : cinq jeunes femmes, sans emploi, qui, à
limage des 2 000 manifestants qui se sont mobilisés
ce week-end à Calais en solidarité avec les réfugiés,
ont décidé de ne pas céder aux sirènes
sécuritaires de lÉtat. Mais préféré
agir malgré les tentatives de criminalisation des actions
de soutien aux femmes et hommes en quête dasile. «
Ça faisait un moment quon se disait quil fallait
faire quelque chose, raconte Nadhira quelques heures avant que leur
chargement prenne la route vers le nord. Les photos du petit Aylan
et les attentats de novembre nous ont décidés à
agir. On a pris contact avec lAuberge des migrants, à
Calais, qui nous a indiqué ce dont il y avait besoin. »
Les dons arrivent
de toute la région
Le vendredi de lentre-deux-tours des élections régionales,
Nathalie, Geneviève, Marie-Laure, Marion et Nadhira lancent
la collecte en distribuant, lors du marché hebdomadaire de
Ganges, un petit flyer. En quelques semaines, la mobilisation fait
tache dhuile. Des dons arrivent de toute la région,
du Gard, de Vaucluse, de lHérault. Des associations
relaient linformation de leur propre chef. Des commerçants
se mobilisent. La municipalité met également la main
à la poche. Un particulier prête un appartement vide
pour le stockage. Une troupe de théâtre locale offre
la recette dune de ses représentations et, le week-end
précédent le départ de la petite équipe
vers les rives de la mer du Nord, un repas festif réunit
près de 120 personnes dans les locaux dune association
voisine. Nadhira peine à trouver les mots pour exprimer à
quel point cet élan de solidarité la surprise.
« Les gens sont heureux de donner, continue-t-elle. Cest
un travail à plein temps. Trier, plier, ranger et le téléphone
qui narrêtait plus de sonner. »
En un mois, environ 1500 euros et 60 mètres cubes de matériel
ont finalement été collectés. Le jeudi 14 janvier,
à 9 heures, Nathalie, Geneviève, Marie-Laure
et Marion prennent la route en voiture. Nadhira ne part pas, mais
elle organise sur place le chargement du camion. Un tiers à
peine du fruit de cet impressionnant élan de solidarité
est acheminé vers la jungle de Calais. Il faudra faire dautres
voyages. Lorsque les quatre bonnes âmes arrivent à
Calais, le transporteur est déjà là. Le camion
est vidé dans le local de lAuberge des migrants et
elles passent leur journée à trier les affaires. Ici,
femmes, hommes et enfants, habitants du plus grand bidonville dEurope,
viennent chercher de quoi se couvrir.
Le lendemain, Nathalie et ses amies se rendent enfin dans la «
jungle » et sont affectées à la réalisation
et au service de repas. Cinq lieux de distribution sont répartis
sur tout le campement. Lassociation prépare environ
2?500 repas chauds par jour. « Et, en fin daprès-midi,
il faut faire la vaisselle, raconte Nathalie, après trois
jours passés sur place. Cest boulot boulot boulot.
» Finalement, elles nont pas vraiment de temps pour
discuter et rencontrer ces réfugiés pour lesquels
elles ont mobilisé des centaines de personnes dans leurs
villages des Cévennes méridionales. Le froid, cependant,
et ce quelles entrevoient sur place marquent leur esprit.
« Des fils barbelés et des camions de CRS encerclent
en permanence le bidonville, décrit Nathalie. En fait, on
donne à manger à des prisonniers. » Elles observent
les bulldozers qui « aplanissent » le terrain au bord
de lautoroute doù les autorités ont récemment
décidé dexpulser les exilés. Les bénévoles
sur place, « Anglais pour la plupart », aident ceux
qui le peuvent à sauver leurs cabanes pour les faire migrer
vers dautres recoins du bidonville. Tout se passe dans un
calme apparent, mais la tension est palpable. Dans la nuit de lundi
à mardi, la semaine dernière, les forces de lordre
ont fait tomber une pluie de grenades lacrymogènes sur cette
zone à évacuer. « Cette nuit-là, des
camions de lAuberge des migrants ont aussi été
caillassés, devant le local de lassociation »,
explique Marie-Laure. Samedi soir, encore, ces logiques policières
étaient à luvre. 35 personnes ont été
interpellées en marge de la manifestation pacifiste de soutien
aux habitants de la jungle. Quinze ont été placées
en garde à vue.
Lindignité
de lÉtat
La nuit venue, les quatre jeunes femmes soufflent dans un appartement,
à Boulogne-sur-Mer. « On parle beaucoup entre nous,
confie Nathalie. On a du mal à prendre conscience de ce quon
est en train de vivre. Pour linstant, on donne. On prendra
du recul en rentrant. » Mais, déjà, les réflexions
affluent face à lindignité dans laquelle lÉtat
abandonne nos semblables qui fuient la guerre et la pauvreté.
« Comment feraient-ils sans limplication de tous ces
bénévoles, pour avoir des gants, des manteaux et à
manger?? sémeut Nathalie. LÉtat a fait
installer des containers. 1?500 personnes sont concentrées
dans une zone entièrement grillagée et rien nest
prévu pour y faire à manger ou pour se laver. Les
familles concernées sont obligées de continuer à
se débrouiller avec ce qui existe dans la jungle. Cest
un non-sens
» Jeudi, Nathalie, Geneviève, Marie-Laure
et Marion ont repris la route vers le Sud. Elles vont retrouver
Nadhira et promettent de coucher sur le papier leur vécu
avant de revenir, plus tard, avec le reste du matériel collecté.
« Ça me serre la gorge de laisser toutes ces familles
là-bas, sans solution, lâche lune delles
sur le chemin du retour. Le passage vers lAngleterre est complètement
coupé. Où iront-elles après Calais?? En Bretagne??
Est-ce quon va laisser nos côtes se peupler de gens
désespérés?
Lundi,
25 Janvier, 2016 / L'Humanité / Emilien Urbach
Dix-huit
migrants de Calais sont arrivés dans la nuit à Montpellier
Une quarantaine de places ont été aménagées
dans cette ancienne caserne de gendarmerie montpelliéraine,
située sur l'avenue de Lodève.
Dix-huit migrants en provenance de Calais sont arrivés dans
la nuit du lundi 29 février à ce mardi 1er mars à
Montpellier. Ils ont été installés dans l'ancienne
caserne de gendarmerie de Celleneuve.
Dix-huit migrants en provenance de Calais sont arrivés dans
la nuit du lundi 29 février à ce mardi 1er mars à
Montpellier, annoncent nos confrères de France 3. Ils ont
été installés dans l'ancienne caserne de gendarmerie
de Celleveneuve. La préfecture doit donner plus de détails
sur cet hébergement lors d'une conférence de presse
cet après-midi.
Ce terrain accueille déjà des personnes sans-abri
Rappelons qu'une quarantaine de places ont été aménagées
dans cette ancienne caserne de gendarmerie montpelliéraine,
située sur l'avenue de Lodève. Depuis plusieurs mois,
ce terrain accueille déjà des personnes sans-abri,
à la tombée de la nuit. Une quarantaine de places
y sont ouvertes et gérées par l'association 2 choses
Lune.
Jusqu'à présent, seules quelques familles ont été
hébergées en ville, le plus souvent accueillies par
des proches. Début septembre 2015, la Ville et l'État
avaient indiqué qu'ils travaillaient sur la possibilité
de recevoir jusqu'à 90 demandeurs d'asile à Montpellier,
via une solution collective et le recours à des initiatives
individuelles.
Mise
en uvre de laccueil des réfugiés
Réunion dinformation à destination des
élus du département le 3 novembre 2015 en préfecture.
Le Président de la République a exprimé
lengagement de la France à accueillir plus de 30
000 personnes en besoin manifeste de protection. Dans lHérault,
lorganisation de cet accueil se met en place au niveau
des services de lÉtat, en lien avec les collectivités
territoriales et le secteur associatif.Dans ce cadre, Pierre
de Bousquet, préfet de la région Languedoc-Roussillon,
préfet de lHérault, a organisé hier,
mardi 3 novembre après-midi, une réunion dinformation
à ...destination des élus du département.
Kléber Arhoul, préfet coordinateur de la mise
en uvre de laccueil des réfugiés au
niveau national, est intervenu à cette occasion.Cette
réunion a permis également déchanger
sur la déclinaison du dispositif dans lHérault
par les services de lÉtat et de lOffice Français
de lImmigration et de lIntégration (OFII),
avec lappui du Conseil régional et du Conseil départemental.Pierre
de Bousquet, préfet de la région Languedoc-Roussillon,
préfet de lHérault, a tenu une conférence
de presse à l'issue de la réunion aux côtés
de Kléber Arhoul, préfet coordinateur national
pour laccueil des réfugiés, de Kléber
Mesquida, président du Conseil départemental,
et de Jean-Claude Gayssot, vice-président du Conseil
régional.
Réfugiés : des initiatives locales en Languedoc-Roussillon
L'annonce a été faite lundi de l'ouverture prochaine,
à Montpellier, d'un nouveau centre d'accueil des demandeurs
d'asile. De leur côté, les maires de certaines communes
se mobilisent.
Le projet n'est pas né cette semaine. Voilà plusieurs
mois qu'il est question d'installer un nouveau centre d'accueil
des demandeurs d'asile (Cada) à Montpellier. Mais la sinistre
actualité et le courrier du ministre de l'Intérieur
enjoignant les maires des communes volontaires pour accueillir
des réfugiés à se faire connaître (voir
notre édition du mardi 8 septembre), ont joué un
rôle d'accélérateur.
En pourparlers jusque-là, la préfecture, la Ville
de Montpellier et l'opérateur Gammes (groupement d'associations
mutualisées d'économie sociale) ont finalisé
dans l'urgence la création, dans la région, d'un
12ème centre dédié à l'accueil des
demandeurs d'asile*, qui sera opérationnel d'ici la fin
de l'année.
C'est un bâtiment de l'État, ancien centre pédagogique
du ministère de l'Équipement situé dans le
quartier Mermoz, près du lycée, qui accueillera
cette structure de 60 places. Ce pour une durée limitée,
car la Ville de Montpellier, qui s'apprête à racheter
ce bien foncier à l'État (les négociations
sont en cours), voue cet « espace précieux situé
en plein centre-ville » à une extension résidentielle
du quartier, explique le maire Philippe Saurel. Afin de «
s'associer à l'élan de solidarité national
et international », il s'est toutefois engagé à
implanter, dans un premier temps, le nouveau Cada dans ce bâtiment
« jusqu'à ce qu'un lieu approprié »
soit choisi pour le transférer, laissant le champ libre
au projet immobilier prévu. Si le site d'implantation est
donc temporaire, le centre d'accueil, lui, sera bien et bien «
pérennisé », assure Philippe Saurel.
« Il n'existait pas de Cada de cette sorte à Montpellier
jusqu'à présent, mes prédécesseurs
l'ont toujours refusé », se plaît-il à
rappeler. Pour l'heure en effet, le seul Cada existant dans la
capitale régionale, l'Astrolabe, existe sous forme d'hébergement
dans des sites dispersés. Les nouvelles capacités
d'accueil offertes par ce projet (Gammes, qui en est l'opérateur,
a sollicité l'autorisation de créer 90 places, 60
en hébergement « fixe », le reste selon le
mode actuel d'hébergement dispersé) porteront donc
à 165 le nombre de nombre de places offertes aux demandeurs
d'asile sur Montpellier.
A l'échelle de la région, on dénombre 700
places en Cada et 438 en centres d'hébergement d'urgence
(dont respectivement 205 et 75 dans l'Hérault), soit un
dispositif de 1200 places au total. « Pour 2015, nous avons
investi 10 millions d'euros dans la région pour l'accueil
et l'hébergement des demandeurs d'asile », insiste
le préfet de Région (et de l'Hérault) Pierre
de Bousquet, qui souligne « un effort très important
sur le plan financier ». A l'heure qu'il est, la préfecture
dénombre 800 demandeurs d'asile en Languedoc-Roussillon
depuis le début de l'année. « On en attend
environ 1100 à la fin de l'année, soit une forte
progression par rapport à 2014 où ils étaient
815 », commente le préfet. Des demandeurs d'asile
principalement ukrainiens, albanais et russes dans la région
(les Syriens arrivent en 4ème position) dont environ 20%
seulement obtiennent le statut de réfugiés. «
Il est fort probable que si le nombre de Syriens continue à
progresser, le nombre de réfugiés statutaires augmentera
», estime Pierre de Bousquet.
Pour le moment, et pour prolonger l'élan né ces
derniers jours, la préfecture compte s'employer à
« stimuler les volontés locales ». Questionné
sur d'éventuelles autres initiatives solidaires, le maire
de Montpellier s'est quant à lui engagé à
« solliciter les maires de la Métropole » -
dont certains comme Jean-Pierre Grand, sénateur-maire («
Les Républicains ») de Castelnau-le-Lez, se sont
déjà manifestés - et à « donner
davantage d'argent aux associations qui travaillent dans ce domaine
».
* 3 dans l'Hérault (1 à Montpellier, 2 à
Béziers) ; 3 dans le Gard (2 à Nîmes 1 à
Alès) ; 2 dans les Pyrénées-Orientales ;
2 dans d'Aude ; 1 en Lozère.
20 % des
maires de l'Hérault candidats à l'accueil des
réfugiés syriens dès maintenant
Kléber Arouhl, préfet chargé
de l'accueil des réfugiés et Pierre de Bousquet,
préfet de l'Hérault ont reçu les maires
volontaires de l'Hérault. Il s'agit de recenser les
logements pérennes disponibles. Un millier de réfugiés
pourraient venir vivre en Languedoc-Roussillon, d'ici deux
ans.
Kléber Arouhl, préfet chargé
de l'accueil des réfugiés et Pierre de Bousquet,
préfet de l'Hérault ont reçu les maires
volontaires de l'Hérault. Il s'agit de recenser les
logements pérennes disponibles. Un millier de réfugiés
pourraient venir vivre en Languedoc-Roussillon, d'ici deux
ans.
Il sagit de trouver dans lHérault
des logements pérennes pour des réfugiés
syriens qui possèdent déjà le statut
de réfugiés et qui ont vocation à rester,
à vivre ici, en attendant la fin de la guerre.
"5 190 places sont déjà recensées
en France" selon Kléber Arhoul, le préfet
chargé au niveau national de l'accueil de ces réfugiés.
Des places trouvées en région parisienne mais
aussi en Bourgogne ou en Champagne-Ardenne.
Le
Languedoc-Roussillon région candidate
Une soixantaine de maires de lHérault
sont venus poser des questions car il faut loger ces réfugiés,
scolariser leur enfants et leur trouver des emplois.
Faut-il privilégier les grandes agglomérations
de la région ? Les maires ruraux de l'Hérault
ne veulent pas être en reste, ils ont fait valoir lors
de la réunion en préfecture, la qualité
de laccueil de leurs petites communes.
1
000 euros par réfugié
Ces élus ont obtenu aussi le montant
des aides octroyées : ce sera 1000 euros par réfugié
et par an pour une commune, 330 euros pour les associations.
Les lycées qui accueilleront des enfants seront aussi
aidés financièrement. Les centres d'asiles aussi.
Quand
?
Les premiers réfugiés sont arrivés
dans lAude hier, 2 novembre 2015.
Dans lHérault, on parle du 8 novembre pour l'installation
de quelques dizaines de réfugiés mais il est
aussi question d'une nouvelle arrivée de migrants en
provenance de la jungle de Calais, "des hommes qui y
sont restés trop longtemps" selon le prefet de
l'Hérault.
Difficile de donner un chiffre car la préfecture ne
veut pas parler de quotas tout dépendra des propositions
des maires.
On peut avancer un millier de personnes au total d'ici deux
ans. Et selon le conseiller régional Jean-Claude Gayssot
: "il faut casser les fantasmes, les craintes : ce sont
des réfugiés pourchassés qui fuient un
pays en guerre. Que sont ces dizaines de personnes en comparaison
des 3 millions d'habitants de la région? ".
La question dun accueil à deux
vitesses par rapport à tous les mal logés de
la région a bien sûr été posée.
Réponse du préfet de lHérault Pierre
de Bousquet.
Un millier de réfugiés accueilli
en Languedoc-Roussillo,
Le préfet de l'Hérault Pierre
de Bousquet a présenté le dispositif d'accueil
qui n'est pas en concurrence avec les autres aides au logement.
Les
propriétaires privés aussi
Les propriétaires privés peuvent
eux aussi se porter candidats en écrivant à
ladresse mail : pref-accueil-refugiés@hérault.gouv.fr
Ils recevront une aide financière du même montant
que celle des communes.
Réfugiés : des initiatives
locales en Languedoc-Roussillon
L'annonce a été faite lundi
de l'ouverture prochaine, à Montpellier, d'un nouveau
centre d'accueil des demandeurs d'asile. De leur côté,
les maires de certaines communes se mobilisent.
Le projet n'est pas né cette semaine.
Voilà plusieurs mois qu'il est question d'installer
un nouveau centre d'accueil des demandeurs d'asile (Cada)
à Montpellier. Mais la sinistre actualité et
le courrier du ministre de l'Intérieur enjoignant les
maires des communes volontaires pour accueillir des réfugiés
à se faire connaître (voir notre édition
du mardi 8 septembre), ont joué un rôle d'accélérateur.
En pourparlers jusque-là, la préfecture,
la Ville de Montpellier et l'opérateur Gammes (groupement
d'associations mutualisées d'économie sociale)
ont finalisé dans l'urgence la création, dans
la région, d'un 12ème centre dédié
à l'accueil des demandeurs d'asile*, qui sera opérationnel
d'ici la fin de l'année.
C'est un bâtiment de l'État, ancien
centre pédagogique du ministère de l'Équipement
situé dans le quartier Mermoz, près du lycée,
qui accueillera cette structure de 60 places. Ce pour une
durée limitée, car la Ville de Montpellier,
qui s'apprête à racheter ce bien foncier à
l'État (les négociations sont en cours), voue
cet « espace précieux situé en plein centre-ville
» à une extension résidentielle du quartier,
explique le maire Philippe Saurel. Afin de « s'associer
à l'élan de solidarité national et international
», il s'est toutefois engagé à implanter,
dans un premier temps, le nouveau Cada dans ce bâtiment
« jusqu'à ce qu'un lieu approprié »
soit choisi pour le transférer, laissant le champ libre
au projet immobilier prévu. Si le site d'implantation
est donc temporaire, le centre d'accueil, lui, sera bien et
bien « pérennisé », assure Philippe
Saurel.
« Il n'existait pas de Cada de cette sorte
à Montpellier jusqu'à présent, mes prédécesseurs
l'ont toujours refusé », se plaît-il à
rappeler. Pour l'heure en effet, le seul Cada existant dans
la capitale régionale, l'Astrolabe, existe sous forme
d'hébergement dans des sites dispersés. Les
nouvelles capacités d'accueil offertes par ce projet
(Gammes, qui en est l'opérateur, a sollicité
l'autorisation de créer 90 places, 60 en hébergement
« fixe », le reste selon le mode actuel d'hébergement
dispersé) porteront donc à 165 le nombre de
nombre de places offertes aux demandeurs d'asile sur Montpellier.
A l'échelle de la région, on dénombre
700 places en Cada et 438 en centres d'hébergement
d'urgence (dont respectivement 205 et 75 dans l'Hérault),
soit un dispositif de 1200 places au total. « Pour 2015,
nous avons investi 10 millions d'euros dans la région
pour l'accueil et l'hébergement des demandeurs d'asile
», insiste le préfet de Région (et de
l'Hérault) Pierre de Bousquet, qui souligne «
un effort très important sur le plan financier ».
A l'heure qu'il est, la préfecture dénombre
800 demandeurs d'asile en Languedoc-Roussillon depuis le début
de l'année. « On en attend environ 1100 à
la fin de l'année, soit une forte progression par rapport
à 2014 où ils étaient 815 », commente
le préfet. Des demandeurs d'asile principalement ukrainiens,
albanais et russes dans la région (les Syriens arrivent
en 4ème position) dont environ 20% seulement obtiennent
le statut de réfugiés. « Il est fort probable
que si le nombre de Syriens continue à progresser,
le nombre de réfugiés statutaires augmentera
», estime Pierre de Bousquet.
FR3
/ Par Laurence Creusot, 04 novembre 2015
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Centre d'accueil
de demandeurs d'asile en région Languedoc-Roussillon
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