L'acceuil de réfugiés dans l'Hérault

 

 

En construction...

 

Nous avons demandé à la DDCSPP- Hérault les documents administratifs qui nous permettront développer ce sujet...


Montpellier :
Au centre d'accueil de Mermoz, les premiers demandeurs d'asile arrivent jeudi

Un bâtiment vacant a été mis à la disposition de l'association Gammes par l'Etat. Cela porte à plus de 400 le nombre de places disponibles pour ce type d'accueil dans l'Hérault...

Au 327, du Moulin de Semalem, derrière le lycée Mermoz à Montpellier (Hérault), tout est prêt pour accueillir les demandeurs d’asile.

Dans cet immeuble vacant, mis à la disposition de l’association Gammes par l’Etat, 90 personnes qui fuient les zones de guerre, seuls ou en famille, vont s’installer pour plusieurs mois. L’annonce de la création de ce nouvel accueil avait été faite il y a un an.

400 places dans l’Hérault

Avec l’ouverture de ce nouveau Cada (centre d’accueil pour les demandeurs d’asile), cela porte à un peu plus de 400 places (dont environ 200 uniquement à Montpellier) le nombre d’hébergements disponibles dans le département pour ce type d’accueil. D’ici la fin 2017, la préfecture espère atteindre les 800 places.

« Face aux flux massifs, depuis deux ou trois ans, de femmes, d’hommes et d’enfants, qui arrivent du Proche-orient, des côtes lybiennes, et qui espèrent trouver ici un refuge, et bénéficier d’un droit d’asile, toutes les régions doivent augmenter leur capacité d’accueil des demandeurs d’asile. C’est ce que nous faisons », explique le préfet Pierre de Pouëssel.

Un appel aux dons

Selon nos informations, les premiers demandeurs d’asile devraient arriver jeudi. Les autres devraient s’installer dans les 45 chambres que compte ce bâtiment de trois étages, ancien centre du ministère de l’Equipement, d’ici le 10 octobre prochain.

Pour équiper le bâtiment, l’association Gammes lance un appel aux dons. La structure a besoin de matelas (en 90 cm), de denrées alimentaires, de vêtements pour adultes et enfants, de matériel de jardinage, et d’électroménager en état de marche (micro-ondes, fours, réfrigérateurs, TV…). Les dons peuvent être déposés directement sur place.

Un lieu pour les futurs migrants

Le préfet a par ailleurs indiqué que des recherches d’un lieu avaient été lancées afin d’accueillir des migrants issus de la « jungle » de Calais. Quarante sont actuellement hébergés dans des locaux installés sur le site de l’ex-gendarmerie de l’avenue de Lodève, à Montpellier.

« Ceux-là sont tous dans un processus de demande d’asile. Et lorsqu’ils auront cette qualité, ils auront vocation à être hébergé ici, dans ce type de Cada », reprend Pierre de Pouëssel,.


Publié le 119.09.2016

http://www.20minutes.fr/montpellier/1927283-20160919-montpellier-centre-accueil-mermoz-premiers-demandeurs-asile-arrivent-jeudi


Un nouveau centre d’accueil de réfugiés à Montpellier

Ce lundi 7 septembre, le préfet de l’Hérault et le maire de Montpellier ont annoncé l’ouverture prochaine d’un nouveau CADA, centre d’accueil des demandeurs d’asile à Montpellier. Géré par l’opérateur GAMMES et situé près du lycée Mermoz, il pourra accueillir soixante réfugiés. Trente autres demandeurs d’asile seront également accueillis dans d’autres logements. Une annonce qui corrobore celle de François Hollande, hier, lors de sa conférence de presse semestrielle, d’accueillir 24 000 réfugiés en France d’ici deux ans

Mardi 8 Septembre 2015


La coordination des initiatives locales

La dynamique partenariale engagée dans l’Hérault

- Démarche initiée fin septembre entre les services de l’Etat (direction de l’immigration et de l’intégration de la préfecture, DDCS, DDTM, DIRECCTE, Pôle emploi, ARS, DASEN, etc.), l’OFII, le Conseil régional et le Conseil départemental.

- Création de 3 groupes de travail afin d’articuler les dispositifs et les possibilités d’intevention de chacun : accompagnement social, logement et éducation.

- Une rencontre avec les bailleurs sociaux est prévue le 25 novembre afin d’identifier les logements vacants qui pourraient être mobilisés.

- Une rencontre avec les associations sera organisée prochainement.

Objectif : s’appuyer sur des structures du secteur associatif afin de faciliter le suivi au plus près des publics concernés et être le point d’entrée unique des différents volets du dispositif (intermédiation locative notamment).


Réfugiés. La solidarité des Cévennes à Calais


Parties de l’Hérault, quatre jeunes femmes ont traversé la France pour venir en aide aux exilés. Expérience qui les a profondément marquées.

Dans la rue Jean-Jaurès, à Ganges (Hérault), le camion à bâche grise, immatriculé en Pologne, est trop petit. L’ampleur de la collecte de vêtements et matériaux de première nécessité, lancée il y a à peine un mois au profit des exilés bloqués sur la Côte d’Opale a pris de court ses organisatrices : cinq jeunes femmes, sans emploi, qui, à l’image des 2 000 manifestants qui se sont mobilisés ce week-end à Calais en solidarité avec les réfugiés, ont décidé de ne pas céder aux sirènes sécuritaires de l’État. Mais préféré agir malgré les tentatives de criminalisation des actions de soutien aux femmes et hommes en quête d’asile. « Ça faisait un moment qu’on se disait qu’il fallait faire quelque chose, raconte Nadhira quelques heures avant que leur chargement prenne la route vers le nord. Les photos du petit Aylan et les attentats de novembre nous ont décidés à agir. On a pris contact avec l’Auberge des migrants, à Calais, qui nous a indiqué ce dont il y avait besoin. »

Les dons arrivent de toute la région

Le vendredi de l’entre-deux-tours des élections régionales, Nathalie, Geneviève, Marie-Laure, Marion et Nadhira lancent la collecte en distribuant, lors du marché hebdomadaire de Ganges, un petit flyer. En quelques semaines, la mobilisation fait tache d’huile. Des dons arrivent de toute la région, du Gard, de Vaucluse, de l’Hérault. Des associations relaient l’information de leur propre chef. Des commerçants se mobilisent. La municipalité met également la main à la poche. Un particulier prête un appartement vide pour le stockage. Une troupe de théâtre locale offre la recette d’une de ses représentations et, le week-end précédent le départ de la petite équipe vers les rives de la mer du Nord, un repas festif réunit près de 120 personnes dans les locaux d’une association voisine. Nadhira peine à trouver les mots pour exprimer à quel point cet élan de solidarité l’a surprise. « Les gens sont heureux de donner, continue-t-elle. C’est un travail à plein temps. Trier, plier, ranger et le téléphone qui n’arrêtait plus de sonner. »

En un mois, environ 1500 euros et 60 mètres cubes de matériel ont finalement été collectés. Le jeudi 14 janvier, à 9 heures, Nathalie, ­Geneviève, Marie-Laure et Marion prennent la route en voiture. Nadhira ne part pas, mais elle organise sur place le chargement du ­camion. Un tiers à peine du fruit de cet impressionnant élan de solidarité est acheminé vers la jungle de Calais. Il faudra faire d’autres voyages. Lorsque les quatre bonnes âmes arrivent à Calais, le transporteur est déjà là. Le camion est vidé dans le local de l’Auberge des migrants et elles passent leur journée à trier les affaires. Ici, femmes, hommes et enfants, habitants du plus grand bidonville d’Europe, viennent chercher de quoi se couvrir.

Le lendemain, Nathalie et ses amies se rendent enfin dans la « jungle » et sont affectées à la réalisation et au service de repas. Cinq lieux de distribution sont répartis sur tout le campement. L’association prépare environ 2?500 repas chauds par jour. « Et, en fin d’après-midi, il faut faire la vaisselle, raconte Nathalie, après trois jours passés sur place. C’est boulot boulot boulot. » Finalement, elles n’ont pas vraiment de temps pour discuter et rencontrer ces ­réfugiés pour lesquels elles ont mobilisé des centaines de personnes dans leurs villages des Cévennes méridionales. Le froid, cependant, et ce qu’elles entrevoient sur place marquent leur esprit. « Des fils barbelés et des camions de CRS encerclent en permanence le bidonville, décrit Nathalie. En fait, on donne à manger à des prisonniers. » Elles observent les bulldozers qui « aplanissent » le terrain au bord de l’autoroute d’où les autorités ont récemment décidé d’expulser les exilés. Les bénévoles sur place, « Anglais pour la plupart », aident ceux qui le peuvent à sauver leurs cabanes pour les faire migrer vers d’autres recoins du bidonville. Tout se passe dans un calme apparent, mais la tension est palpable. Dans la nuit de lundi à mardi, la semaine dernière, les forces de l’ordre ont fait tomber une pluie de grenades lacrymogènes sur cette zone à évacuer. « Cette nuit-là, des camions de l’Auberge des migrants ont aussi été caillassés, devant le local de l’association », explique Marie-Laure. Samedi soir, encore, ces logiques policières étaient à l’œuvre. 35 personnes ont été interpellées en marge de la manifestation pacifiste de soutien aux habitants de la jungle. Quinze ont été placées en garde à vue.

L’indignité de l’État

La nuit venue, les quatre jeunes femmes soufflent dans un appartement, à Boulogne-sur-Mer. « On parle beaucoup entre nous, confie Nathalie. On a du mal à prendre conscience de ce qu’on est en train de vivre. Pour l’instant, on donne. On prendra du recul en rentrant. » Mais, déjà, les réflexions affluent face à l’indignité dans laquelle l’État abandonne nos semblables qui fuient la guerre et la pauvreté. « Comment feraient-ils sans l’implication de tous ces bénévoles, pour avoir des gants, des manteaux et à manger?? s’émeut Nathalie. L’État a fait installer des containers. 1?500 personnes sont concentrées dans une zone entièrement grillagée et rien n’est prévu pour y faire à manger ou pour se laver. Les familles concernées sont obligées de continuer à se débrouiller avec ce qui existe dans la jungle. C’est un non-sens… » Jeudi, Nathalie, Geneviève, Marie-Laure et Marion ont repris la route vers le Sud. Elles vont retrouver Nadhira et promettent de coucher sur le papier leur vécu avant de revenir, plus tard, avec le reste du matériel collecté. « Ça me serre la gorge de laisser toutes ces familles là-bas, sans ­solution, lâche l’une d’elles sur le chemin du retour. Le passage vers l’Angleterre est complètement coupé. Où iront-elles après Calais?? En Bretagne?? Est-ce qu’on va laisser nos côtes se peupler de gens désespérés?

Lundi, 25 Janvier, 2016 / L'Humanité / Emilien Urbach


Dix-huit migrants de Calais sont arrivés dans la nuit à Montpellier

Une quarantaine de places ont été aménagées dans cette ancienne caserne de gendarmerie montpelliéraine, située sur l'avenue de Lodève.

Dix-huit migrants en provenance de Calais sont arrivés dans la nuit du lundi 29 février à ce mardi 1er mars à Montpellier. Ils ont été installés dans l'ancienne caserne de gendarmerie de Celleneuve.

Dix-huit migrants en provenance de Calais sont arrivés dans la nuit du lundi 29 février à ce mardi 1er mars à Montpellier, annoncent nos confrères de France 3. Ils ont été installés dans l'ancienne caserne de gendarmerie de Celleveneuve. La préfecture doit donner plus de détails sur cet hébergement lors d'une conférence de presse cet après-midi.
Ce terrain accueille déjà des personnes sans-abri

Rappelons qu'une quarantaine de places ont été aménagées dans cette ancienne caserne de gendarmerie montpelliéraine, située sur l'avenue de Lodève. Depuis plusieurs mois, ce terrain accueille déjà des personnes sans-abri, à la tombée de la nuit. Une quarantaine de places y sont ouvertes et gérées par l'association 2 choses Lune.

Jusqu'à présent, seules quelques familles ont été hébergées en ville, le plus souvent accueillies par des proches. Début septembre 2015, la Ville et l'État avaient indiqué qu'ils travaillaient sur la possibilité de recevoir jusqu'à 90 demandeurs d'asile à Montpellier, via une solution collective et le recours à des initiatives individuelles.


Mise en œuvre de l’accueil des réfugiés


Réunion d’information à destination des élus du département le 3 novembre 2015 en préfecture. Le Président de la République a exprimé l’engagement de la France à accueillir plus de 30 000 personnes en besoin manifeste de protection. Dans l’Hérault, l’organisation de cet accueil se met en place au niveau des services de l’État, en lien avec les collectivités territoriales et le secteur associatif.Dans ce cadre, Pierre de Bousquet, préfet de la région Languedoc-Roussillon, préfet de l’Hérault, a organisé hier, mardi 3 novembre après-midi, une réunion d’information à ...destination des élus du département.

Kléber Arhoul, préfet coordinateur de la mise en œuvre de l’accueil des réfugiés au niveau national, est intervenu à cette occasion.Cette réunion a permis également d’échanger sur la déclinaison du dispositif dans l’Hérault par les services de l’État et de l’Office Français de l’Immigration et de l’Intégration (OFII), avec l’appui du Conseil régional et du Conseil départemental.Pierre de Bousquet, préfet de la région Languedoc-Roussillon, préfet de l’Hérault, a tenu une conférence de presse à l'issue de la réunion aux côtés de Kléber Arhoul, préfet coordinateur national pour l’accueil des réfugiés, de Kléber Mesquida, président du Conseil départemental, et de Jean-Claude Gayssot, vice-président du Conseil régional.



Réfugiés : des initiatives locales en Languedoc-Roussillon



L'annonce a été faite lundi de l'ouverture prochaine, à Montpellier, d'un nouveau centre d'accueil des demandeurs d'asile. De leur côté, les maires de certaines communes se mobilisent.

Le projet n'est pas né cette semaine. Voilà plusieurs mois qu'il est question d'installer un nouveau centre d'accueil des demandeurs d'asile (Cada) à Montpellier. Mais la sinistre actualité et le courrier du ministre de l'Intérieur enjoignant les maires des communes volontaires pour accueillir des réfugiés à se faire connaître (voir notre édition du mardi 8 septembre), ont joué un rôle d'accélérateur.

En pourparlers jusque-là, la préfecture, la Ville de Montpellier et l'opérateur Gammes (groupement d'associations mutualisées d'économie sociale) ont finalisé dans l'urgence la création, dans la région, d'un 12ème centre dédié à l'accueil des demandeurs d'asile*, qui sera opérationnel d'ici la fin de l'année.

C'est un bâtiment de l'État, ancien centre pédagogique du ministère de l'Équipement situé dans le quartier Mermoz, près du lycée, qui accueillera cette structure de 60 places. Ce pour une durée limitée, car la Ville de Montpellier, qui s'apprête à racheter ce bien foncier à l'État (les négociations sont en cours), voue cet « espace précieux situé en plein centre-ville » à une extension résidentielle du quartier, explique le maire Philippe Saurel. Afin de « s'associer à l'élan de solidarité national et international », il s'est toutefois engagé à implanter, dans un premier temps, le nouveau Cada dans ce bâtiment « jusqu'à ce qu'un lieu approprié » soit choisi pour le transférer, laissant le champ libre au projet immobilier prévu. Si le site d'implantation est donc temporaire, le centre d'accueil, lui, sera bien et bien « pérennisé », assure Philippe Saurel.

« Il n'existait pas de Cada de cette sorte à Montpellier jusqu'à présent, mes prédécesseurs l'ont toujours refusé », se plaît-il à rappeler. Pour l'heure en effet, le seul Cada existant dans la capitale régionale, l'Astrolabe, existe sous forme d'hébergement dans des sites dispersés. Les nouvelles capacités d'accueil offertes par ce projet (Gammes, qui en est l'opérateur, a sollicité l'autorisation de créer 90 places, 60 en hébergement « fixe », le reste selon le mode actuel d'hébergement dispersé) porteront donc à 165 le nombre de nombre de places offertes aux demandeurs d'asile sur Montpellier.

A l'échelle de la région, on dénombre 700 places en Cada et 438 en centres d'hébergement d'urgence (dont respectivement 205 et 75 dans l'Hérault), soit un dispositif de 1200 places au total. « Pour 2015, nous avons investi 10 millions d'euros dans la région pour l'accueil et l'hébergement des demandeurs d'asile », insiste le préfet de Région (et de l'Hérault) Pierre de Bousquet, qui souligne « un effort très important sur le plan financier ». A l'heure qu'il est, la préfecture dénombre 800 demandeurs d'asile en Languedoc-Roussillon depuis le début de l'année. « On en attend environ 1100 à la fin de l'année, soit une forte progression par rapport à 2014 où ils étaient 815 », commente le préfet. Des demandeurs d'asile principalement ukrainiens, albanais et russes dans la région (les Syriens arrivent en 4ème position) dont environ 20% seulement obtiennent le statut de réfugiés. « Il est fort probable que si le nombre de Syriens continue à progresser, le nombre de réfugiés statutaires augmentera », estime Pierre de Bousquet.

Pour le moment, et pour prolonger l'élan né ces derniers jours, la préfecture compte s'employer à « stimuler les volontés locales ». Questionné sur d'éventuelles autres initiatives solidaires, le maire de Montpellier s'est quant à lui engagé à « solliciter les maires de la Métropole » - dont certains comme Jean-Pierre Grand, sénateur-maire (« Les Républicains ») de Castelnau-le-Lez, se sont déjà manifestés - et à « donner davantage d'argent aux associations qui travaillent dans ce domaine ».

* 3 dans l'Hérault (1 à Montpellier, 2 à Béziers) ; 3 dans le Gard (2 à Nîmes 1 à Alès) ; 2 dans les Pyrénées-Orientales ; 2 dans d'Aude ; 1 en Lozère.



20 % des maires de l'Hérault candidats à l'accueil des réfugiés syriens dès maintenant

Kléber Arouhl, préfet chargé de l'accueil des réfugiés et Pierre de Bousquet, préfet de l'Hérault ont reçu les maires volontaires de l'Hérault. Il s'agit de recenser les logements pérennes disponibles. Un millier de réfugiés pourraient venir vivre en Languedoc-Roussillon, d'ici deux ans.

Kléber Arouhl, préfet chargé de l'accueil des réfugiés et Pierre de Bousquet, préfet de l'Hérault ont reçu les maires volontaires de l'Hérault. Il s'agit de recenser les logements pérennes disponibles. Un millier de réfugiés pourraient venir vivre en Languedoc-Roussillon, d'ici deux ans.

Il s’agit de trouver dans l’Hérault des logements pérennes pour des réfugiés syriens qui possèdent déjà le statut de réfugiés et qui ont vocation à rester, à vivre ici, en attendant la fin de la guerre.
"5 190 places sont déjà recensées en France" selon Kléber Arhoul, le préfet chargé au niveau national de l'accueil de ces réfugiés. Des places trouvées en région parisienne mais aussi en Bourgogne ou en Champagne-Ardenne.

Le Languedoc-Roussillon région candidate

Une soixantaine de maires de l’Hérault sont venus poser des questions car il faut loger ces réfugiés, scolariser leur enfants et leur trouver des emplois.
Faut-il privilégier les grandes agglomérations de la région ? Les maires ruraux de l'Hérault ne veulent pas être en reste, ils ont fait valoir lors de la réunion en préfecture, la qualité de l’accueil de leurs petites communes.

1 000 euros par réfugié

Ces élus ont obtenu aussi le montant des aides octroyées : ce sera 1000 euros par réfugié et par an pour une commune, 330 euros pour les associations. Les lycées qui accueilleront des enfants seront aussi aidés financièrement. Les centres d'asiles aussi.

Quand ?

Les premiers réfugiés sont arrivés dans l’Aude hier, 2 novembre 2015.
Dans l’Hérault, on parle du 8 novembre pour l'installation de quelques dizaines de réfugiés mais il est aussi question d'une nouvelle arrivée de migrants en provenance de la jungle de Calais, "des hommes qui y sont restés trop longtemps" selon le prefet de l'Hérault.
Difficile de donner un chiffre car la préfecture ne veut pas parler de quotas tout dépendra des propositions des maires.
On peut avancer un millier de personnes au total d'ici deux ans. Et selon le conseiller régional Jean-Claude Gayssot : "il faut casser les fantasmes, les craintes : ce sont des réfugiés pourchassés qui fuient un pays en guerre. Que sont ces dizaines de personnes en comparaison des 3 millions d'habitants de la région? ".

La question d’un accueil à deux vitesses par rapport à tous les mal logés de la région a bien sûr été posée. Réponse du préfet de l’Hérault Pierre de Bousquet.

Un millier de réfugiés accueilli en Languedoc-Roussillo,

Le préfet de l'Hérault Pierre de Bousquet a présenté le dispositif d'accueil qui n'est pas en concurrence avec les autres aides au logement.

Les propriétaires privés aussi

Les propriétaires privés peuvent eux aussi se porter candidats en écrivant à l’adresse mail : pref-accueil-refugiés@hérault.gouv.fr
Ils recevront une aide financière du même montant que celle des communes.

Réfugiés : des initiatives locales en Languedoc-Roussillon

L'annonce a été faite lundi de l'ouverture prochaine, à Montpellier, d'un nouveau centre d'accueil des demandeurs d'asile. De leur côté, les maires de certaines communes se mobilisent.

Le projet n'est pas né cette semaine. Voilà plusieurs mois qu'il est question d'installer un nouveau centre d'accueil des demandeurs d'asile (Cada) à Montpellier. Mais la sinistre actualité et le courrier du ministre de l'Intérieur enjoignant les maires des communes volontaires pour accueillir des réfugiés à se faire connaître (voir notre édition du mardi 8 septembre), ont joué un rôle d'accélérateur.

En pourparlers jusque-là, la préfecture, la Ville de Montpellier et l'opérateur Gammes (groupement d'associations mutualisées d'économie sociale) ont finalisé dans l'urgence la création, dans la région, d'un 12ème centre dédié à l'accueil des demandeurs d'asile*, qui sera opérationnel d'ici la fin de l'année.

C'est un bâtiment de l'État, ancien centre pédagogique du ministère de l'Équipement situé dans le quartier Mermoz, près du lycée, qui accueillera cette structure de 60 places. Ce pour une durée limitée, car la Ville de Montpellier, qui s'apprête à racheter ce bien foncier à l'État (les négociations sont en cours), voue cet « espace précieux situé en plein centre-ville » à une extension résidentielle du quartier, explique le maire Philippe Saurel. Afin de « s'associer à l'élan de solidarité national et international », il s'est toutefois engagé à implanter, dans un premier temps, le nouveau Cada dans ce bâtiment « jusqu'à ce qu'un lieu approprié » soit choisi pour le transférer, laissant le champ libre au projet immobilier prévu. Si le site d'implantation est donc temporaire, le centre d'accueil, lui, sera bien et bien « pérennisé », assure Philippe Saurel.

« Il n'existait pas de Cada de cette sorte à Montpellier jusqu'à présent, mes prédécesseurs l'ont toujours refusé », se plaît-il à rappeler. Pour l'heure en effet, le seul Cada existant dans la capitale régionale, l'Astrolabe, existe sous forme d'hébergement dans des sites dispersés. Les nouvelles capacités d'accueil offertes par ce projet (Gammes, qui en est l'opérateur, a sollicité l'autorisation de créer 90 places, 60 en hébergement « fixe », le reste selon le mode actuel d'hébergement dispersé) porteront donc à 165 le nombre de nombre de places offertes aux demandeurs d'asile sur Montpellier.

A l'échelle de la région, on dénombre 700 places en Cada et 438 en centres d'hébergement d'urgence (dont respectivement 205 et 75 dans l'Hérault), soit un dispositif de 1200 places au total. « Pour 2015, nous avons investi 10 millions d'euros dans la région pour l'accueil et l'hébergement des demandeurs d'asile », insiste le préfet de Région (et de l'Hérault) Pierre de Bousquet, qui souligne « un effort très important sur le plan financier ». A l'heure qu'il est, la préfecture dénombre 800 demandeurs d'asile en Languedoc-Roussillon depuis le début de l'année. « On en attend environ 1100 à la fin de l'année, soit une forte progression par rapport à 2014 où ils étaient 815 », commente le préfet. Des demandeurs d'asile principalement ukrainiens, albanais et russes dans la région (les Syriens arrivent en 4ème position) dont environ 20% seulement obtiennent le statut de réfugiés. « Il est fort probable que si le nombre de Syriens continue à progresser, le nombre de réfugiés statutaires augmentera », estime Pierre de Bousquet.

FR3 / Par Laurence Creusot, 04 novembre 2015


Association Causses-Cévennes d'action citoyenne
Avenue du Devois, Le Devois, Saint Sauveur Camprieu, 30750, tel 0467826111.
Site internet : http://www.adhca.com, http://www.accac.eu Email: adhca@live.fr , accac@free.fr

 





 


 





 

 









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La presse





 


Centre d'accueil de demandeurs d'asile en région Languedoc-Roussillon




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