Parc photovoltaïque d'Aigaliers
5 années de travail et de procédures administratives !
Cest au début de lannée 2009 que le Conseil Municipal a commencé à étudier la possibilité dimplanter un parc photovoltaïque sur la commune. Pourquoi et comment avons-nous envisagé un tel projet sur la commune ? A lheure où les dotations de lEtat et les subventions aux collectivités samenuisent, il est de plus en plus indispensable de créer nos propres capacités financières issues de notre territoire.
parc photovoltaïque en construction
parc photovoltaïque en construction : janvier 2015Aigaliers a la chance de posséder un large territoire au Nord de la commune, qui nous offre lopportunité de développer une activité référencée dans le Développement Durable, préconisée par « Le Grenelle de lEnvironnement ». Ces nouvelles ressources financières, conséquentes sur une longue durée (25 ans) permettront à la commune dinvestir pour préserver et améliorer la qualité de vie en augmentant les services à la population, notamment pour acquérir des réserves foncières dont la commune est dépourvue pour améliorer et renforcer les réseaux vétustes (enfouissement, mise en discrétion) pour embellir et sécuriser la circulation au cur des hameaux réhabiliter lancien presbytère, rénover les bâtiments communaux et soutenir et aider davantage financièrement les associations de la commune
Après sêtre mobilisé et opposé à lexploitation dune carrière dargile dans la plaine agricole au sud dAigaliers, après avoir refusé les propositions de diverses sociétés pour linstallation déoliennes, le Conseil Municipal a considéré que la commune présentait de nombreux atouts pour accueillir un parc photovoltaïque. Le Conseil a recueilli lavis de la population et des associations, dont la Société de chasse sur ce projet au cours dune réunion publique dédiée. Le choix des élus sest ainsi orienté sur la sélection dun site appartenant à la commune et présentant une situation favorable à limplantation la plus discrète possible.
Origines du choix du plateau de La Chauretour haut de page
Avant darriver au choix de ce site, le Conseil Municipal avait réfléchi et évalué sa pertinence, en tenant compte de différents éléments dappréciation, tels :le foncier possédé par la commune,
les orientations du département et du Schéma de COhérence Territorial (SCOT), à savoir : pas de photovoltaïque sur des terrains agricoles,
le constat quaucune friche industrielle exploitable nétait disponible sur la commune pour ce type de projet.Le Conseil Municipal avait étudié la faisabilité de 3 sites communaux susceptibles daccueillir cette activité:
le lieu-dit « La Jasse de Bouvier », situé à lest de la commune. Ce site avec une végétation de taillis de chênes verts, présentait linconvénient dêtre particulièrement vallonné, visible.
le lieu-dit « Costelebre et Jasse de roche », situé au nord-est, très bien exposé avec une inclinaison plein-sud mais avec linconvénient majeur dêtre visible de la commune.
la plaine de Fontanisse entre Aigaliers et la commune de Serviers-et-Labaume, rapidement abandonné, car située en plaine agricole.Ces 3 sites ne recueillaient pas les atouts techniques suffisants pour emporter ladhésion. De fait, cest le plateau de La Chau qui sest imposé, à lunanimité, de par :
Son inclinaison Nord/Sud.
Son accessibilité : la route départementale 115 à proximité.
Sa vaste superficie.
Sa parfaite intégration paysagère.
Sa végétation avec des taillis de chênes verts à faible revenu et son milieu trop fermé.La dimension du projet 23 ha est minime au regard des 177 ha du plateau de La Chau et des 2 804 hectares de la commune, dont 1200 hectares boisés. La réduction des Espaces Boisés Classés est particulièrement faible, puisque le périmètre passe de 1702,5h à 1659,077h, soit un peu plus de 2,5%.
Une étude dimpact a été menée sur les 4 saisons, successivement, par deux bureaux détudes, qui nont pas relevé despèces de la faune et de la flore à protéger. Néanmoins, le Conseil Municipal a estimé, avec laccord de la société de chasse dAigaliers, que des mesures de compensation pouvaient être développées, pour réserver des zones protégées afin de faciliter le retour despèces de la flore méditerranéennes jusque là étouffées par le couvert de bois ; et la réinstallation de la faune, tels les perdrix, les lapins .
Après avoir réalisé en 2010, les procédures nécessaires à lévolution du Plan Local dUrbanisme, le Conseil Municipal a lancé courant 2010, un appel public à concurrence, à léchelle européenne, pour recruter un exploitant de parcs photovoltaïques. Vingt quatre candidatures ont été déposées; onze ont été jugées recevables par le Conseil qui a retenu les trois meilleures pour les auditionner. Le Conseil Municipal a délibéré le 17 décembre 2010 pour retenir le projet de lexploitant URBASOLAR, pour ses qualités environnementales, ses conditions techniques et financières.
A la même période, le gouvernement a décidé dun moratoire de trois mois, visant à mieux contrôler les prix de rachat de lélectricité produite et a lancé un appel doffres national portant sur la réalisation et lexploitation dinstallations de production électrique solaire. Le moratoire gouvernemental a conclu au lancement dun appel doffres national portant sur la réalisation et lexploitation de production délectricité à partir de lénergie solaire dune puissance supérieure à 250 kWc. Par conséquent, la société URBASOLAR a décidé avec laccord du Conseil Municipal, de concourir en présentant un nouveau projet introduisant une technique innovante et une proposition de tarif de rachat de lélectricité produite. De ce fait, les conditions financières pour la commune ont été renégociées par le Conseil Municipal, pour aboutir à la signature le 31 janvier 2012, dun bail à construction, sous conditions suspensives.
Ce projet a été retenu le 3 août 2012 par le ministre de lécologie pour une puissance de 10,8 MWe (mégawatts crête).
La garantie financière avant le démantèlementretour haut de page
Le cahier des charges de la Commission de Régulation de lEnergie (CRE) exige une garantie financière de démantèlement. Constituée par lexploitant URBA 43, dès la 17ème année suivant la mise en service du parc. Cest la Caisse Régionale du Crédit Agricole Mutuel du Languedoc-Roussillon qui sest engagée à constituer la garantie financière du démantèlement de la société URBA 43 dun montant de 323 812,00 €, calculée ainsi : 30 000,00 € X 10,794 (nombre de Mégawatt produits) = 323 812,00 € .
Association Causses-Cévennes d'action citoyenne
Avenue du Devois, Le Devois, Saint Sauveur Camprieu, 30750, tel 0467826111.
Site internet : http://www.accac.eu, Email: adhca@live.fr