L'abeille noire



Toxicité des pesticides pour les abeilles

 

Les abeilles (Anthophila) forment un clade d'insectes hyménoptères de la superfamille des Apoïdes. Au moins 20 000 espèces d'abeilles sont répertoriées sur la planète1 dont environ 2 000 en Europe et près de 1 000 en France2. En Europe, l'espèce la plus connue est Apis mellifera qui, comme la plupart des abeilles à miel, appartient au genre Apis. Cependant, la majorité des abeilles ne produisent pas de miel, elles se nourrissent du nectar des fleurs. Une abeille d'hiver peut vivre jusqu'à 10 mois, tandis qu'une abeille d'été peut vivre jusqu'à 1 mois.

Les abeilles peuvent être classées selon leur mode de vie : abeilles domestiques, sauvages, solitaires ou bien sociales, etc. Elles sont nettement distinctes des guêpes par leur morphologie et leur comportement, notamment leur alimentation. Les bourdons en revanche sont un groupe particulier d'abeilles3,4.

Les abeilles, et les autres espèces pollinisatrices, sont actuellement gravement menacées, avec un taux d'extinction qui est "de 100 à 1000 fois plus élevé que la normale", selon l'ONU 5. Lors de la "Journée mondiale des abeilles", le 20 mai 2019, l'ONU a détaillé les principales causes du déclin des pollinisateurs : l'utilisation de pesticides, la monoculture, les pratiques agricoles intensives, le changement climatique, le changement d'affectation des terres et la destruction des habitats5.

Toxicité des pesticides pour les abeilles

Les abeilles, et les autres espèces pollinisatrices, sont actuellement gravement menacées, avec un taux d'extinction qui est "de 100 à 1000 fois plus élevé que la normale", selon l'ONU 5. Lors de la "Journée mondiale des abeilles", le 20 mai 2019, l'ONU a détaillé les principales causes du déclin des pollinisateurs : l'utilisation de pesticides, la monoculture, les pratiques agricoles intensives, le changement climatique, le changement d'affectation des terres et la destruction des habitats.

Le déclin des abeilles semble avoir pour cause principale l'usage des pesticides : Cuba, qui n'en utilise que très peu et dont l'agriculture est essentiellement biologique, est l'un des rares pays où les populations d'abeilles se sont maintenues à un niveau stable91.

Depuis l'introduction des néonicotinoïdes, dans les années 1990, les trois quarts des insectes volants ont disparu d’Europe de l'Ouest92. Dans son livre Et le monde devint silencieux93, le journaliste du Monde, Stéphane Foucart, raconte comment les entreprises de l’agrochimie ont tenté de faire croire que l’effondrement des pollinisateurs était un mystère, et n'était surtout pas lié à la mise sur le marché des insecticides néonicotinoïdes (une « stratégie du doute » calquée sur celle de l’industrie du tabac). Le journaliste analyse leurs méthodes pour infiltrer et financer des organisations scientifiques et des associations. Face à ces firmes, 70 scientifiques tentent de mener des recherches totalement indépendantes92.

Dans la revue PLOS One, une étude94 montre que « le paysage agricole américain est aujourd'hui 48 fois plus toxique qu'il ne l'était il y a 25 ans pour les abeilles et probablement d'autres insectes. Cette toxicité accrue est presque entièrement liée à l'usage des pesticides néonicotinoïdes. Parallèlement à cette montée en flèche de la toxicité, les populations d'abeilles, de papillons, d'autres pollinisateurs et même d'oiseaux ont quant à elle enregistré un déclin »95.

En 2017, des chercheurs révèlent la disparition de 80 % des insectes volants en Allemagne en moins de trente ans, une situation qui est extrapolée à l’échelle de l’Europe96. En février 2019, des scientifiques publient dans Biological Conservation la synthèse de 73 études97 : 40 % des populations d’insectes sont menacées d’extinction dans le monde, avec le risque d’un « effondrement catastrophique des écosystèmes naturels ». Les chercheurs considèrent l'agriculture conventionnelle, et ses pesticides, comme l'une des causes principales du déclin des insectes.

Une étude américaine publiée en septembre 2018 montre les dégâts du glyphosate sur les abeilles : cet herbicide altère leur flore intestinale, barrière contre de nombreux pathogènes98. Elles se retrouvent ensuite plus vulnérables aux bactéries (les abeilles contaminées au glyphosate ont eu une mortalité de 80 % après avoir été exposées à la bactérie Serratia marcescens). Le chercheur Jean-Marc Bonmatin, du CNRS, spécialiste des abeilles, explique que : « plus il y a de pesticides, plus les abeilles sont sensibles aux pathogènes », du fait d’une « perturbation de leur biologie »99.

Exposition des abeilles aux produits phytosanitaires

En France, les produits phytosanitaires (PP) sont utilisés principalement du début du printemps jusqu’à la fin de l’automne et facilitent en particulier la production des denrées alimentaires (céréales, fruits, légumes) et des plantes ornementales. Toutefois, leur utilisation en pulvérisation, enrobage de semences ou en fumigation contamine l’habitat et les ressources alimentaires de nombreuses espèces pollinisatrices dont les abeilles mellifères. L’exposition chronique des colonies qui en résulte a longtemps été négligée et absente des schémas établis dans les procédures d’évaluation du risque. Compte tenu des avancées récentes sur la toxicité chronique de ces substances, l’Autorité européenne de la sécurité des aliments (EFSA) a rédigé une directive (guideline) favorisant la prise en compte de toutes les voies d’exposition dans les procédures d’évaluation du risque adoptées par chacun des États membres (EFSA, 2012). Plus précisément, c’est l’exposition de tous les individus de la colonie (butineuses, nourrices, larves, reines et faux bourdons) qui est considérée et concerne à la fois les voies orale et topique. Ainsi par exemple, on estime qu’une abeille nourrice est exposée quotidiennement aux résidus de PP contenus dans les 40 à 60 mg de miel et les 12 mg de pain d’abeille qu’elle ingère et dans les 6,5 à 12 mg de pollen avec lesquels elle rentre en contact (EFSA, 2012).La suite...

 

L’abeille noire des Cévennes

Les abeilles sont des espèces d'insectes hyménoptères de la superfamille des Apoidea. Au moins 20 000 espèces d'abeilles sont répertoriées sur la planète1 dont environ 2 000 en Europe et près de 1 000 en France. En Europe, l'espèce la plus connue est Apis mellifera qui, comme la plupart des abeilles à miel, appartient au genre Apis. Cependant, la majorité des abeilles ne produisent pas de miel.
Les abeilles peuvent être classées selon leur mode de vie : abeilles domestiques, sauvages, solitaires ou bien sociales, etc. Les abeilles sont nettement distinctes des guêpes par leur morphologie et leur comportement. Les bourdons en revanche sont un groupe particulier d'abeilles.L'abeille noire (Apis mellifera mellifera ou Apis mellifera mellifica) est une sous-espèce de l'abeille domestique européenne -Apis mellifera). Cette abeille est couramment utilisée en apiculture en Europe pour la production de miel. Une forme d’apiculture à forte valeur patrimoniale subsiste sur le territoire. Il s’agit des ruches-troncs (ou bruscs) creusées dans des troncs de châtaignier et recouvertes d’une lauze de schiste.
À ce jour, plus de 250 ruchers traditionnels (ruchers de ruches troncs) ont été recensés dans le Parc national, principalement dans les vallées cévenoles, mais de nombreuses zones ont encore été peu prospectées.


Courtoisie : Lagarde/univ-montp2.fr / Rucher à Malbosc/photo Johannes / 1903

Source : Diaporama Phototèque Charles Flahault

Ces ruchers troncs abritent encore quelques colonies d'abeille noire des Cévennes, Apis mellifera mellifera, sous-espèce de l’abeille ou Apis mellifera, originaire d’Asie. Ces individus, descendants directs des abeilles rescapées de la dernière glaciation, ont survécu à l’abandon des ruchers troncs. Elles font l’objet d’une attention particulière de la part d’apiculteurs passionnés.

L’apiculture représente un poids social et économique non négligeable avec 18 000 ruches recensées en 2000 pour près de 300 exploitations apicoles tous types confondus (professionnels et amateurs). A ces chiffres, il convient d'ajouter quelques milliers de ruches issues d'exploitations situées hors du Parc national et pratiquant la transhumance.Néanmoins, une forte baisse du nombre d'apiculteurs s'observe depuis plusieurs décennies du fait principalement de l'augmentation inquiétante des phénomènes de mortalité des colonies (passée de 5 % par an en moyenne dans les années 60-70 à 30 % dans les années 2000).

Source : http://www.cevennes-parcnational.fr



L'arbre aux abeilles

Une association et un site remarquable : Cette association semble avoir réussi l'imposible ! Travailler avec tout le monde pour la défense des abeilles.

Le miel au creux des chataigniers

Agenda : confèrences- Conférence–dégustation – Journées de l'abeille-Journées participatives (gratuites)-Visite de rucher tronc-

Fabrication d'une ruche tronc-Comment on soigne une ruche tronc, et beaucoup plus

Traditionnellement nous proposons aux amis de l'Arbre aux Abeilles de venir nous aider à réactiver des ruchers troncs. Il s'agit notamment d'effectuer le nettoyage de printemps, creuser des ruches neuves. C'est une bonne manière de découvrir les ruchers troncs!

Le pays où les abeilles ne meurent pas

Le but de cette école d'apiculture traditionnelle est de participer à construire le pays où les abeilles ne meurent pas : où elles ne disparaissent pas, laissant derrière elle la ruche et leur provisions, désertant un univers qui, semble t'il, ne leur plait pas.

Ce pays où les abeilles ne meurent pas est autant en nous qu'en dehors de nous. Mais c'est avant tout le pays où, à la fin de l'hiver, ouvrant une ruche après l'autre : on retrouve des abeilles brillantes, gaillardes, empressées, en pleine forme, trottinant au dessus des rayons naturels des ruches troncs ou des cadres rectangulaires.

Elles sont toutes là : elles ont toutes survécu à l'hiver avec leurs reines. C'est la récolte la plus précieuse de l'apiculteur.

À bientôt, devant le tableau noir… ou à la recré…

L'équipe pédagogique


Rucher-troncs et abeilles noires : état des lieux et perspectives de conservation de l’apiculture traditionnelle en Cévennes

par Ameline Lehébel-Péron

De tout temps les humains ont établi des liens avec les abeilles dans le but de récolter leur miel. À travers les âges, on assiste à une évolution de ces relations. Les ruchers-troncs des Cévennes présentent une forme d’apiculture intermédiaire, facilitant la récolte pour l’apiculteur mais proche des conditions de vie initiale pour la colonie d’abeilles. Ces ruches traditionnelles sont constituées d’un tronc de châtaignier évidé, couvert d’une lauze de schiste.

Courtoisie : l'Arbre aux Abeilles

L’abeille noire (Apis mellifera mellifera) est la sous-espèce d’abeille indigène des Cévennes. Cette abeille, présente en France et en Europe dès la fin des grandes glaciations du quaternaire, est aujourd’hui menacée entre autre par l’introduction de nouvelles sous-espèces d’abeilles.Le Parc national des Cévennes est un territoire reconnu comme exceptionnel par la richesse de sa biodiversité, la qualité de ses paysages et de son patrimoine culturel. Dans la nouvelle charte du Parc il est souligné l’attention particulière à porter aux abeilles noires et aux ruchers-troncs. Ce travail doctoral s’insèrait donc dans la politique de conservation du Parc national des Cévennes à travers une approche pluridisciplinaire.L’objectif de cette thèse était de faire un état des lieux de l’apiculture traditionnelle cévenole à travers une étude du patrimoine naturel(répartition des populations d’abeilles noires) et à travers une étude du patrimoine culturel (savoirs liés à ces ruchers-troncs).

UNIVERSITÉ MONTPELLIER II

SCIENCES ET TECHNIQUES DU LANGUEDOC

THÈSE

Discipline: Biologie des populations et écologie
École doctorale : Systèmes intégrés en
biologie, agronomie, géosciences, hydrosciences, environnement

L’abeille noire et la ruche-tronc

Approche pluridisciplinaire de l’apiculture traditionnelle cévenole : histoire, diversité et enjeux conservatoires



Réaliser une ruche-tronc

La tradition d’élevage de l’abeille noire cévenole se faisait dans un tronc de châtaignier évidé, appelé localement « brusc ». Cet habitat durable, proche de l’arbre creux, à une architecture originale avec son chapeau en lauze.

Venez réaliser une ruche-tronc avec des outils traditionnels et modernes. Vous aurez ainsi une approche des savoirs apicoles anciens. De plus, vous découvrirez dans quelles conditions sont élevées les souches d’abeilles noires, ces rescapées de la dernière glaciation au profil génétique remarquable.


Un atelier qui rend hommage au maintien de la biodiversité !
Gratuit, mais sur inscription au 04 99 62 09 40 Animation à partir de 12 ans et + Limité à 20 personnes Repas tiré du sac de 12h30 à 13h30 tél : 04 67 67 76 53 - fax : 04 67 67 77 28

Source : Les Gites du Vialbe / Comment faire une ruche tronc / Lo brusc


Déclin des populations d'abeilles sauvages et domestiques

Syndrome d'effondrement des colonies d'abeilles.
Les abeilles, notamment en phase de grande activité ont besoin de s'hydrater en buvant. Trouver des sources d'eau non polluées leur est parfois difficile, particulièrement en ville.

Depuis les années 1970 avec une accélération depuis la fin des années 1990, de nombreuses espèces d'abeilles sont en forte régression (ou ont localement disparu) en raison, semble-t-il, de parasites, virus, champignons, bactéries, mais aussi de la dégradation des habitats (urbanisation, imperméabilisation des sols, débocagisation) et du réchauffement climatique qui a un impact sur la phénologie des plantes hôtes et des fleurs pollinisées. Or, ces abeilles ont une importance majeure pour la pollinisation de nombreuses espèces de fruits, légumes et céréales. Les impacts de l'usage croissant de certains pesticides et insecticides écotoxiques sont également suspectés depuis la fin des années 1990 d'avoir un lien avec le syndrome d'effondrement des colonies d'abeilles domestiques. Ce lien a été confirmé par deux études faites en milieu naturel (« conditions réalistes »), publiées par la revue Science en mars 2012, confirmant des impacts négatifs des néonicotinoïdes sur deux pollinisateurs essentiels, l'abeille domestique et le bourdon commun ;
Présents par diffusion dans le nectar et le pollen des fleurs de cultures industrielles telles que le maïs et le colza, ils affectent le système nerveux des insectes. Il ne s'agirait pas de la seule cause du syndrome d'effondrement des colonies d'abeilles, mais il y participe et accélère la régression de ces pollinisateurs.

Déclin des abeilles domestiques

Une étude française conduite par l'Institut national de la recherche agronomique (INRA) avec le réseau des instituts des filières agricoles et végétales (ACTA), s’est basé sur le radiosuivi d’abeilles par micropuces (système RFID) identifiant 653 abeilles mellifères, et un comptage électronique des entrées/sorties de ruche.
Comme certains apiculteurs l'avaient pressenti ou observé, au moins l’un des néonicotinoïdes les plus utilisés perturbe l'orientation des abeilles ; le thiaméthoxame (matière active de produits commerciaux tels que le Cruiser, Flagship, Illium, Axoris). 10 % à 31 % des abeilles ayant ingéré cette molécule, même à de très faibles doses, se sont montrées incapables de rejoindre leur ruche. Or, la perte de repères est l’un des éléments du syndrome d'effondrement des colonies. Hors de la ruche, ces abeilles meurent trois fois plus que le taux normal62.

Le projet « EPILOBEE » est la première surveillance épidémiologique de la mortalité des colonies d’abeilles domestiques en Europe. Au total, ce sont 31 832 colonies d’abeilles provenant de 3 284 ruchers qui ont été suivies entre l’automne 2012 et l’été 2013. Les premiers résultats provenant des 17 pays européens participants montrent une grande variabilité des taux de mortalité en fonction des zones géographiques en Europe. Les taux de mortalité hivernaux s’échelonnent suivant les pays de 3,5 % à 33,6 %. Les taux de mortalité des colonies pendant la saison apicole sont quant à eux plus faibles et sont compris entre 0,3 % et 13,6 %. En additionnant la mortalité hivernale à la mortalité de la saison apicole, c’est la Belgique qui arrive en tête de ce lugubre classement, avec un taux de mortalité de 42,5 %. Viennent ensuite le Royaume-Uni (38,5 %), la Suède (31,1 %), la Finlande (29,8 %) et la France (27,7 %).

Conséquences socio-économiques

En cas de manque de pollinisateurs, plusieurs conséquences directes peuvent être répertoriées.

Premièrement, le rendement des cultures destinées à notre régime alimentaire serait considérablement amoindri. On estime que la pollinisation par les insectes contribue au rendement de 75 % des grandes cultures66[réf. à confirmer]. Ceci entrainerait une hausse des prix des fruits et légumes.

Deuxièmement, le nombre d'apiculteurs professionnels chuterait ainsi que l'économie liée à la vente de produits de la ruche.

Troisièmement, l'augmentation des prix des fruits et légumes due au manque de pollinisateurs pourrait accentuer la tendance à la sous-consommation de ces produits, particulièrement pour les groupes sociaux à bas-revenu.

Source : Wikipédia


Le frelon asiatique

Que sait-on de l’invasion du frelon asiatique ?

L’invasion a débuté en 2004 par l’importation accidentelle par bateau de futures reines hivernantes venant de Chine. Le front progresse depuis d’environ 60 km par an, et des introductions accidentelles par transport de fondatrices ont aussi eu lieu loin du front. Résultat : en 2015, plus des trois-quarts de l’hexagone sont désormais envahis et le frelon est installé dans quatre autres pays d’Europe : Espagne, Portugal, Italie, Allemagne. La présence des nids de Vespa velutina est relevée sur l’ensemble de la France grâce aux observations envoyées via la fiche de signalement mise en ligne sur le site du Muséum national d’Histoire naturelle (MNHN). La carte des départements envahis est mise à jour chaque année, après vérification des photos demandées aux observateurs, car un tiers des signalements sont en fait des nids d’autres espèces de frelons ou de guêpes. Et parfois, un même nid peut avoir été signalé par plusieurs observateurs. Les nids ne sont jamais réutilisés l’année suivante. Le nombre d’individus produits par un nid mature au cours d’une saison, d’avril à décembre, a été estimé à 6 000 en moyenne et peut, pour les plus gros, atteindre plus de 13 000 individus dont 500 futures reines.

Interview de Claire VILLEMANT, entomologiste au Muséum National d’Histoire Naturelle : « Il n’y a actuellement aucun moyen de lutte efficace contre le frelon asiatique » Source : http://www.pollinis.org/

Cohabiter avec le frelon asiatique - Conclusions pratiques

Les conclusions pratiques de Bernadette Darchen . Elles sont destinées à ceux qui sur le terrain, doivent d'urgence apprendre à coexister avec ce frelon.

Quel type de piège utiliser ?


En l'état actuel des recherches, nous préconisons l'usage de pièges "sélectif" dans les périodes adaptées, afin de limiter la capture d'espèces autochtones.
Schémas du piège :

Attiré par l’appât, l’insecte entre dans le piège. Le frelon reste bloqué à l’intérieur, tandis que les autres espèces peuvent sortir par le trou de 5.5 mm de diamètre.Nous vous conseillons d’utiliser comme appâts (en attendant des produits plus adaptés) : un verre de bière brune de préférence, un verre de vin blanc et un trait de sirop (framboise ou cassis).

En dehors des périodes de piégeages, que faire ?

Le signalement des nids au printemps et en été auprès de votre mairie est essentiel pour la pose des pièges l'année suivante. Dans la mesure du possible et si il représente un danger, faite détruire le nid par des professionnels.
Il semblerait que les pièges soient plus efficaces si ils sont situés près des anciens nids. D'où l'importance de connaître la position des nids d'une année sur l'autre.



Contreverse


Comme tant d'autres, les pièges bouteilles. sont néfaste pour les autres espèces de frelons et d'insectes.



Un blog pour les abeilles

Aux abords du Parc National des Cévennes, à 600 mètres d’altitude, dans un petit hameau, la ferme Lo Pas de l’Ase domine les premiers lacets des sources du Vidourle.

Ici point de cultures intensives, les châtaigneraies d’autrefois, se mêlent aux ronces, aux bois de chênes et d’acacias, face au soleil, sur un versant sud granitique sculpté de faïsses (cultures en étages).

Le miel récolté est le reflet du paysage cévenol, dont il suit les variations et les floraisons : acacia, ronce, châtaignier, et fleurs de montagnes.


L’abeille médecin

Attention : cet article ne se substitue en aucun cas à une consultation médicale. Les informations sont données exclusivement à but informatif.

Avant toute mise en pratique : consultez votre médecin traitant.

Le miel serait bon en usage interne et externe.Le miel serait bon en usage interne et externe.

Quand l’homme est apparu sur terre, l’abeille butinait déjà les fleurs et ramenait à l’essaim le nectar dont elle faisait du miel et du pollen très nourrissant. Ces produits, ainsi que la propolis (recueillie sur les arbres) et le venin des abeilles, ont été utilisés en médecine dans toutes les civilisations : c’est l’apithérapie, à laquelle le professeur Henri Joyeux a consacré un livre en 2012.

En usage externe, le miel désinfecte et cicatrise les plaies chroniques, suppurées ou non, désespérantes (plaies “sordides”, écrivait Diderot) car résistant aux antibiotiques, les escarres, les gelures, les ulcères d’origines diverses. En 2009, le professeur Bernard Descottes, ancien président de la commission d’établissement du CHU de Limoges et de l’Association francophone d’apithérapie, avait soigné 3 000 malades, avec 90 % de bons résultats. Le miel agit en produisant de l’eau oxygénée et des protéines antimicrobiennes, en absorbant le pus, en maintenant le milieu acide, en sécrétant des antioxydants et en favorisant la croissance des cellules de cicatrisation.

En usage interne, l’utilisation du miel est populaire mais peu ou pas documentée. Aux convalescents et aux personnes fatiguées, le miel apporte surtout de l’énergie (320 calories pour 100 g). La gelée royale (produite par les abeilles) et surtout le pollen sont plus riches en protides, vitamines et sels minéraux. Le miel semble avoir une action favorable dans les maux de gorge et du larynx (il “éclaircit” la voix). Le pollen pourrait désensibiliser des personnes allergiques à d’autres pollens. Par ailleurs, on a indiqué en Algérie que manger du miel et mâcher de la cire d’abeille aidait au sevrage du tabac. Mais prudence : le professeur Henri Joyeux signale de possibles effets nocifs sur certains cancers du sein. Selon l’origine florale du miel, on lui attribue des propriétés particulières. Ainsi, l’effet supposé sur la fécondité et le tonus sexuel a fait la réputation et le prix du miel de jujubier du Yémen.

Le venin d’abeille soulagerait les crises de goutte et les douleurs dues aux arthrites et aux tendinites. Récemment, on a évoqué une action très hypothétique sur la sclérose en plaques. Il peut être administré en crème, en comprimés, voire par piqûre d’abeille comme faisait Charlemagne pour soigner sa goutte. Certains proposent de l’appliquer sur les points d’acupuncture. Attention : 2 % à 5 % de la population y est allergique. L’abeille est vraiment une amie de l’homme “au premier rang de tous les insectes” (Pline, an 80).

Edmond Bertrand : Le Pr Edmond Bertrand est Doyen honoraire de la faculté de médecine d’Abidjan, membre correspondant de l’Académie française de médecine. Il a exercé pendant trente ans en Afrique dans les centres ruraux, les hôpitaux régionaux et les CHU.
Ses publications

Source : www.jeuneafrique.com/l-abeille-medecin


L’apiculture dans le Parc National des Cévènnes

• Plus de 300 apiculteurs dont 38 possèdent entre 70 et 200 ruches et 40 plus de 200.
• Environ 26 000 ruches.


Abeille moire, Apis mellifera mellifera,

HISTORIQUE ET SAUVEGARDE

THESE Pour le DOCTORAT VETERINAIRE
Présentée et soutenue publiquement devant
LA FACULTE DE MEDECINE DE CRETEIL

Astrid Nathalie Karine TOULLEC


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L’arbre aux abeilles – extrait

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Association Causses-Cévennes d'action citoyenne
Avenue du Devois, Le Devois, Saint Sauveur Camprieu, 30750, tel 0467826111.
Site internet : http://www.accac.eu, Email: adhca@live.fr