La mosaÏque d'Uzès

 

 


 

En élaboration


 

Mots clés

DRAC, Inrap, Uzès, mosaîque; archéologie préventive, Ucetia, internat, lycée Gide, lycée Guynemern, antiquités, artificialisation des sols,






Quand reverrons-nous cette mosaïque à Uzès ?







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La chronologie

Depuis 2014, l'INRAP avait connaissace de l'existence d'un site archèologique à l'Ancienne gendarmerie d'Uzès

Les fouilles de diagnostic ont été réalisées à partir de 2014 par l'Institut national de recherche en archéologie préventive (inrap) à la demande du Service régional d'archéologie (Sra) de la Direction Régionale des Affaires Culturelles (Drac) Occitanie, prescrites dans le cadre de la construction d'un complexe commun à deux lyçées de la ville, internat, salle de restauration, cafetaria, cuisine. Le rapport de diagnostic établi en 2014, de 191 pages, non encore consultable, laisse déjà à penser que des découvertes importantes ont été faites qui ouvriront à la poursuite de fouilles dans le cadre de l'archéologie, le diagnostic dès 2014.

Ces fouilles d'archéologie préventive débuteront en octobre 2016



Cliquez sur cette image et accédez au site internet de l'Inrap sur l'Ancienne gendarmerie à Uzès



2017

Découverte de l’Uzès antique

Suite à un enballement médiatique national et international, l'INRAP reprend la main sur la communication relative à la découverte d'une extrordrninaire mosaïque à Uzes et nous gratifie d'un communiqué et de magnifiques photos.

Une équipe de l’Inrap met actuellement à jour, sur prescription de l’État (Drac Occitanie), une partie du passé d’Uzès. Les archéologues viennent notamment d’exhumer d’importantes mosaïques appartenant à deux édifices antiques.

Ces fouilles, réalisées à l’occasion de la construction d’un internat commun aux lycées Gide et Guynemer par la région Occitanie, documentent pour la première fois la ville romaine d’Ucetia et ont provoqué une vive polèmique.

Il y aura une levée de bouclier contre la destruction de ce site exceptionnel, contre la dépose de cette mosaîque, puis un plaidoyer
pour son retour à son emplacement d'origine.

Plusieurs associations uzègoises monteront au créneau, l'APRECG, et Uzège-Pont du Gard Durable (UPGD),la Comission du Patrimoine, le Comité de Quartier Charles Gide, l'association Prima Vera, l'association de l'Uzège,


Et si la solution à cette polèmique était simple ?

" Pourquoi la ville d'Uzès ne se fixerait pas comme objectif : créer un espace digne où accueillir cette très belle mozaïque et ensuite demander sa restitution comme l'a fait la ville d'Agde après la découverte de l'Éphèbe d'Agde, une statue antique en bronze,

trouvée dans le lit de l'Hérault en 1964 ". Un musée sera construit : Bruno Lallemand, achitecte aux batiments de France à la retraite, membre fondateur de notre association.

Association Causses-Cévennes d'action citoyenne







Tous les documents sont protègès par la Loi, présentation et photos © Inrap / Denis Gliksmann

Uzès, ses châteaux médiévaux, sa cathédrale Saint-Théodorit… et maintenant, à peine exhumé par les archéologues de l’Inrap, son quartier gallo-romain, daté du Ier s. av. JC au VIIe ap. JC. Une carte de plus pour cette cité perchée sur un plateau, classée « ville d’art et d’histoire », et située à 25 km au nord de la « cité de Nîmes » dont elle faisait alors partie avec une vingtaine d’autres localités. Ainsi, la capture des eaux de la Fontaine d’Eure située près d’Uzès servait à approvisionner Nîmes via le célèbre aqueduc et le pont du Gard.

Depuis 2016 en effet, les archéologues fouillent en urgence la cour de l’ancienne gendarmerie sur laquelle devraient être construits un restaurant et un internat pour les lycées voisins. « Curieusement, l’Uzès antique restait inconnue, avoue Marc Célié, directeur scientifique adjoint à l’Inrap (Institut national de recherches archéologiques préventives) pour la région Occitanie. La plupart des archéologues pensaient que les vestiges romains se trouvaient sous le quartier médiéval, sauvegardé et donc intouchable. »

Un chantier archéologique urbain hors norme

« L’actuel chantier de 4000 m2, ce qui est grand en pleine ville, révèle de nombreux vestiges datés de l’époque républicaine (Ier s. avant notre ère) à la fin de l’Antiquité (VIIe s.) et plus rarement du Moyen Âge », explique Philippe Cayn, archéologue responsable scientifique.
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À l’arrière de la gendarmerie, ont été exhumés les soubassements de plusieurs bâtiments imbriqués. Sont ainsi apparus portique à quatre colonnes, murs, maçonneries, sole de four à pain, jarre à vin (dolium) attestant d’une production vinicole, puits qui devrait apporter son lot de bois et cuir bien conservés dans l’eau. Une de ces maisons abritait une petite chaufferie diffusant de l’air chaud par sous le sol d’une pièce adjacente, ainsi qu’une belle mosaïque ornée de quatre dauphins. Enfin, non loin de là, dans le rocher affleurant, les traces d’une carrière de pierre, un calcaire coquillier, tendre, analogue à celui avec lequel on a construit le pont du Gard.

« De ces fouilles, 80 % du mobilier exhumé correspond à des morceaux de céramiques, d’amphores à vin gauloises, de vaisselles brisées, mais aussi de quelques belles pièces comme une bouilloire, un gobelet, des lampes à huile, l’une avec un masque de théâtre, l’autre avec une scène érotique, un peson de métier à tisser et enfin quelques monnaies », explique l’archéologue Julien Boilêvre.

Une mosaïque extraordinaire

À l’avant de la caserne construite en 1905, les archéologues ont mis au jour ce qui ressemble beaucoup à un édifice public composé de quatre pièces en enfilade, dont deux dotés de sols bétonnés et de murs décorés d’enduits peints. « L’une des pièces héberge une grande mosaïque de 60 m2, ce qui en fait l’une des plus grandes retrouvées dans le midi de la France, constituée de deux parties, chacune étant ornée de motifs géométriques (enroulements ressemblant à des vagues, méandres, svastikas) encadrant deux médaillons centraux formés de couronnes, de rayons et de chevrons », explique Philippe Cayn. Un des médaillons est entouré de quatre animaux polychromes, rouge et noir : aigle, hibou, biche et… un canard. Un bestiaire dont on se demande s’il renvoie à des divinités (l’aigle de Jupiter, le hibou-chouette de Minerve, la biche de Diane), aux saisons ou bien aux éléments de la nature.

La plus petite mosaïque présente une particularité : près du médaillon circulaire central, apparaît un cartouche empli de tesselles blancs au milieu desquels les archéologues à l’œil averti ont pu déceler une inscription en grec, Loukios Koinilos, soit Lucius Cornilius en latin. « S’agit-il du propriétaire, de l’artisan céramiste ou d’un mécène ? », s’interroge Philippe Cayn. En pratique, cette mosaïque devrait être déposée par des spécialistes courant avril puis remisé dans un entrepôt de l’Inrap près de Nîmes.

Des vestiges du Moyen Âge

L’analyse attentive de tous ces vestiges permet d’affirmer que ce site romain a été occupé du Ier siècle avant JC au VIIe après JC, avec toutefois deux interruptions, l’une du IIIe au IVe puis à la fin du Ve. De cette dernière époque (VIIe-Xe), les archéologues ont exhumé des vestiges intéressants comme des tessons et des tombes contenant des squelettes. Une mise au jour qui relance l’existence d’une église dédiée aux apôtres Pierre et Paul, construite au VIe par Saint-Ferreol. « Un édifice qui, d’après les archives, pourrait être un peu plus au nord que notre fouille actuelle », précise Philippe Cayn.

Courtoisie © La Croix




Une équipe de l’Inrap met actuellement au jour, sur prescription de l’État (Drac Occitanie), une partie du passé d’Uzès, de l’Antiquité au Moyen Âge. Les archéologues viennent notamment d’exhumer d’importantes mosaïques appartenant à deux édifices antiques.

Ces fouilles, réalisées à l’occasion de la construction d’un internat commun aux lycées Gide et Guynemer par la région Occitanie, documentent pour la première fois la ville romaine d’Ucetia.

L’actuel chantier de 4 000 m² révèle de nombreux vestiges datés de l’époque républicaine (Ier siècle avant notre ère) à la fin de l’Antiquité (VIIe siècle), et plus rarement du Moyen-Âge.
Les archéologues viennent de dégager un puissant mur et des maçonneries de peu postérieurs à la conquête romaine. Certaines pièces comportent des aménagements remarquables : l’une d’elles abrite une sole de four à pain, remplacée par la suite par un dolium – énorme jarre en céramique.


Photo© Inrap / Denis Gliksmann

Dans un secteur, les archéologues mettent au jour un vaste bâtiment de 250 m², ouvert au Sud, dont la colonnade évoque un édifice public.
Il est composé de quatre pièces en enfilade, dont deux ont des sols bétonnés et des murs décorés d’enduits peints. À une extrémité de l’édifice se trouve une pièce avec un sol de mortier incrusté de tesselles en croisettes (opus signinum). Elle donne accès à une salle spacieuse de 60 m², dont le sol est décoré d’un pavement mosaïqué complexe. Deux vastes mosaïques sont ornées de motifs géométriques (postes – motif ornemental formé d’enroulements se reliant de façon continue –, méandres, svastikas) qui encadrent deux médaillons centraux formés de couronnes, de rayons et de chevrons. Un des médaillons est entouré de quatre animaux polychromes : canard, aigle, faon et hibou.


Photos © Inrap / Denis Gliksmann


Le bâtiment perdure jusqu’à la fin du Ier siècle de notre ère. Ses espaces sont en partie restructurés, les mosaïques ne sont plus entretenues, le sol en mortier, détruit, est remplacé par une surface bétonnée plus rudimentaire. Dans la rue adjacente, le niveau de circulation est rehaussé.

Mars 2017




Diagnostic des fouilles menées par la DRAC sur le futur site de l'internat

Un rapport suivra, nous en avons fait la demande de communication.



La seule chose que nous savons est que nous ne savons toujours pas quand la mosaîque sera de retour à Uzès ?

Après avoir été découverte, est-ce que ces mosaîques ont été virtuellement enterrées ?

 

 


L'Association Causses-Cévennes d'action citoyenne a adressé un courriel
a
u Musée de la Romanité de Nîmes, au Musée d'Uzès.


Les deux conservatrices de ces deux Musées ont
répondu du jour au lendemain, merci !









3 juillet 2017 / INRAP / Exposition photos des fouilles

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Photo© Inrap / Denis Gliksmann

Après la découpe à la tronconneuse, le décollage


Photo© Denis Gliksmann


 

 







 

Madame la présidente de la Région Occitanie / Pyrénées-Méditerranée Carole Delga, messieurs Jean-Luc Chapon, maire d'Uzès, Michel Vaginay, directeur du pôle Patrimoines et Architecture de la DRAC Occitanie, Laurent Noé, directeur académique des services de l'Education nationale du Gard.

Le communiqué de presse n'est pas satisfaisant, nous souhaitons avoir accès au compte rendu de chaque réunion et connaitre les arguments qui ont été développé par chaque participant.

Les choix, les méthodes les objectifs, les avis, les comptes rendus de réunions, les marchés publics doivent être rendus publics.

Tout doit être accéssible en ligne.

Il n'y a que cette transparence qui peut convaincre de la légitimé de la décision finale, condition majeure pour que nous puissions accepter toute décision.

S'il n'y a pas de confiance, il n'y a pas l'acceptation de choix faits. (Il y a une obligation de transparence). Une instance publique qui occulte réalités et décisions outrepasse ses fonctions et ne représente plus ce qui la fonde dans une démocratie.

C'est la seule méthode pour mettre un terme à la défiance croissante de la population face à un pouvoir chaque fois plus jupitérien.

En l'abscence de débat démocratique, c'est la défiance du citoyen voir la judiciarisation de la socièté.

 



 



Le projet de l'internat des deux lycées Gide et Guynemer



Ce nouvel équipement, qui comprend un internat de 230 élèves, un réfectoire de 435 m2, une cafétéria de 110 m2, une cuisine de 860 m2 et une salle de sport de 380 m2, va donner de nouvelles perspectives aux deux lycées de la cité ducale. « Nous avons le projet d’en faire des lycées d’excellence. Nous allons créer une pépinière des métiers d’art et nous allons réfléchir à un rapprochement, voire une fusion, pour gagner des formations supplémentaires », avancera Fabrice Verdier, conseiller régional.








Fin mai 2019, la première pierre de l’internat des deux lycées posée.
L'ouverture annoncée pour la rentrée 2020 sera-t-elle reportée suite au confinement ?

Kamel Chibli, vice-président du Conseil régional, Fabrice Verdier, conseil régional, Denis Bouad, président du Département, et Jean-Luc Chapon, maire d'Uzès.




 

Juillet 2019

Alors que la construction de l'internat est commencée, n'est-ce pas un peu tard ?

Sous l’impulsion de Didier Riesen, Prima Vera s’est mobilisée, avec l’association L’Uzège, pour que les mosaïques romaines mises au jour en 2017 reviennent à Uzès sur le lieu de leur découverte. Suite à cette mobilisation, la région Occitanie a créé un comité de pilotage afin d’étudier, avec toutes les parties, les pistes quant à leur réimplantation à Uzès.

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Dans un contexte de crise sanitaire, économique et sociale,
quelle réponse faut-il apporter à un sujet qui semble être devenu une polèmique ?


Les fouilles auraient coûtées 1 500 000 €.

Le musée Georges Borias a été reconnu "Musée de France" par le ministère de la Culture,
un préalable impératif pour héberber un tel pavement de mosaîque.




Les " musées de France " sont des musées agréés par l'État et bénéficiant prioritairement de son aide, selon les termes de la loi du 4 janvier 2002. L'Appellation " Musée de France " peut être accordée aux musées appartenant à l'État, à une autre personne morale de droit public ou à une personne de droit privé à but non lucratif. À ce jour, 1218 musées ont reçu l'appellation " Musée de France ".
Loi n° 2002-5 du 4 janvier 2002 relative aux musées de France




Cliquez sur cette image pour accéder à la plaquette de la Mairie d'Uzès


 


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Nous avons adressé ce courrier à la DRAC Toulouse:

Nous sommes dans l'attente des réponses.écrites aux questions qui se posent.

Il est souhaitable que les services de l'Etat communiquent dans une totale transparence afin de mettre un terme aux interprétations, procès d'intention, aux fausses et vraies interprétations, qui bloquent toute diffusion d'information fiable.





Association Causses-Cévennes d'action citoyenne
Avenue du Devois, Le Devois, Saint Sauveur Camprieu, 30750, tel 0467826111.
Site internet : http://www.accac.eu Email: adhca@live.fr

 


 









Musées de France










 

 

 

 









 













 




 






 








 

 

 












 





 





 






 

















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