Coronavirus

 

 

 

 

En élaboration



Mots clés : Coronavirus, CoV, test de dépistage, diagnostics, épidémie, Conseil Scientifique, Haut Conseil de la santé publique, HCSP, masques, pas de mesures de protections, gels hydroalcoolique, EHPAD, mortalité, ordonnaces, Consei d'Etat




"Il faut allier le pessimisme de la raison à l'optimisme de la volonté"

Antonio Gramsci


 


Zoonoses



Les zoonoses sont des maladies et infectionsn. 1 dont les agents se transmettent naturellement des animaux vertébrésn. 2 à l'être humain, et vice-versan. 3. Le terme a été créé au XIXe siècle, à partir du grec ???? zôon, « animal » et ??s?? nósos, « maladie », par Rudolf Virchow. Il couvre les zoo-anthroponoses (transmission de l’humain à l'animal) et les anthropo-zoonoses (transmission de l’animal à l'humain). D'un point de vue pratique, l'étude des zoonoses est principalement motivée dans le second cas, quand l'animal joue un rôle dans la transmission de l’agent pathogène d'une maladie affectant la santé humainen. 4. Sont exclues du champ des zoonoses les maladies non infectieuses causées par des animaux (envenimations, allergies), les maladies infectieuses transmises artificiellement d'une espèce à l'autre (études de laboratoire) et celles qui sont transmises passivement par des produits d'origine animale. De même, les maladies communes à l'humain et à certains animaux, sans transmission inter-espèces, ne rentrent pas dans le champ des zoonoses.

L'importance sanitaire des zoonoses ne cesse de croître et environ 75 % des maladies humaines émergentes sont zoonotiques1,2. Par ailleurs, certaines de ces zoonoses sont des maladies professionnelles, qui touchent, par exemple, les éboueurs, taxidermistes, agriculteurs, éleveurs, vétérinaires, forestiers, etc. La suite : WIKIPEDIA




17h21, le 28 mai 2020 , modifié à 19h40, le 28 mai 2020



Une nouvelle carte sans rouge. Lors de la présentation de la phase 2 du déconfinement, le Premier ministre Édouard Philippe a dévoilé la nouvelle carte du déconfinement. Tout le territoire est désormais classé vert, à l'exception des départements d’Île-de-France, de Guyane et de Mayotte qui passent à "l'orange".


 






Fabriquer un masque maison : en tissu, lavable aux nouvelles normes AFNOR
27 avril 2020

2 patrons pour masque en tissu lavables

Il y a une nouvelle version du masque canard, plus de couture au millieux du masque pour les rendre plus efficace.

Plus facile et plus rapide à réaliser, privilégiez le masque à plis...plus facile à réaliser, attention au confort et la respirabilité...




Cliquz sur cette imave pour accéder à la vidéo

Ce type de masque ne remplace en aucun cas les précautions édictées par le Ministère de la Santé (se laver les mains régulièrement, éternuer
dans son coude, se tenir à une distance d’un mètre, etc…) et ne saurait dispenser des règles de confinement.

L’efficacité de ce type de masque ne peut être certifiée à ce jour en l’absence d’étude.

Source : normes AFNOR


 

 



Covid-19 : la France franchit le cap des 12,2 millions de salariés en chômage partiel
42 % des salariès

22/04/2020





Contribuez à la consultation du collectif #LeJourdAprès


Synthèse des contributions – Les 30 propositions




11 thèmes à discuter


Thème 1 - "Le plus important, c’est la santé !": quel système de santé demain ?

Thème 2 - Métro, boulot, robot”: quel monde du travail voulons-nous ?

Thème 3 - “A consommer avec modération”: vers une société de la sobriété ?

Thème 4 - “Des liens plutôt que des biens”: comment retisser des solidarités ?

Thème 5 - “Éducation et jeunesse” : comment construire une société apprenante ?

Thème 6 - “L’homme face à la machine”: peut-on humaniser le numérique ?

Thème 7 - “Une démocratie plus ouverte” : comment partager le pouvoir ?

Thème 8 - “L’avenir de nos territoires” : quel nouveau contrat pour les renforcer et préserver leur diversité ?

Thème 9 - L’Europe dans le monde” : comment recréer une solidarité européenne et internationale ?

Thème 10 - “Notre richesse est invisible”: comment mieux évaluer le bien-commun ?

Thème 11 - "Le nerf de la guerre" : quel financement & quel nouveau partage des richesses ?








L'INSEE et le Coronavirus (COVID-19)

L'INSEE met à l'accès du grand public ses bases de données mais montre-il patte blanche ?

Malgré toutes mes attentions, nous n'avons pas trouvé les informations sur les causes des décès en 2020, nous sommes dans le contexte du Covid19, cette question s'impose.

Est-ce que le recensement des autres pathologies est à la traine ?



Conditions de vie des ménages en période de confinement

Nombre de décès quotidiens par département


Fichiers des décès quotidiens

Contenu des fichiers

Les fichiers sont proposés au format CSV (séparateur virgule, encodage UTF-8).
Pour un décès enregistré, les informations suivantes sont disponibles : nom, prénoms, sexe, date de naissance, code et libellé du lieu de naissance, date du décès, code du lieu de décès et numéro de l’acte de décès.
Le fichier de métadonnées téléchargeable au format CSV permet d’utiliser facilement les fichiers de données proposés dans le même format (CSV). Le fichier au format PDF donne quelques informations complémentaires notamment sur des codes particuliers.

Métadonnées des fichiers de décès (CSV)
Dessin d'enregistrement des fichiers de décès (PDF)

Téléchargement mensuel , annuel, décénal depuis 1970 à 2020

Téléchargement des fichiers des décès quotidiens

Cette page propose l’ensemble des fichiers de décès quotidien qui ont été mis en ligne tous les vendredis sur la page Décès quotidiens par département. Ces fichiers contiennent le nombre de décès par jour au niveau national et au niveau local (région et département) selon le sexe, l’âge et le lieu de décès.

Les deux fichiers téléchargeables ci-dessous ont été mis en ligne le 4 mai 2020 et portent sur le nombre de décès journaliers cumulé depuis le 1er mars en 2018, 2019 et 2020 jusqu’au 20 avril et le nombre de décès journaliers transmis par voie dématérialisée jusqu’au 24 avril.

Fichiers des décès quotidiens, Fichiers des décès quotidiens par sexe, âge et lieu depuis le 1er mars en 2018, 2019 et 2020 jusqu’au 20 avril et le nombre de décès journaliers transmis par voie dématérialisée jusqu’au 24 avril.


Décès totaux par sexe


 

Fichier individuel comportant des informations sur chaque décès

Les fichiers des personnes décédées sont établis par l’Insee à partir des informations reçues des communes dans le cadre de leur mission de service public ; ils constituent, à ce titre, un document administratif. Ils sont publiés en application des dispositions des articles L311-9 et L312-1-1 du code des relations entre le public et l’administration, et réutilisables dans les conditions prévues par le titre II de ce livre.



Fichier des personnes décédées

L'Insee reçoit des communes les décès enregistrés.
Selon l'avis de la Cada du 17 mai 2019 : Le fichier des personnes décédées étant établi par l’INSEE dans le cadre de ses missions de service public, il constitue, à ce titre, un document administratif. Ne contenant pas de mentions relatives à la vie privée, il est communicable à toute personne qui en fait la demande et publiable en ligne en application des dispositions des articles L311-9 et L312-1-1 du code des relations entre le public et l’administration, sans occultation puisqu’il ne comporte pas de données personnelles. Il est également réutilisable dans les conditions prévues par le titre II de ce livre, les finalités d’un traitement ne faisant pas obstacle à la réutilisation des informations publiques dans les conditions prévues par le code des relations entre le public et l’administration.

Contenu du fichier
Chaque enregistrement est relatif à une personne décédée et comporte les zones suivantes :

le nom de famille
les prénoms
le sexe
la date de naissance
le code du lieu de naissance
la localité de naissance en clair (pour les personnes nées en France ou dans les DOM/TOM/COM)
le libellé de pays de naissance en clair (pour les personnes nées à l'étranger)
la date du décès
le code du lieu de décès
le numéro d'acte de décès

Causes de décès des jeunes et des enfants

Données annuelles de 2000 à 2016

Causes de décès des personnes âgées

Données annuelles de 2000 à 2016

Taux de mortalité par cause de décès selon le sexe dans l'Union européenne

Données annuelles de 2011 à 2016

Causes de décès en 2015

Comparaisons régionales et départementales

Causes de décès (TER)

Taux comparatifs de mortalité.

 


 

 

Le suivi de l'épidémie de COVID-19 - Insee



 



Impacts économiques, démographiques et sociétaux

Les conséquences de la crise sanitaire du Covid-19

Pendant la crise sanitaire, un point de conjoncture sur l'activité économique est diffusé toutes les deux semaines et s’appuie sur des sources moins conventionnelles (informations sur les transactions par cartes bancaires, statistiques issues de moteurs de recherche...).
L’Insee continue de produire et de diffuser les indicateurs mensuels et trimestriels (prix à la consommation, production…) permettant d'analyser l'évolution de la situation économique du pays.
Enfin, l’Insee a également estimé la part des commerces fermés.


 

 


Cette page sera mise à jour en fonction de l’actualité.

La CNILL et le Coronavirus (COVID-19)

Pendant toute la durée de la pandémie, la CNIL propose des fiches pour orienter les professionnels dans la poursuite de leur activité et pour répondre aux questions des personnes sur leurs droits

L'organisation de la CNIL pendant l'état d'urgence sanitaire

La CNIL réorganise son fonctionnement interne pour continuer d'instruire au mieux les dossiers qu'elle a à sa charge et répondre aux questions des Français.

Focus sur le projet d’application mobile StopCovid

La préparation par le gouvernement du plan de déconfinement introduit des projets de technologies qui doivent, si elles sont mises en place, offrir des garanties suffisantes pour protéger la vie privée.

Focus sur les traitements de données mis en œuvre par les collectivités territoriales

La CNIL rappelle les règles applicables afin d'accompagner les collectivités territoriales, en particulier les mairies, dans leur gestion des administrés afin de faire face à la crise sanitaire liée au COVID-19.

Le travail et la continuité pédagogique pendant l’état d’urgence sanitaire

Les mesures relatives à la crise du COVID-19 ont un effet considérable sur le quotidien numérique des Français. La CNIL propose des fiches et conseils pratiques pour les salariés, les employeurs et les enseignants.

Le traitement des données personnelles dans le contexte du COVID-19

Les données personnelles, notamment de santé, sont au cœur des problématiques liées à la pandémie de COVID-19. La CNIL accompagne tous les acteurs, qu'il s'agisse de professionnels de la recherche, du législateur ou du gouvernement.

Coronavirus (COVID-19) : les rappels de la CNIL sur la collecte de données personnelles par les employeurs

Dans le contexte de crise sanitaire liée au coronavirus, particulièrement dans la perspective d’une phase de « déconfinement », particuliers et professionnels s’interrogent sur les mesures à mettre en œuvre aux fins de limiter la propagation du virus et d’assurer en toute sécurité la reprise de l’activité, ainsi que sur les conditions dans lesquelles les données personnelles, notamment de santé, peuvent être utilisées. La CNIL rappelle certains principes.

COVID-19 : les traitements de données associés aux opérations de distribution de masques

Dans le contexte actuel de crise sanitaire, les collectivités sont appelées à procéder à des distributions massives de masques auprès de leurs administrés. La CNIL livre ses recommandations quant à la mobilisation de fichiers existants et la constitution de nouveaux traitements de données.

Cette fiche a été mise à jour le 1er mai 2020 sur la question de l’utilisation du fichier de la taxe d’habitation dans le cadre de l’envoi postal des masques.

La CNIL considère possible l’utilisation du fichier de la taxe d’habitation pour la distribution des masques par les collectivités territoriales

Après avoir communiqué sur les traitements de données pouvant être mis en œuvre par les collectivités territoriales dans le cadre de la distribution de masques, la CNIL a évoqué, lors de sa séance plénière du 30 avril, la question de l’adossement de ces opérations aux données contenues dans le fichier de la taxe d’habitation. Dans le contexte actuel, elle estime qu’une utilisation de ces données, et en particulier pour l’envoi des masques, peut légalement être mise en œuvre.

 

Les documents associés à cette thématique

Délibération n° 2020-046 du 24 avril 2020 portant avis sur un projet d’application mobile

Délibération n° 2020-044 du 20 avril 2020 portant avis sur un projet d'arrêté sur les

Audition devant la commission des lois à l'Assemblée nationale - Propos liminaire de




Calculez 100 km autour de chez vous pour le déconfinement



Voir la carte de la zone de 1 km ou 100 km autour de votre domicile


Déconfinement :
une nouvelle attestation obligatoire pour se déplacer au-delà de 100 km

Dès le 11 mai, date officielle du début du déconfinement, les Français seront de nouveau un peu plus libre de leurs mouvements et pourront circuler sans attestation de déplacement. Toutefois, un nouveau document sera obligatoire pour voyager à plus de 100 km de son domicile.



Notre dossier : http://www.accac.eu/A_savoir/Coronavirus.htm










Réseau Français des FabLabs

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Tribune collective : makers contre le coronavirus

mardi 21 avril 2020, par Hugobiwan

Covid-19 : la mobilisation des acteurs de la fabrication distribuée, makers et fablabs, est sans prédécent. Il serait temps que l’Etat et les pouvoirs publics s’en rendent compte !

Tribune collective : makers et fablabs contre le coronavirus.

Covid-19 : la mobilisation des makers français est sans précédent, il serait temps que l’État et les pouvoirs publics s’en rendent compte.

Bien que très mobilisés, makers et fablabs doivent cependant souvent composer seuls avec les personnels soignants et la société civile de proximité.

Un exemple frappant : environ 250 000 visières ont été produites par impression 3D ou découpe laser en France depuis le 18 mars 2020. Cette impressionnante production distribuée assurée par plus de 5000 makers bénévoles et 100 fablabs est sans précédent à l’échelle nationale.

Fablabs, makers indépendants, couturiers, petites entreprises reprennent ou créent aujourd’hui des plans pour fabriquer en série et en urgence des équipements pour tous les personnels exposés : protections faciales, connecteurs pour les dispositifs de ventilation, pousse-seringues, systèmes anti-contamination pour ouvrir des portes, désinfecter, etc. Mais jusque là, seule l’Association française de normalisation (AFNOR) a diffusé des informations légales.

En attendant la réaction au plus haut, les CHU valident des solutions de fortune, empiriquement et sans cadre légal clair, quand il n’y a rien d’autre à disposition et que la réponse immédiate au terrain est littéralement vitale.

Début avril, un nouvel espoir est venu de l’AP-HP et de sa plateforme Covid3d qui peut maintenant homologuer au fil de l’eau des modèles sans brevets issus de la recherche ouverte pour les diffuser avec des spécifications de fabrication et de distribution sécurisées. Mais après trois semaines de confinement, il apparaît que la chaîne recherche-certification-fabrication-logistique est encore à consolider.

Absence de l’État et manque de considération

En France, les visières sont arrivées dans les mains des personnels exposés avant que l’État n’en considère la nécessité.

Le 24 mars, le Président de la République et le Ministre de la Santé ont été interpellés sur cette question par courrier direct du Réseau Français des Fablabs. La réponse de l’Elysée reçue le 27 mars a été un courrier-type symptomatique de son manque de considération.

On sait pourtant aujourd’hui qu’un modèle sortant des plateformes makers, dont le prototype a été fabriqué par un fablab, peut être évalué scientifiquement par l’AP-HP. Si validé, il peut ensuite être rediffusé rapidement par toute la chaîne des bonnes volontés de terrain de la fabrication distribuée. Ce processus peut devenir structurant sur toute la France. Quand le gouvernement accordera-t-il enfin plus d’attention à cette réelle possibilité de pallier aux manquements en approvisionnement de matériel ?

Mais la mobilisation est riche d’enseignements

Aujourd’hui en France, des groupes facebook comme Makers contre covid, Visières solidaires, la plateforme Just One Giant Lab et le Discord « Entraide Maker » sont des forces de mise en œuvre avec le Réseau Français des Fablabs et la plateforme de l’AP-HP : ils coordonnent l’organisation de hackathons sur les priorités médicales, des listes courtes de modèles à proposer à la validation, ainsi que la diffusion des préconisations préservant la santé. L’étape d’homologation peut débloquer un écosystème entier.

Il faut saluer les métrologues et responsables de groupes (visières, masques, valves, etc.) de l’AP-HP qui travaillent d’arrache-pied pour valider des dispositifs dont la réalisation pourra demain être assurée par les industriels, les entreprises, les fablabs, et les makers indépendants. L’action de l’AP-HP peut ainsi libérer les forces de fabrication au delà de Paris et même de la France.

Mais il n’y a pas que l’AP-HP qui peut homologuer les dispositifs. Les CHU s’octroient la possibilité de le faire sur des modèles qui sont déjà sur le terrain. Dans l’Oise, à Mulhouse ou à l’hôpital Necker à Paris, du matériel fabriqué ou conçu par des makers est utilisé depuis quelques temps déjà. Ces personnels ont besoin de soutien pour définir par exemple les cadres d’usage des valves et adaptateurs de masques Décathlon ou d’autres solutions de fortune.

Il ne faut pas non plus négliger les ONG internationales. Plusieurs groupes travaillent sur des prototypes de respirateurs adaptés à la problématique humanitaire et portent l’espoir de l’appropriation et l’adaptation aux contextes locaux par le partage de plans, le design distribué ouvert et la fabrication optimisée aux ressources disponibles sur place. La distribution de la recherche et de la formation permettrait même de partager des améliorations continues entre pays. Développer des outils abordables sur ces principes fondateurs pourrait ainsi renforcer l’équité d’accès aux soins et à l’autonomie.

En recherche de soutien

Les annonces du gouvernement et des industries donnent des horizons d’approvisionnement à 15 jours, si ce n’est un mois, voire deux mois. Il semble donc évident que sur le terrain nous allons encore avoir besoin des petites unités de fabrication. Comment faciliter leur action ?

Quelques pistes se dessinent : sélectionner des modèles de la recherche ouverte en regard de la priorisation par rapport aux stocks de pièces détachées, l’état connu des ressources en matériel sur les hôpitaux ; recruter des métrologues et testeurs hospitaliers pour accélérer les processus de validation ; transmettre rapidement ces validations aux industriels, TPE-PME de l’impression 3D, mais aussi aux fablabs et makers indépendants ; soutenir l’approvisionnement en matières premières et l’animation des plateformes collaboratives de distribution.

Il s’agit aussi de permettre la réplication partout en France des modèles vertueux qui ont émergé dans certains territoires et régions, pour réussir à coordonner localement les acteurs et makers.

La fabrication distribuée n’est plus une niche théorique, une gentille utopie de fablabs, on voit qu’elle est aujourd’hui mise nationalement en pratique, dans l’urgence, face aux manques criants de matériel. Elle fonctionne concrètement et porte également l’espoir de re-faire autrement le monde d’après.

Cela ne peut plus être hors de vue de l’État et des pouvoirs publics sectoriels et locaux.

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Conseil d'État, 30 avril, Usage du vélo durant l’état d’urgence sanitaire

 

CONSEIL D'ETAT

statuant au contentieux

N° 440179

FEDERATION FRANCAISE DES USAGERS DE LA BICYCLETTE

Ordonnance du 30 avril 2020

RÉPUBLIQUE FRANÇAISEAU NOM DU PEUPLE FRANÇAISLE

JUGE DES RÉFÉRÉS

Vu la procédure suivante :Par une requête, un mémoire en réplique et un nouveau mémoire, enregistrés le 21 avril 2020 et le 27 avril 2020 à 16h10 et 18h04 au secrétariat du contentieux du Conseil d’Etat, la Fédération française des usagers de la bicyclette demande au juge des référés du Conseil d’Etat, statuant sur le fondement de l’article L. 521-2 du code de justice administrative :

1°) d’enjoindre au Premier ministre, au ministre de l’intérieur et à la ministre des sports, sous astreinte de 1 000 euros par jour de retard, de publier, dans les vingt-quatre heures à compter du prononcé de la décision, sur leurs sites internet, sur leurs comptes sur réseaux sociaux (Twitter et Facebook) et par voie d’affichage un communiqué autorisant expressément l’utilisation du vélo pour tous les motifs de déplacement indiqués dans l’article 3 du décret n° 2020-293 du 23 mars 2020, en spécifiant clairement que le vélo à titre d’activité physique individuelle, est autorisé, et en retirant toute information contraire ;

2°) d’enjoindre au Préfet de police, au préfet d’Ille-et-Vilaine, au préfet de l’Hérault, au préfet d’Indre-et-Loire, au préfet de Loire-Atlantique, au préfet du Lot et Garonne, au préfet de Haute-Marne, au préfet du Nord, au préfet des Hauts-de-Seine, au préfet du Bas-Rhin, au préfet d’Occitanie, au préfet de Seine-Saint-Denis, à la police et à la gendarmerie nationales, sous astreinte de 1 000 euros par jour de retard, de rouvrir, dans les vingt quatre heures à compter du prononcé de la décision, les pistes cyclables fermées sans nécessité stricte et, le cas échéant, de mettre en œuvre des mesures permettant la continuité cyclable

3°) d’enjoindre au Premier ministre, sous astreinte de 1 000 euros par jour de retard, d’émettre, dans les vingt-quatre heures à compter du prononcé de la décision, une circulaire aux détenteurs du pouvoir de police de circulation leur ordonnant de ne fermer les aménagements cyclables qu’en cas de nécessité stricte

4°) d’enjoindre au Premier ministre, sous astreinte de 1 000 euros par jour de retard, d’émettre, dans les vingt-quatre heures à compter du prononcé de la décision, une circulaire à la police et à la gendarmerie nationales, leur ordonnant d’autoriser l’utilisation du vélo pour tous les motifs de déplacement indiqués dans l’article 3 du décret n° 2020-293 du 23 mars 2020 ;

5°) d’enjoindre au ministère public, sous astreinte de 1 000 euros par jour de retard, de cesser de poursuivre, dans les vingt-quatre heures à compter du prononcé de la décision, les verbalisations ayant pour motif l’usage du vélo ;

6°) de mettre à la charge de l’Etat la somme de 5 000 euros au titre de l’article L. 761-1 du code de justice administrative ;

La Fédération française des usagers de la bicyclette soutient :
- que la condition d’urgence est remplie ;
- que l’interprétation, à la fois restrictive et incohérente, que donnent les autorités de l’Etat des dispositions du décret du 23 mars 2020, entraîne des verbalisations abusives de la pratique individuelle de la bicyclette et des décisions de fermeture de pistes cyclables, de la part de maires et de préfets, qui portent une atteinte grave et manifestement illégale à la liberté d’aller et venir, à la liberté individuelle, au droit à la sûreté et au principe de légalité des délits et des peines ;
- que plusieurs verbalisations ont été effectuées à l’égard de cyclistes dont le comportement ne méconnaissait pas les dispositions du décret du 23 mars 2020 ;
- que plusieurs pistes cyclables ont été fermées à tort.

Par un mémoire en défense, enregistré le 24 avril 2020, le ministre de l’intérieur conclut au rejet de la requête. Il soutient que le juge des référés du Conseil d’Etat n’est pas compétent pour connaître en premier et dernier ressort des effets d’arrêtés préfectoraux ni pour adresser des injonctions à l’autorité judiciaire, que la condition d’urgence n’est pas remplie et que les moyens ne sont pas fondés, la pratique de la bicyclette n’étant interdite pour aucun des déplacements autorisés par le décret du 23 mars 2020.

La requête a été communiquée au Premier ministre, à la ministre des sports et à la ministre de la transition écologique et solidaire, qui n’ont pas produit de mémoire en défense.Vu les autres pièces du dossier ;

Vu :
- la Constitution, notamment son Préambule ;
- le code de la santé publique ;
- la loi n° 2020-290 du 23 mars 2020 ;
- le décret n° 2020-293 du 23 mars 2020 ;
- le code de justice administrative ;

Après avoir convoqué à une audience publique, d’une part, la Fédération française des usagers de la bicyclette et, d’autre part, le Premier ministre, le ministre de l’intérieur, la ministre des sports et la ministre de la transition écologique et solidaire ;

Ont été entendus lors de l’audience publique du 29 avril 2020, à 10 heures :

- Me Stoclet, avocat au Conseil d’Etat et à la Cour de cassation, avocat de la Fédération française des usagers de la bicyclette ;

- les représentants de la Fédération française des usagers de la bicyclette ;

- les représentants du ministre de l’intérieur ;

à l’issue de laquelle le juge des référés a prononcé une clôture de l’instruction au 30 avril 2020 à 12h00 ;

Vu la note en délibéré, présentée par le ministre de l’intérieur, enregistrée le 30 avril 2020 à 12h29 après la clôture de l’instruction ;

Considérant ce qui suit :Sur le cadre du litige :

1. Aux termes de l’article L. 521-2 du code de justice administrative : « Saisi d'une demande en ce sens justifiée par l'urgence, le juge des référés peut ordonner toutes mesures nécessaires à la sauvegarde d'une liberté fondamentale à laquelle une personne morale de droit public ou un organisme de droit privé chargé de la gestion d'un service public aurait porté, dans l'exercice d'un de ses pouvoirs, une atteinte grave et manifestement illégale. Le juge des référés se prononce dans un délai de quarante-huit heures ». La liberté d'aller et venir et le droit de chacun au respect de sa liberté personnelle, qui implique en particulier qu’il ne puisse subir de contraintes excédant celles qu’imposent la sauvegarde de l’ordre public ou le respect des droits d’autrui, constituent des libertés fondamentales au sens de cet article.

2. Lorsqu'il est saisi sur le fondement des dispositions citées ci-dessus et qu'il constate une atteinte grave et manifestement illégale portée par une personne morale de droit public à une liberté fondamentale, résultant de l’action ou de la carence de cette personne publique, il appartient au juge des référés de prescrire les mesures qui sont de nature à faire disparaître les effets de cette atteinte, dès lors qu’existe une situation d’urgence caractérisée justifiant le prononcé de mesures de sauvegarde à très bref délai. Le juge des référés peut ordonner à l’autorité compétente de prendre, à titre provisoire, des mesures d’organisation des services placés sous son autorité, dès lors qu’il s’agit de mesures d’urgence qui lui apparaissent nécessaires pour sauvegarder, à très bref délai, la liberté fondamentale à laquelle il est gravement, et de façon manifestement illégale, porté atteinte.

3. L’article L. 3131-15 du code de la santé publique, introduit dans ce code par la loi du 23 mars 2020 d'urgence pour faire face à l'épidémie de covid-19 dispose que, dans les circonscriptions territoriales où l'état d'urgence sanitaire est déclaré, le Premier ministre peut notamment : « 1° Restreindre ou interdire la circulation des personnes et des véhicules dans les lieux et aux heures fixés par décret ; 2° Interdire aux personnes de sortir de leur domicile, sous réserve des déplacements strictement indispensables aux besoins familiaux ou de santé ; (…) Les mesures prescrites en application des 1° à 10° du présent article sont strictement proportionnées aux risques sanitaires encourus et appropriées aux circonstances de temps et de lieu (…) ». L’article L. 3136-1 du même code prévoit les sanctions pénales encourues en cas de violation des interdictions édictées en application de l’article L. 3131-15 et dispose que l’application de ces sanctions pénales ne fait pas obstacle à l’exécution d’office, par l’autorité administrative, des mesures prescrites en application de ces mêmes interdictions.

4. Sur le fondement des dispositions citées ci-dessus, l’article 3 du décret du 23 mars 2013 prescrivant les mesures générales nécessaires pour faire face à l'épidémie de covid 19 dans le cadre de l'état d'urgence sanitaire, modifié et complété à plusieurs reprises, interdit, en dernier lieu jusqu’au 11 mai 2020, tout déplacement de personne hors de son domicile, à l'exception de certains déplacements obéissant aux motifs qu’il énumère. Au nombre de ceux-ci figurent notamment, au 5° de cet article, les « déplacements brefs, dans la limite d’une heure quotidienne et dans un rayon maximal d’un kilomètre autour du domicile, liés soit à l’activité physique individuelle des personnes, à l’exclusion de toute pratique sportive collective et de toute proximité avec d’autres personnes, soit à la promenade avec les seules personnes regroupées dans un même domicile, soit aux besoins des animaux de compagnie ». Il résulte des termes mêmes de cet article 3 que l’usage, pour un déplacement qu’il autorise, d’un moyen de déplacement particulier, notamment d’une bicyclette, ne saurait, à lui seul, caractériser une violation de l’interdiction qu’il édicte.

5. La fédération requérante soutient toutefois que certaines autorités ministérielles, préfectorales ou d’administration centrale ont, dans l’interprétation de ces dispositions qu’elles ont rendue publique, expressément exclu que les déplacements autorisés puissent, en particulier dans le cas de l’activité physique individuelle prévu au 5° de l’article 3, s’effectuer en bicyclette. Elle soutient également que si d’autres autorités de l’Etat ont publiquement indiqué que les moyens de déplacement restent libres, l’existence de prises de position contradictoires et l’absence de clarification entre ces interprétations divergentes est à l’origine de nombreux procès-verbaux de contravention dressés à l’encontre de cyclistes qui respectaient pourtant les dispositions en question, ainsi que de plusieurs décisions de maires ou de préfets interdisant, sans autre fondement qu’une interprétation erronée de l’article 3 du décret du 23 mars 2020, l’accès à certaines pistes cyclables.

Sur les conclusions de la requête :

En ce qui concerne l’information générale sur l’usage de la bicyclette :

6. Il résulte de l’instruction, notamment de l’information apportée, au cours de l’audience publique, par le représentant du ministre de l’intérieur, quant à l’existence et au contenu d’un relevé de décision du 24 avril 2020 de la cellule interministérielle de crise placée auprès du Premier ministre, que l’interprétation des dispositions de l’article 3 du décret du 23 mars 2020 retenue par le gouvernement et devant être diffusée à l’ensemble des agents chargés de leur application est, en premier lieu que « ne sont réglementés que les motifs de déplacement et non les moyens de ces déplacements qui restent libres. La bicyclette est donc autorisée à ce titre comme tout autre moyen de déplacement, et quel que soit le motif du déplacement », en deuxième lieu que « les verbalisations résultant de la seule utilisation d’une bicyclette, à l’occasion d’un déplacement autorisé, sont injustifiées » et, en troisième lieu, que les restrictions de temps et de distance imposées par les dispositions du 5° de l’article 3 privent en principe d’intérêt l’usage de la bicyclette pour un déplacement exclusivement motivé par l’activité physique individuelle et que, dans un tel cas, le risque plus important de commission d’une infraction liée au dépassement de la distance autorisée doit conduire, tout en en rappelant la possibilité juridique d’utiliser la bicyclette pour tout motif de déplacement, à « en dissuader l’usage au titre de l’activité physique »

7. Toutefois, il résulte également de l’instruction que, malgré l’existence de cette position de principe, dont la légalité n’est pas contestée par la fédération requérante, plusieurs autorités de l’Etat continuent de diffuser sur les réseaux sociaux ou dans des réponses à des « foires aux questions », l’information selon laquelle la pratique de la bicyclette est interdite dans le cadre des loisirs et de l’activité physique individuelle « à l’exception des promenades pour aérer les enfants où il est toléré que ceux-ci se déplacent à vélo, si l’adulte accompagnant est à pied », ainsi qu’un pictogramme exprimant cette même interdiction.

8. Or, d’une part, la faculté de se déplacer en utilisant un moyen de locomotion dont l’usage est autorisé constitue, au titre de la liberté d'aller et venir et du droit de chacun au respect de sa liberté personnelle, une liberté fondamentale au sens des dispositions de l’article L. 521-2 du code de justice administrative.

9. D’autre part, si les cyclistes qui s’estiment verbalisés à tort peuvent, devant le juge judiciaire, contester l’infraction qui leur est reprochée, la faculté reconnue à l’administration, en vertu des dispositions rappelées au point 3, d’exécuter d’office les mesures prescrites en application du décret du 23 mars 2020 est de nature à conduire, en cas d’interdiction de déplacement opposée, à tort, à raison du seul usage d’une bicyclette, à ce que le cycliste contrôlé soit tenu de descendre de son véhicule et de poursuivre son trajet à pied.

10. Dans ces conditions, compte tenu de l’incertitude qui s’est installée, à raison des contradictions relevées dans la communication de plusieurs autorités publiques, sur la portée des dispositions de l’article 3 du décret du 23 mars 2020, particulièrement en ce qui concerne l’activité physique, quant à l’usage de la bicyclette et des conséquences de cette incertitude pour les personnes qui utilisent la bicyclette pour leurs déplacements autorisés, l’absence de diffusion publique de la position gouvernementale mentionnée au point 6 doit être regardée, en l’espèce, comme portant une atteinte grave et manifestement illégale à une liberté fondamentale justifiant que le juge du référé-liberté fasse usage des pouvoirs qu’il tient de l’article L. 521-2 du code de justice administrative et enjoigne au Premier ministre de rendre publique, sous vingt-quatre heures, par un moyen de communication à large diffusion, la position en question.

11. Il n’y a pas lieu, en revanche, de faire droit au surplus des conclusions présentées sur ce point par la fédération requérante et, notamment, d’assortir cette injonction d’une astreinte.

En ce qui concerne les fermetures de plusieurs pistes cyclables :

12. Le juge des référés du Conseil d’Etat ne peut être régulièrement saisi, en premier et dernier ressort, d’une requête tendant à la mise en œuvre de l’une des procédures régies par le livre V du code de justice administrative que pour autant que le litige principal auquel se rattache ou est susceptible de se rattacher la mesure d’urgence qu’il lui est demandé de prendre ressortit lui-même de la compétence directe du Conseil d’Etat.

13. La fédération requérante demande qu’il soit enjoint à plusieurs autorités préfectorales de procéder à la réouverture de certaines pistes cyclables de leur département. Ces conclusions ne sont pas au nombre de celles qui relèvent, en premier et dernier ressort, du juge des référés du Conseil d’Etat. Par suite, en application des dispositions de l’article R. 522-8-1 du code de justice administrative qui dérogent aux dispositions du titre V du livre III du même code relatif au règlement des questions de compétence au sein de la juridiction administrative, elles ne peuvent qu’être rejetées.

14. Par ailleurs, compte tenu de la mesure prononcée au point 10, les conclusions de la fédération requérante tendant à ce qu’une instruction générale soit adressée aux autorités détentrices du pouvoir de police de la circulation sur les motifs légaux de fermeture d’une piste cyclable doivent également être rejetées.

En ce qui concerne les infractions relevées à l’encontre de certains cyclistes :

15. Les dispositions de l’article L. 521-2 du code de justice administrative n’habilitent pas le juge des référés à adresser une injonction à l’autorité judiciaire. Les conclusions de la fédération requérante tendant à ce qu’il soit enjoint à celle-ci d’interrompre toutes les poursuites engagées contre les cyclistes ayant fait l’objet d’un procès-verbal d’infraction aux dispositions de l’article 3 du décret du 23 mars 2020 ne peuvent, par suite, qu’être rejetées.

16. Dans les circonstances de l’espèce, il y a lieu de mettre à la charge de l’Etat une somme de 3 000 euros à verser à la Fédération française des usagers de la bicyclette, au titre des dispositions de l’article L. 761-1 du code de justice administrative.


O R D O N N E :

Article 1er : Il est enjoint au Premier ministre de rendre publique sous vingt-quatre heures, par un moyen de communication à large diffusion, la position du gouvernement, mentionnée au point 6 de la présente ordonnance et exprimée par le représentant de l’Etat au cours de l’audience publique, relative à l’usage de la bicyclette lors des déplacements autorisés par l’article 3 du décret n° 2020-293 du 23 mars 2020.

Article 2 : L’Etat versera à la Fédération française des usagers de la bicyclette une somme de 3 000 euros, au titre des dispositions de l’article L. 761-1 du code de justice administrative.

Article 3 : Le surplus des conclusions de la requête est rejeté.

Article 4 : La présente ordonnance sera notifiée au Premier ministre, à la Fédération française des usagers de la bicyclette, au ministre de l’intérieur, à la ministre des sports et à la ministre de la transition écologique et solidaire.



 



Confinement et vélo: le Conseil d’État examine le recours de la Fédération Française
des Usagers de la Bicyclette mercredi 29 avril

 

N° 20/223 Conseil d'Etat statuant au contentieux
Section du contentieux

Rôle de la séance publique du 29/04/2020 à 10h00
Juge des référés


001) N° 440179 JUGE DES RÉFÉRÉS : M. Denis Piveteau

Requête par laquelle la Fédération Française des Usagers de la Bicyclette demande au juge Requête par laquelle la Fédération Française des Usagers de la Bicyclette demande au juge des référés du Conseil d'Etat, sur le fondement de l'article L. 521-2 du code de justice administrative,

1°) d'enjoindre aux préfets de Police de Paris, d'Ille-et-Vilaine, de l'Hérault, d'Indre-et-Loire, de Loire-Atlantique, du Lot-et-Garonne, de Haute-Marne, du Nord, des Hauts-de-Seine, du Bas-Rhin, d'Occitanie, de Seine-Saint-Denis, à la police et à la gendarmerie nationales, sous astreinte de 1 000 euros par jour de retard, de rouvrir, dans les 24 heures à compter du prononcé de la décision, les pistes cyclables fermées sans nécessité stricte et, le cas échéant, de mettre en
oeuvre des mesures permettant la continuité cyclable notamment celles proposées par le Cerema ;

2°) d'enjoindre au Premier ministre d'émettre, sous la même astreinte et dans le même délai, une circulaire, d'une part, aux détenteurs du pouvoir de police de circulation leur ordonnant de ne fermer les aménagements cyclables qu'en cas de nécessité stricte et, le cas échéant, de mettre en oeuvre des mesures permettant la continuité cyclable notamment celles proposées récemment par le Cerema, d'autre part, à la police et à la gendarmerie nationales, leur ordonnant d'autoriser
l'utilisation du vélo pour tous les motifs de déplacement indiqués dans l'article 3 du décret n° 2020-293 ;

3°) d'enjoindre aux ministres de l'Intérieur et des Sports, sous la même astreinte et dans le même délai, d'émettre sur leurs sites internet, leurs comptes sur réseaux sociaux (Twitter et Facebook) et par voie d'affichage, un communiqué autorisant expressément l'utilisation du vélo pour tous les motifs de déplacement indiqués dans l'article 3 du décret ; 4°) d'enjoindre au Ministère Public, sous la même astreinte et dans le même délai, d'annuler les verbalisations ayant pour motif l'usage du vélo ; 5°) de mettre à la charge de l'Etat la somme de 5 000 euros au titre de l'article L. 761-1 du code de justice administrative

 













Blouses pour l'hopital

Quand des Pme, des bénévoles, des chefs d’entreprise et le monde associatif unissent leurs forces.
Des blouses pour l'hôpital : tel est le projet monté par un collectif pour équiper les personnels soignants de Pontoise et Taverny (Val-d'Oise).

Esprit SOLIDARITÉ - LISA FOREVER s'associe dans la lutte contre le COVID ?
Cliquez sur le lien, toutes les INFOS, et faites un DON (déductible des impôts).




Merci à tous pour votre soutien et mobilisation sans faille pour aider tous nos héros du quotidien à nous protéger et à nous sortir de cette crise sanitaire. Grâce à votre générosité, 10 000 blouses de protection seront fabriquées dans les plus brefs délais afin de protéger des équipes de soignants.





La presse et le COVID19 / le 23 avr. 2020

Elisabeth Borne : « Il faut garder le cap de la transition énergétique et écologique »
https://www.lesechos.fr/industrie-services/energie-environnement/elisabeth-borne-il-faut-garder-le-cap-de-la-transition-energetique-et-ecologique-1197415
Publié le 23 avr. 2020 à 8h00

Climat : le patronat s'active pour infléchir les normes
https://www.lemonde.fr/economie/article/2020/04/21/climat-le-patronat-s-active-pour-inflechir-les-normes_6037283_3234.html
le 23 avril 2020

Lois environnementales : le Medef pris la main dans le lobbying
https://www.liberation.fr/france/2020/04/23/lois-environnementales-le-medef-pris-la-main-dans-le-lobbying_1786188
23 avril 2020 à 18:18


Coronavirus : le Medef souhaite un moratoire sur des lois environnementales

https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/coronavirus-le-medef-souhaite-un-moratoire-sur-des-lois-environnementales_3930599.html#xtor=RSS-3-%5Blestitres%5D
Mis à jour le 23/04/2020


Émissions de CO2, invendus alimentaires, énergie…
le Medef demande de multiples moratoires sur les lois environnementales pour sortir de la crise

https://www.novethic.fr/actualite/environnement/climat/isr-rse/emissions-de-co2-invendus-alimentaires-energie-le-medef-demande-de-multiples-moratoires-sur-les-lois-environnementales-pour-sortir-de-la-crise-148482.html
Publié le 23 avril 2020


Ce courrier du Medef qui agace le ministère de l'Ecologie

https://www.lejdd.fr/Politique/ce-courrier-du-medef-qui-agace-le-ministere-de-lecologie-3963772







Septembre 2019

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COVID-19 : open source

Vendée : des particuliers s’unissent pour créer des visières de protection

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un appel est lancé aux bricoleurs afin de fabriquer des visières de protection pour les soignants

Alors que l’épidémie de coronavirus COVID-19 monte en puissance, la pénurie de matériel de protection se fait cruellement sentir.

Face à cette situation, partout des groupes de "makers" ont répondu "présent". Objectif : aider les personnels soignants démunis, mais aussi tous les professionnels en contact avec le public (caissières, ambulanciers, fonctionnaires, pompiers, etc).

Un appel est lancé aux entreprises et aux particuliers qui possèdent une imprimante 3D. Tous sont invités à rejoindre la bataille contre le COVID-19 en aidant à fabriquer des visières pour les hôpitaux, les Ehpad, les infirmières, mais aussi les caissières, etc.




COVID-19 : open source

à Nantes, des imprimantes 3D pour fabriquer un respirateur

Près de 250 structures ont répondu à un appel aux imprimantes 3D, lancé par le pôle de compétitivité nantais EMC2 et soutenu par Nantes Métropole. Elles pourraient servir rapidement pour la fabrication en code source ouvert d’un respirateur artificiel, baptisé MakeAir.

Le 19 mars dernier le pôle de compétitivité EMC2 de Nantes lançait un appel en ligne. Son objet : « recenser tous les équipements d’impression 3D », afin notamment de construire des pièces d’un respirateur artificiel, ou encore des masques de protection, essentiels en pleine crise sanitaire du Covid-19. À date, pratiquement 250 industriels, associations ou particuliers se sont manifestés des quatre coins de la France, certains possédant plusieurs dizaines de machines. « Il est intéressant de se préparer en cas de besoin pour pouvoir démultiplier la production de pièces validées par les services de l’État. Tous types d’impressions 3D sont concernés : plastiques, élastomères et métal », circonstancie Laurent Aubertin, directeur des opérations du Pôle EMC2. Le recensement a l’assentiment des ministères de l’Économie (direction générale des entreprises), de l’Enseignement supérieur, mais surtout le soutien de Nantes Métropole Lire.la suite...

 

A Barcelone

Pour faire face à la pénurie qui risque de surgir bientôt, une entreprise barcelonaise a imaginé une machine de ventilation artificielle à partir de composants faciles à trouver en temps de crise.



Ces ingénieurs barcelonais ne sont pas les seuls bricoleurs à s’intéresser à ce sujet. Plusieurs autres projets ont vu le jour. Un ingénieur de Google, par exemple, a créé un ventilateur de fortune à partir de différents composants préexistants, le tout piloté par une carte Arduino.

 

Johns Hopkins University, Maryland




Un chercheur de l’université Johns Hopkins a publié les spécifications d’un ventilateur au design pas si éloigné d’OxyGEN : à la place de l’arbre à cames, il propose l’utilisation d’une courroie pour comprimer le ballon de l’insufflateur.



Un modèle à suivre ?

Une entreprise de fabrication de paillage en chanvre située en Bourgogne-Franche-Comté
a eu l’idée de concevoir des kits de fabrication de masques.

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Cet entreprise n'est pas la seule sur ce créneau


 


Propagation et circulation des virus dans l'environnement

 


© La tête au carré par Mathieu Vidard / FranceInter


Le SARS-CoV-2 se propage dans les gouttelettes issues des postillons, des éternuements, ou de la toux et par contact avec des objets contaminés par une personne malade. Mais on connaît encore mal ce nouveau virus, il est difficile de savoir combien de temps il peut survivre et rester infectieux.

Nous en parlons avec Jean-Claude Manuguerra, virologue, responsable de la Cellule d'Intervention Biologique d'Urgence à l'Institut Pasteur. Il est notamment co-auteur de Les Virus émergents (Presses universitaires de France, coll. Que sais-je ?).

Le coronavirus survit plus longtemps sur des surfaces dures, comme le verre et le plastique ou du carton plastifié que sur des matériaux poreux comme le carton brut, en revanche, le virus a tendance à pénétrer dans la matière et il reste donc moins mobilisable par simple contact. Toute la question est de savoir combien du temps un virus déposé sur un objet reste viable et contaminant pour la personne qui le touche. Car un virus dégradé, par exemple si son enveloppe est endommagé, peut perdre son caractère infectieux.

Selon Jean-Claude Manuguerra, le masque n'empêche pas une personne non malade d'être contaminé par le virus; il réduit ce que rejettent les gens malades et le risque qu'ils contaminent d'autres personnes. Si tout le monde portait un masque, cela réduirait forcément la durée de l'épidémie. Mais dès qu'un masque, quel qu'il soit, devient humide, il faut le remplacer, car il ne joue plus correctement son rôle de barrière.




Une infirmière des Hospices Civils de Lyon nous a transmis un texte que j'ai trouvé très juste. Avec son accord,
j'en ai fait un tract.

Transmettez le à vos contacts

 


 



Sur la plus grande fréquence et importance de la propagation des virus, liée à l'artificialisation des sols , à la déforestationn, à l'atteinte à la biodiversité


Pour accéder au rapport, cliquez sur l'image...





Lisez ce dossier ...






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Le site Nextstrain.org analyse en temps réel les séquences envoyées par tous ces laboratoires (47 séquences au 2 février 2020) pour reconstruire les chaînes de transmission et étudier les mutations de ce virus récemment introduit chez l’homme. Ceci afin de produire des tests fiables, mis à jour en fonction de ces mutations.

 

Transmission

 

Phylogènie

 




 

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Le site BioRxiv.org diffusent les pré-publications scientifiques afin d'accélérer et de partager les recherches, tant dans le domaine des tests que celui de la recherche de vaccins









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Les chiffres au jour le jour / Site français reprenant les chiffres du CSSE mis à jour quotidiennement et articles connexes



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Center for Systems Science and Engineering (CSSE)



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L'Organisation Mondiale de la Santé

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NG Biotech


Une entreprise bretonne lance un test de diagnostic rapide

 

La société NG Biotech, basée à Guipry, en Ille-et-Vilaine annonce ce mardi le lancement de son test de diagnostic rapide pour savoir si l'on est porteur du coronavirus. Ce test destiné aux professionnels se lit comme sur un test de grossesse, en quelques minutes.

Un million de tests par semaine en juillet

Du côté de NG Biotech, on se déclare prêt à produire des tests en masse. « En réorientant nos lignes de production actuelles, nous serons déjà en mesure de fabriquer 50?000 à 70?000 tests par semaine à la fin du mois, promet le Dr Alain Calvo, immunologiste et cofondateur de NG Biotech. Une nouvelle unité de production est en cours de montage et 40 à 60 personnes vont être recrutées. Si tout se passe bien, 500?000 tests par semaine seront produits d'ici à la fin du mois de mai, puis 800?000 à un million de tests d'ici à la fin du mois de juillet.

Source : La Quotidien du médecin




Decathlon retire ses masques "Easybreath" de la vente pour les offrir aux soignants

 

SYSTÈME D

En raison de l'usage détourné des masques de plongée "Easybreath" afin d'oxygéner les malades du coronavirus, Decathlon a annoncé qu'il cessait la commercialisation en ligne de ces accessoires afin de les réserver au personnel soignant.



Dyson a conçu un respirateur artificiel

Les respirateurs artificiels sont, avec les masques, les produits les plus recherchés dans le monde pour faire face
à l’épidémie de COVID-19.


General Motors, Ford, Tesla… Les industriels s’organisent pour transfo rmer leurs usines afin qu’elles produisent des respirateurs. Dyson, qui fabrique des produits basés sur l’aspiration, a une longueur d’avance sur les constructeurs automobiles. Après dix jours de brainstorming intense, le groupe britannique a mis au point un respirateur baptisé CoVent.




« La clé de la réaction taïwanaise a été dans la rapidité et dans l’anticipation »



FDA grants ‘emergency use’ coronavirus test

résultast en 45 minutes...


 

Points clés ?

Cepheid a reçu une autorisation d'urgence de la Food and Drug Administration pour utiliser son test moléculaire rapide pour les patients au point de service qui peuvent détecter le coronavirus en 45 minutes.

Il s'agit du premier test de coronavirus qui peut être entièrement réalisé sur le lieu de prise en charge des patients et fournir des résultats en moins d'une heure.

Les tests sont généralement envoyés aux laboratoires de référence centraux, ce qui peut prendre plusieurs jours pour produire des résultats.

La société de diagnostic Cepheid a déclaré samedi avoir reçu une autorisation d'urgence de la Food and Drug Administration des États-Unis pour utiliser son test moléculaire rapide pour les patients au point de service qui peuvent détecter le virus qui cause le COVID-19 en 45 minutes.

Il s'agit du premier test de coronavirus qui peut être effectué entièrement au point de service pour les patients et fournir des résultats en moins d'une heure. En règle générale, les tests sont envoyés aux laboratoires de référence centraux, ce qui peut prendre plusieurs jours pour produire des résultats.

Cepheid a déclaré que les tests commenceront à être livrés le vendredi 27 mars avec des plans pour les déployer d'ici le lundi 30 mars. ?"Nous entrons dans une nouvelle phase de tests, où les tests seront beaucoup plus facilement accessibles aux Américains qui en ont besoin", a déclaré samedi le secrétaire du HHS, Alex Azar.

Le commissaire de la FDA, Stephen Hahn, a ajouté qu '«aujourd'hui marque une étape importante dans l'élargissement de la disponibilité des tests et, surtout, des résultats rapides».

«Les tests au point de service signifient que les résultats sont fournis aux patients dans les milieux de soins aux patients, comme les hôpitaux, les centres de soins d'urgence et les salles d'urgence, au lieu d'envoyer des échantillons à un laboratoire», a déclaré Hahn.

Le test, appelé SAR-CoV-2 Xpert Xpress, a été développé par Cepheid, une entreprise de Sunnyvale, en Californie, conçue pour détecter SARS-CoV-2, le virus qui cause COVID-19.

Cepheid utilise une machine de test appelée GeneXpert qui peut exécuter un test complet en 45 minutes. Il existe actuellement plus de 23 000 systèmes GeneXpert automatisés dans le monde, dont près de 5 000 aux États-Unis, a déclaré Cepheid dans un communiqué.

Cepheid utilise une technologie très similaire pour les tests de dépistage de la grippe.

«En cette période de demande accrue de services hospitaliers, les cliniciens ont un besoin urgent d'un test de diagnostic à la demande pour la prise en charge en temps réel des patients évalués pour l'admission dans les établissements de santé. Un test précis délivré à proximité du patient peut être transformateur - et aider à atténuer la pression que l'émergence de l'épidémie de 2019-nCoV a exercée sur les établissements de santé qui doivent allouer correctement leurs ressources d'isolement respiratoire », Dr David Persing, MD , Ph.D., chef de la direction médicale et technologique de Cepheid, a déclaré dans un communiqué.

Le président de Cepheid, Warren Kocmond, a ajouté que ses systèmes automatisés «n'exigent pas que les utilisateurs aient une formation spécialisée» pour effectuer les tests.

?La Chine produit 1,7 million de tests à base d'acide nucléique et 350 000 kits de tests d'anticorps chaque jour pour détecter les infections à Covid-19, selon un directeur adjoint de la National Medical Products Administration.

Yicai Global 25 février 2020

La production quotidienne de combinaisons de protection a atteint 330 000 unités par jour et celle des masques faciaux est de 844 000, a déclaré Yan Jiangying lors d'une conférence de presse aujourd'hui. Editeur: Emmi Laine






China is producing 1.7 million nucleic acid-based tests and 350,000 antibody test kits each day to detect Covid-19 infections, according to a deputy director of the National Medical Products Administration.

Yicai Global) Feb. 25


The daily output of protective suits has reached 330,000 units per day and that of face masks is up to 844,000, Yan Jiangying said at a press conference today. Editor: Emmi Laine




China Makes Over 1.7 Million Covid-19 Testing Kits per Day, Official Says


 


Un laboratoire de l'Institut national des maladies infectieuses américain (NIAID) a publié des images inédites du nouveau coronavirus.

le Sras-CoV-2, à l'origine de l'épidémie de Covid-19. Les images ont été réalisées au microscope électronique à balayage à partir d'échantillons prélevés chez un patient américain et mis en culture en laboratoire. Chaque particule virale, ou virion, apparaît avec sa couronne de piques caractéristique de la grande famille des coronavirus. Sras-CoV-2 est la septième souche à pouvoir infecter l'humain : 4 provoquent chaque année des infections bénignes et 2 des formes sévères, le Sras-CoV de 2003 et le Mers-CoV de 2012.



Il s'agit d'un virus à ARN, une version en quelque sorte simplifiée de l'ADN, dont le génome comprend une dizaine de gènes. Les protéines de surface (S) qui couronnent l'enveloppe des particules virales sont celles qui permettent au virus de s'accrocher aux cellules pour les infecter. Une fois à l'intérieur de la cellule, le virion se sert de la machinerie génétique pour se reproduire. Les nouvelles particules virales émergent alors de la cellule pour poursuivre ce cycle de réplication sur d'autres cibles dans l'organisme. Pour créer un vaccin, il faut reproduire ces protéines S seules, dans une version non pathogène. Une fois injectées, ces protéines seront identifiées par le système immunitaire comme un corps étranger contre lequel il faut développer des anticorps spécifiques. De sorte que si une infection réelle survient, l'immunité disposera déjà de ces anticorps adaptés, capables d'éliminer les virions dès qu'ils entrent en contact avec l'organisme.





COVID-19 : « Il aurait fallu s’inspirer de Taïwan, mais c’est trop tard »




Le résultat est d’une redoutable efficacité : au 13 mars, Taïwan ne compte que 49 cas sur son territoire pour une population totale de 23,5 millions d’habitants, alors que l’île se situe à quelque 200 kilomètres des côtes chinoises et que des millions de travailleurs taïwanais vivent en Chine. Une performance inédite, que la présidente Tsai Ing-wen revendique fièrement sur Instagram et Twitter, en soulignant que Taïwan reste pourtant exclu de l’OMS (Organisation mondiale de la santé) depuis 2016 et des pressions politiques exercées à l’époque par Pékin.

Courtoisie : Pablo Maillé / © Usbek & Rica / 13/03/2020 16:00 / #Santé #Société




Cet article sera mis à jour quasi-quotidiennement.

Si vous vous posez une question qui n'est pas traitée, intervenez dans le forum d'échanges.

 

Sans être virologue, épidiologiste, pneumologue, infectiologue-épidémiologiste, médecin, politicien, nous n'avons aucune légitimité pour dire ce qui est bon ou pas. Comme citoyen nous avons le devoir d'apprécier, de discuter, corriger et, si besoin, dénoncer l'actualité, les mesures que la situation d'urgence que nous vivons.

 


Question/s
Réponse/s
Réponse/s


OMS

Flambée de maladie à coronavirus (COVID 19)

Les coronavirus (CoV) forment une grande famille de virus à l’origine de maladies allant du simple rhume à des affections plus graves. Un nouveau coronavirus (nCoV) est une nouvelle souche qui n’avait pas encore été décelée chez l’être humain. Le 30 janvier 2020, le directeur général de l’OMS a qualifié la flambée de nouveau coronavirus (2019-nCoV) d’urgence de santé publique de portée internationale.

 

Conseils au grand public

L’OMS/Europe continue d’encourager les populations à prendre soin de leur propre santé et à protéger les autres de la manière suivante :

se laver fréquemment les mains à l’eau et au savon ou avec un gel hydroalcoolique ;
éviter les contacts proches (maintenir une distance de 1 mètre avec toute personne qui tousse ou éternue) ;
éviter de se toucher les yeux, le nez et la bouche ;
respecter les règles d’hygiène respiratoire (se couvrir la bouche et le nez avec le pli du coude ou avec un mouchoir en cas de toux ou d’éternuement, puis jeter le mouchoir immédiatement) ;
consulter un médecin sans tarder en cas de fièvre, de toux et de difficultés à respirer ;
se tenir informé et suivre les conseils de son prestataire de soins de santé, des autorités nationales et locales de santé publique ou de son employeur pour savoir comment se protéger et protéger les autres de la COVID-19.

Allocution liminaire du directeur général de l’OMS lors ?du point presse sur la COVID-19 – 11 mars 2020

Actions critiques de préparation et de riposte face à la COVID-19 (en anglais seulement)

Nouveau coronavirus (COVID-19) : conseils au grand public

 


The WHO report on the day of Covid-19
March 27, 2020- 1:30 p.m. by Infodujour

This page is updated daily in order to provide you with the latest WHO comments appeared in their daily report and the latest interventions and announcements of our government.

WHO continuously monitors the evolution of the situation and stands ready to reconvene the emergency committee in a very short time if necessary. Donate to WHO response Covid bottom 19. You can also follow the official blog Covid19 WHO .

La destruction des écosystèmes par l'humain favorise-elle l'émergence d'épidémies ?

Carlos Zambrana-Torrelio insiste :

Tout commence par la déforestation. À Bornéo, la fragmentation du couvert forestier est en train de provoquer une recrudescence du paludisme. L’explication?? Dans des espaces ouverts, il y a de plus grands trous dans lesquels s’accumule l’eau où se reproduisent les moustiques. Ceux-ci vont transmettre le parasite [donnant la malaria] aux hommes qui, à proximité, exploitent les palmiers à huile.”

Les scientifiques “chasseurs de virus” alertent depuis plus de dix ans sur l’apparition de nouvelles maladies liées à la déforestation. Paludisme, Ebola, Covid-19…. l’agression humaine aux écosystèmes finit par mettre en péril des vies humaines.



Le constat est établi dans de nombreux pays, de l’Asie du Sud-Est jusqu’à l’Amérique latine, avec des spécificités, des difficultés et des dynamiques propres à chacun. Cependant, il s’agit au fond partout de la même chose : d’une conception extractiviste du monde vivant, qui conduit l’humanité à mettre en péril sa propre existence. Et contre cela, aucune solution hydroalcoolique ne peut rien.

Carlos Zambrana-Torrelio est un chercheur bolivien et le vice-président d’EcoHealth Alliance, une organisation spécialisée dans l’étude des relations entre environnement et pathologies émergentes, dont le siège est à New York. Il sillonne les zones sensibles de la planète et travaille sur leurs relations entre elles, et avec leur écosystème.

Les zoonoses, ces maladies transmissibles de l’animal à l’homme, ont toujours existé partout dans le monde, sans toutefois prendre systématiquement une ampleur internationale – elles sont généralement contenues, ou ne trouvent pas les conditions nécessaires pour se propager.

Ainsi en juin dernier, un nouveau foyer épidémique a été identifié en Bolivie, causé par le virus Chapare [du nom d’une province de la région de Cochabamba, au cœur du pays].



Quel est le rôle de l'Union Européenne ?

Comment sortir cette crise ensemble ?

Quelle statègie commune faut-il mettre en place ?

Le traité de Schengen est-il en danger ?

Faut-il mutualiser les mutualiser les dettes européennes ?

Les minstres de la santé se sont réunis en février.

Les chefs d'état se sont rénis le 10 mars

L'Allemagne, le Luxembourg, la Suisse recoivent des pacients français.

 

Comment mutualiser la production des mesures de protections, et autres équipement vitaux ?

La CU sera-elle capable d'apporter un réponse aux consèquences d'une crise économique sans précédent ?

La leçon de civisme de l'Asie


Le régime chinois a réussi à faire reculer l'épidémie de coronavirus sur son territoire. Pas parce qu'il s'agit d'un régime autoritaire - la Corée et Taïwan ont réussi aussi alors qu'elles sont des démocraties - mais parce que la culture asiatique place l'intérêt de la communauté au-dessus de l'intérêt individuel. Un sens du collectif que l'Occident, estime Dominique Moisi, a perdu et qu'il faut de toute urgence restaurer.

Il est vrai que, pour la troisième fois en moins de dix ans, l'Italie s'est sentie bien seule en Europe. À quoi sert une Union européenne, qui, non seulement ne vous protège pas, mais vous sanctionne sur le plan économique, vous abandonne sur la question des migrants et laisse la Chine venir à votre aide quand le coronavirus semble gagner la guerre contre vous ?

Ne serait-il pas pertinent de créer en parallèle du Conseil Scientifique, un Conseil économique et social adhoc spécifique à la gestion de cette crise sanitaire et des effets sur le budget public et l'infact d'un confinementsur les plus démunis ?

Il y a un état d'urgence sanitaire et économique et social.


INSEE : Coronavirus : La perte d'activité économique en France actuellement estimée à 35 %

Coronavirus : L'agriculture, l'autre secteur clé en temps d'épidémie ?

L'UE valide le plan français de soutien aux entreprises


 

Le dépistage

 

 

Le dépistage est considéré comme crucial par l'OMS mais tous les exécutifs n'ont pas la même stratégie. Le pouvoir chinois ne fournit aucune donnée sur le nombre de personnes testées dans le pays mais explique qu'il impose, depuis mardi, des tests à l'acide nucléique sur tous les voyageurs arrivant de l'étranger à Pékin, avant une quarantaine obligatoire. La Corée du Sud assure de son côté qu'elle a déjà organisé plus de 365.000 tests PCR sur une population de 51 millions d'habitants afin d'isoler les personnes contaminées le plus tôt possible et de réduire la contagion. Une tactique qui semble, pour l'instant, efficace.

 

 

 

Comment dépister le CoV

 


Un test diagnostique du coronavirus SARS-CoV-2 peut être effectué en cas de suspicion de maladie à coronavirus 2019 (Covid-19)

Test diagnostique ultra rapide du SARS-CoV-2

FDA grants 'emergency use' coronavirus test that can deliver results in 45 minutes

Quel coût pour le test de dépistage ?

 

Un arrêté crée un nouvel acte permettant aux laboratoires de ville de pratiquer les prélèvements nécessaires au dépistage du Covid-19. Mais cela ne signifie pas que toute personne inquiète peut désormais aller demander un test au laboratoire d'analyses médicales de sa commune.

Dans les faits, nous n’avons pas les moyens à disposition pour appliquer ce décret. Concernant le prélèvement, il est hors de question de faire venir dans les laboratoires des malades potentiellement atteints par le Covid-19 : d’autres malades sont présents sur place et il peut y avoir une situation de promiscuité. C’est le meilleur moyen de contaminer tout le monde. On pourrait éventuellement nous déplacer pour faire le prélèvement mais nous n’avons ni masques chirurgicaux ni masques FFP2. Comment faire si on n’est pas protégés ? Tant qu’on n’a pas de masque, concrètement, ce décret ne peut pas s’appliquer.» Sur ce point de manque de masques, la DGS reconnaît qu’il s’agit d’un «autre problème, en cours de règlement».

Le test mené en laboratoire de ville sera remboursé par la Sécurité sociale à hauteur de 60%. Son prix est fixé, ainsi que le confirment à CheckNews la DGS et la Caisse nationale de l’assurance maladie, à 54 euros. La somme restante sera complétée par les mutuelles. Jusqu’à présent, les tests de dépistage entièrement réalisés à l’hôpital étaient facturés 135 euros et financés à partir d’un budget hors nomenclature prévu pour les actes innovants.

 

 

 

La Chine a annoncé qu'elle produisait chaque jour 1,7 million de tests à base d'acide nucléique et 350 000 kits de test d'anticorps au 25 février 2020. Est-ce que la France en produit ?

N'est ce pas le rôle du Haut Conseil de la santé publique l'organisme habilité pour conseiller le Président de la République ?

 

Le HCSP produit des rapports sur le CoV :

24/03/2020 Avis Avis relatif à la prise en charge du corps d’un patient cas probable ou confirmé COVID-19

23/03/2020 Annexe Diaporama des recommandations thérapeutiques dans la prise en charge du COVID-19

23/03/2020 Avis Avis relatif aux recommandations thérapeutiques dans la prise en charge du COVID-19 (complémentaire à l’avis du 5 mars 2020)

20/03/2020 Communiqué de presse Le Haut Conseil de la santé publique et l’expertise relative à la gestion du coronavirus SARS-CoV-2

19/03/2020 Avis Avis relatif à la gestion des déchets d’activités de soins (DAS) produits au cours de l’épidémie de Covid-19, en particulier en milieu diffus

17/03/2020 Avis Avis relatif à la réduction du risque de transmission du SARS-CoV-2 par la ventilation et à la gestion des effluents des patients COVID-19

16/03/2020 Avis Avis relatif aux critères cliniques de sortie d’isolement des patients ayant été infectés par le SARS-CoV-2

14/03/2020 Avis Avis complémentaire à l’avis des 7 et 24 février 2020 relatif aux mesures de prévention à appliquer aux donneurs de sang, produits sanguins labiles, cellules, tissus et organes ayant séjourné en zone à risque de transmission du virus SARS-CoV-2.

14/03/2020 Avis Avis provisoire Recommandations relatives à la prévention et à la prise en charge du COVID-19 chez les patients à risque de formes sévères

14/03/2020 Annexe COVID-19 et Cancers Solides : Recommandations (Annexe à avis provisoire)

10/03/2020 Avis Avis provisoire : Patients à risque de formes sévères de COVID-19 et priorisation du recours aux tests de diagnostic virologique
05/03/2020 Avis Avis relatif à la prise en charge des cas confirmés d’infection au virus SARS-CoV-2

26/02/2020 Avis Avis relatif à la conduite à tenir pour les personnels hospitaliers de retour des zones d’exposition à risque définies par Santé publique France

26/02/2020 Communiqué de presse Avis relatif à la conduite à tenir pour les personnels hospitaliers de retour des zones d’exposition à risque définies par Santé publique France relatif à la conduite à tenir pour les personnels hospitaliers de retour des zones d’exposition à risque définies par Santé publique France

24/02/2020 Avis Avis relatif aux mesures de prévention à appliquer aux donneurs de sang, produits sanguins labiles, cellules, tissus et organes ayant séjourné en zone à risque de transmission du virus SARS-CoV-2


Avis provisoire Recommandations relatives à la prévention et à la prise en charge du COVID-19 chez les patients à risque de formes sévères du 14 mars 2020
COVID-19 : prise en charge des cas confirmés du 5 mars 2020

Coronavirus SARS-CoV-2 : conduite à tenir pour les personnels hospitaliers de retour de zones d'exposition à risque du 26 février 2020

Coronavirus SARS-CoV-2 : prise en charge du corps d'un patient décédé du 18 février 2020

Coronavirus SARS-CoV-2 : nettoyage des locaux d'un patient confirmé et protection des personnels du 18 février 2020

Sécurisation des dons de sang, cellules, tissus et organes en période de circulation active du SARS-CoV-2 du 14 mars 2020

 

Le conseil scientifique ne devrait-il pas inclure des élus, membre de chacune de nos institutions républicaines ?

Un sénateur, un député, un membre du Conseil d'Etat, un magistral de la Cour de assation, un élu d'une collectivité locale, un représentant de la CNILL, une personnalité qualifié en matière de communication, par exemple ?


Le conseil scientifique est-il habilité à prendre des décision s sur la dâte à laquelle nos élections doivent-elles avoir lieu ? Le Conseil Scientifique a-t-il une légétimité démocratique ?

N'est-ce pas le rôle du parlement et du gouvernement ?

Assemblée nationale
XVe législature
Session ordinaire de 2019-2020

Compte rendu intégral
Première séance du samedi 21 mars 2020


Quel doit être le rôle du Le Haut Conseil de la santé publique ?

Pourquoi le conseil scientifique créer par Emanuel Macron, a-t-il évincé le HCSP.

Sur quels critères les experts du Comité scientifique chargé de conseiller Macron, se sont-ils appuyés ?

Les rapports du Conseil scientifique sont-ils rendus public ?

 

Créé par décret du 3 décembre 1991, le Haut Comité de la santé publique (HCSP) est placé auprès du ministre chargé de la Santé. Il a pour mission générale d'apporter des éléments d'aide à la décision en vue d'améliorer la santé publique.
Comment remplit-il cette mission ?
Il développe l'observation de l'état de santé de la population et contribue à la définition des objectifs de la politique de santé. Il établit à cet effet un rapport triennal La santé en France comportant des indicateurs régulièrement suivis ainsi que des analyses prospectives et globales sur des problèmes de santé publique.
Il établit chaque année un rapport destiné à la Conférence nationale de santé et au Parlement dans le cadre de la préparation du projet de loi de financement de la sécurité sociale.
Saisi par le ministre sur des problèmes spécifiques de santé publique ou d'organisation des soins, il élabore des rapports et formule des recommandations qui participent à l'élaboration de mesures législatives et réglementaires.
Il publie une revue trimestrielle, adsp (Actualité et dossier en santé publique), qui propose un dossier thématique et des repères juridiques, économiques, épidémiologiques, politiques et institutionnels.


Coronavirus : l’exécutif face à la menace de suites judiciaires...
Le Sras-CoV-2 est la septième souche à pouvoir infecter l'humain : les souches antérieures étaient-elle recherchées et détectables ?

 

La détection et la caractérisation de coronavirus et
astrovirus chez les chiroptères au Cambodge et au Laos / Audrey Lacroix / Université Montpellier / 2017




Classification phylogénétique
Position :

Espèce : SARSr-CoV
SARS-CoV (humain ; SRAS)
SARSr-CoV WIV1 (en) (chauve-souris)
SARSr-CoV HKU3 (chauve-souris)
SARSr-CoV RP3 (chauve-souris)
SARS-CoV-2 (humain ; Covid-19

Le confinement de toute la population est-elle la seule stratégie envisageable ?

 

Non, équiper l'intégralité de la population, comme en Coré du sud, à Taiwan, à Singapour ou au Japon, équiper toute le population de masques, ne serait-ce pas plus efficace de la confiner ? Faut-il ajouter le port des gants ?

 

 

 

La pénurie de masques empêche-t-elle la France d’imiter la Corée et Taïwan ?

Mesures d’anticipation, transparence des autorités, dépistages massifs… La manière dont certains pays d’Asie, Taïwan en tête, font face à l’épidémie de coronavirus aurait peut-être pu inspirer l'Europe. Même si certains dispositifs ne sont pas sans poser question du point de vue des libertés publiques.

Le port général du masque est de gants ne seraient-ils pas les meilleures mesures de distanciation ?

 

Le confinement de toute la population ne va-il s'avérer pire que la maladie ?

 

En parallèle au Conseil scientifique spécifique à la gestion de cette crise sanitaire ne faut-il pas créer un Conseil économique ?

 

Les porteurs sains" pourraient-ils aggraver l'épidémie?

C'est quoi être porteur sain d'un virus ou d'une maladie ?

Un porteur sain est une personne dont l'organisme est infecté par un agent infectieux (virus, bactérie, parasite) mais qui ne présente pas de signes cliniques de cette infection.

 

On dit que cette personne est asymptomatique, autrement dit, qu'elle ne présente aucun symptôme. En revanche, un porteur sain est tout de même touché par la "maladie" et peut transmettre l'agent infectieux à d'autres personnes avec qui il est en contact.

 

 

Plus de la moitié des transmissions sont dues à des patients asymptomatiques.

Comment identifier tous les porteurs sains ?


Faut-il, comme en Coré du sud à Taiwan, à Singapour ou au Japon, équiper toute le population de masques ?
Le dénigrement du masque en Europe suscite la consternation en Asie

 

Comment pouvons-nous nous battre contre cette épidémie ?

Les masques chirurgicaux peuvent-ils être efficaces ?

Depuis 3 mois, les servives de l'Etat semble pas en mesure de procurer des masques à toute la population, pouquoi ne pas laisser les chaque français qui le souhaite, assurer la fabrication se masques "fait maison" ?

 

 

 

Les autorités pensent que ces masques peuvent aider les malades à limiter la transmission du coronavirus. L'Organisation mondiale de la santé recommande ainsi (lien en anglais) de se couvrir la bouche et le nez en cas de toux et d'éternuements, afin de prévenir la propagation de l'infection. En France, le ministère des Affaires étrangères invite les voyageurs ayant visité l'Asie et qui doivent entrer en contact avec d'autres personnes à porter un masque chirurgical "en cas de symptômes d'infection respiratoire (fièvre, toux, difficultés respiratoires)". Une recommandation qui s'explique par le fait que la pneumonie à coronavirus 2019-nCoV "se transmet par les postillons (éternuements, toux)", comme le rappelle le ministère de la Santé.

 

 

Lettre de Hong-Kong à Martin Hirsch

"Je suis ahurie d'entendre les autorités continuer d'affirmer que le masque ne sert à presque rien" - Lettre de Florence de Changy, correspondante à Hong Kong pour Le Monde, RFI et Radio France, à l'attention de Martin Hirsch, Directeur de l'Assistance Publique-Hôpitaux de Paris.

Quoi qu'il en soit, à Singapour, Taipei, Séoul, Hong Kong ou Tokyo, les dirigeants ont fait le choix d'encourager au maximum l'entier de la population à porter des masques pour lutter contre le coronavirus, prenant en cela le contre-pied parfait des administrations occidentales.

10 mai 2020 / Covid-19: des masques «grand public» pour cacher la pénurie

Peut-on dépister les 3 millions de personnes en contact avec les malades ?

 

Coronavirus : la France pratique-t-elle assez de tests ?

DERRIÈRE LE CHIFFRE - Le nombre de cas recensés chaque jour dépend de la façon dont on organise le dépistage. Or, en France, seuls les cas sévères de la maladie sont testés, ce qui peut entraîner une sous-estimation.

Outil majeur de lutte contre l'épidémie de Covid-19, le dépistage a été jusqu'à présent pratiqué à petite échelle dans la population, en raison de difficultés techniques et logistiques présentes à toutes les étapes du processus


 

Coronavirus?: la stratégie française de dépistage suscite des interrogations

Enquête

Le ministre de la santé, Olivier Véran, a annoncé que la France allait multiplier les tests après le confinement. Une évolution de la stratégie à venir, car aujourd’hui, le dépistage est bien moins pratiqué en France que dans d’autres pays, comme l’Allemagne ou la Corée du sud.

 

Un dépistage systématique de toute la population est-il possible et envisageable ?
"Un dépistage n'empêche pas la propagation du virus", a expliqué samedi le ministre de la Santé lors d'une conférence de presse. "Lorsque l'épidémie est une réalité et qu'elle a diffusé sur tout le territoire, le confinement est la seule possibilité de freiner les choses." De fait, organiser maintenant un dépistage général serait inutile. Olivier Véran a cependant annoncé qu'une campagne de tests devrait être organisée une fois le confinement levé.

 

Moins de morts en Allemagne, mais pour combien de temps?
Le pays compte actuellement moins de morts que ses voisins, grâce notamment à des tests plus nombreux. Il assure toutefois se préparer à la vague
Pourquoi l'Allemagne, cinquième pays le plus touché au monde en nombre de malades atteints par le Covid-19, compte-t-elle proportionnellement moins de morts que ses voisins? Selon l'Université Johns-Hopkins, elle en compte 4 pour 1000 malades contre 92 en Italie et 13 en Suisse. Hier, selon cette même université, l'Allemagne comptait 26?200 cas avérés et 111 décès.

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Pouquoi ne pas avouez plus tôt que nous n'avions pas assez se respirateurs, de masques, de gels hydroalcoolique, de gants, etc...

Pourquoi ne pas fabriquer, en France ou en Europe, masques, tests de dépistages, réactifs, gel hydroalcoolique ?

Pourquoi autant d'attentisme et de passivité ?

La France en pénurie de masques, : aux origines des décisions d'État.

La gestion d'une pénurie générale ne dice-elle pas la politique de l'Etat ?



 

Fin mars, en Corée du Sud ou en Allemagne, des dépistages au Covid-19 sont réalisés respectivement 20.000 tests par jour et 160.000 par semaine outre-Rhin. Idem aux États-Unis, où Donald Trump a promis un demi-million de tests.

En France, en revanche ce n'est pas la stratégie mise en place pour le moment, avec comme raison principale que l'hexagone n'en a tout simplement pas les moyens.

Les réactifs viennent de de Chine et des Etats Unis.

« L’épidémie de Covid-19 démontre l’inquiétante dépendance des économies occidentales à la Chine »


 

Dans la bagarre des laboratoires face au coronavirus, il y a les vaccins… et les tests. La première étape dans la détection et la prise en charge de la maladie - et une étape de plus en plus cruciale alors que le virus se propage dans le monde. Au cours des dernières semaines, tous les géants mondiaux du diagnostic in vitro (Roche, Becton Dickinson…) se sont lancés dans la course. Le 11 mars, bioMérieux est entré à son tour en lice, en annonçant le développement de trois tests de diagnostic du coronavirus Sars-CoV-2 (qui provoque la maladie Covid-19), dont le premier pourrait être sur le marché dès fin mars, expliquent nos confrères de Challenges.

 

Pourquoi confiner les enfants s'ils ne sont pas victime du CoV ?

 

Jusqu'à présent, les enfants de 0 à 10 ans n'ont presque pas été touchés par l'épidémie de Covid-19. Sur un échantillon de 44.672 personnes contaminées en Chine, le Centre de contrôle des maladies (CDC) chinois n'avait rapporté que 416 cas confirmés d'enfants de moins de 10 ans (1%), et 549 cas pour les 10 à 19 ans au début du mois de février ; aucun cas sévère ou critique. L'analyse clinique de 31 cas confirmés de Covid-19 d'enfants de 6 mois à 17 ans (moyenne de 7 ans) publiée le 2 mars par une collaboration de 21 hôpitaux répartis sur 6 provinces en Chine, rapporte également des atteintes mineures : 4 cas asymptomatiques (13%), 13 légers (42%) et 14 modérés (45%). 65% d'entre eux ont eu de la fièvre, mais 1 seul une poussée de plus de 39°C. "La fièvre de 15 cas a duré trois jours, tandis que dans cinq autres cas, elle a duré plus de trois jours. Les autres symptômes comprenaient la toux (n=14, 45 %), la fatigue (n=3, 10 %) et la diarrhée (n=3, 9 %).

 

Depuis le début de l’épidémie, les enfants semblent épargnés par le nouveau coronavirus venu de Chine. Toutefois, une nouvelle étude révèle que si la majorité des jeunes malades ont peu, voire pas de symptômes, un petit pourcentage présente une forme sévère du COVID-19.

 

Les enfants peuvent-ils être des porteurs sains ?

La maladie est-elle plus dangereuse chez les enfants ?

 

 

Non ! C’est la bonne nouvelle qui ressort des données disponibles. Le taux de mortalité chez l’enfant en bonne santé est nul. En revanche, l’enfant peut jouer un rôle dans la diffusion du virus, ce qui à conduit les autorités à fermer les écoles.

 

La transparence est-elle au rendez vous ?

 

La liste des victimes du CoV'est-elle conclusive, pourquoi ?

Les données diffusées ne correspondent qu'à des décès en milieu hospitalisé.


Pas de réactifs, pas de tests, pas de masques, pas de mesures de protections, pas assez de gels hydroalcoolique...
Qu'elle est la situation réelle par commune, par département, par tranche d'âge, par pathologie comme le diabète, hypertension, cardiaque, ou autre ?


Pourquoi les autorités ne comptent pas les décès survenus en Ehpad dans le bilan des victimes du Covid-19?

Les personnes ayant décédées en EHPAD ou à domicile ont-elles été contabilisées ?

 

Les décès doivent faire l'objet d'une déclaration aux services de l'état civil en mairie.
N'est-ce pas à l'INSEE d'établir ces rapports ?

Sont-ils pas public ?

Il existe plusieurs bases de données comme l'ALD dans le cas des pharmaciens ou le dossier médical.
Peut-on isoler uniquement les personnes en fonction de leur âge et les risques liés aux différentes pathologies ?

 

Les informations relatives aux personnes du régime général de l'Assurance Maladie au titre d'une affection de longue durée (ALD) sont proposées par ALD : dénombrement des personnes (taux de prévalence), caractéristiques d'âge et de sexe des personnes et répartition par département,

 

Depuis quand peut-on identifier le CoV ?

 

Cette maladie est apparue en novembre 2019 à Wuhan, en Chine centrale. L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré que cette épidémie était une urgence de santé publique de portée internationale (USPPI) le 30 janvier 2020 et une pandémie de la Covid19 le 11 mars 20203. Elle se propage ensuite en Corée du Sud, au Japon, en Iran et en Europe.

 

Batwoman

Shi Zhengli, née le 26 mai 1964, est une virologue chinoise qui a acquis une renommée internationale lors de la pandémie de coronavirus 2019-2020 pour son travail sur les virus de la chauve-souris1.

Le CoV était-il déjà présent sans avoir été clairement identifié ?


Ces dernières années, des virologues et biologistes moléculaires, parmi lesquels de nombreux chercheurs chinois, ont tenté de comprendre l'origine et l'évolution des coronavirus. Leur objectif est de mieux prévoir la survenue d'une maladie infectieuse transmissible des animaux à l'Homme, autrement dit d'une zoonose virale de grande ampleur à partir de la Chine.

 

 

 

 
 

 

Comrendre le Civid-19 avec un chercheur spécialiste des pathilogies respiratoires

 

Comprendre le Covid-19

Santé et économie font-il pas bon ménage ?

Derrière la polémique Raoult, médiocrité médiatique et intérêts pharmaceutiques

 


 

Le Conseil scientifique lors d'une réunion le 12 mars à l'Elysée.

© Geneviève Chene /tous droit réservés


Maintenir le premier tour des élections municipales, interdire les rassemblements de plus de 100 personnes puis fermer une partie des commerces. Toutes ces décisions ont été tranchées par Emmanuel Macron en se basant sur les recommandations d'un conseil scientifique. Il a été installé par le ministre de la Santé, Olivier Véran, le 11 mars " pour éclairer la décision publique dans la gestion de la situation sanitaire liée au coronavirus ". Ce conseil scientifique sera également consulté pour le report éventuel du second tour des municipales. Décision qui pourrait être prise " sans doute mardi ", avance l'exécutif.
La création de ce comité - ou "conseil" scientifique -, demandée par le chef de l'État, a été annoncée ce mercredi 11 mars par le ministre de la Santé Olivier Véran. Sa mission, expliquait alors un communiqué du ministère, est " d'éclairer la décision publique dans la gestion de la situation sanitaire liée au coronavirus ". Le comité, présidé par le Pr. Jean-François Delfraissy (immunologiste et président du Comité consultatif national d'éthique), est composé au total de 11 experts, médecins et chercheurs.

Ce comité est présidé par le professeur Jean François Delfraissy et compte 10 autres experts venant de champs disciplinaires très différents.

  • Jean François Delfraissy, président. Ce médecin est spécialisé en immunologie. Il a été nommé président du Comité consultatif national d'éthique en 2016. Il avait été chargé de coordonner la lutte contre Ebola en novembre 2014.

  • Arnaud Fontanet, épidémiologiste. Il est directeur de l'Unité d'épidémiologie des maladies émergentes à l'Institut Pasteur. Dès le 25 février, il indiquait au Monde qu'il allait falloir " se préparer à des mesures de confinement. (….) La question va être un équilibre difficile à trouver entre le caractère contraignant des mesures, et leur efficacité. Les ajustements vont être complexes à faire ". Des ajustements auxquels il participe désormais directement.

  • Bruno Lina, virologue. Professeur de virologie à l'Université Lyon 1 et directeur de l'unité de recherche Virpath, il indiquait, dimanche soir, à nos confrères du Progrès que " le plan français contre les pandémies est considéré par l'Organisation mondiale de la santé comme le meilleur. Aujourd'hui, on arrive à s'appuyer sur cet outil ". Comme le co-directeur de l'unité Virpath, que nous avions interviewé, il avance l'hypothèse que le virus pourrait devenir saisonnier et revenir sous forme d'une nouvelle vague à l'automne.

  • Denis Malvy, infectiologue. Médecin responsable de l'unité maladies tropicales et du voyageur du CHU Pellegrin à Bordeaux, il a pris en charge un des premiers patients atteints par le Covid-19 en France. Celui-ci est sorti guéri le 13 février et a profité d'un médicament expérimental : le remdesivir, un antiviral fourni par l'Américain Gilead. Le Pr Denis Malvy, estimait alors que " dans l'état des connaissances ", il s'agissait " du candidat prometteur le plus probant pour une évaluation ".

  • Didier Raoult, infectiologue. Médecin du Pôle des maladies infectieuses au CHU de la Timone à Marseille, il est l'un des plus fervents défenseurs de la chloroquine, un antipaludique qui pourrait " améliorer la prise en charge clinique pour les patients qui présentent une pathologie relativement grave ". Ce traitement, qui suscite des réserves de la part d'une partie de la communauté scientifique, est en cours d'essai clinique au sein de l'institut hospitalo-universitaire (IHU) de Marseille.

  • Yazdan Yazdanapanah, infectiologue. Il dispose lui aussi d'un CV consistant en tant que chef de service des maladies infectieuses et tropicales à l'hôpital Bichat, directeur de l'institut d'infectiologie à l'Inserm et expert auprès de l'OMS. Il est toutefois critiqué pour avoir affirmé, le 21 janvier, qu'il n'y aurait pas d'épidémie en France " par ce qu'on est préparé ".

  • Lila Bouadma, réanimatrice. C'est un médecin de l'hôpital Bichat, à Paris, en première ligne face aux cas de coronavirus. Interrogée par nos confrères de France Info, la semaine passée, la professeur Bouadma réfutait l'hypothèse selon laquelle le coronavirus ne touchait que les personnes âgées ou déjà malades. " Ce n'est pas le cas, ça peut toucher tout le monde. Mais les plus fragiles vont probablement être plus sévères ".

  • Simon Cauchemez, modélisateur. Il est responsable de l'unité de modélisation mathématique des maladies infectieuses de l'Institut Pasteur. Son expertise doit permettre de mieux comprendre, voire anticiper, l'évolution de l'épidémie. Selon le journal Le Monde, c'est lui qui a présenté jeudi à l'Elysée, les conclusions alarmantes de l'épidémiologiste Neil Ferguson, de l'Imperial College à Londres, selon lesquelles l'épidémie pourrait faire de 300 000 à 500 000 morts en France en l'absence de toute mesure de prévention ou d'endiguement. " Même en divisant par deux, trois ou quatre, c'est une situation très sérieuse ", a-t-il insisté.

  • Pierre Louis Druais, médecin de ville. Il est vice-président de la Commission recommandations, pertinence, parcours et indicateurs à la Haute autorité de santé (HAS) et ancien président du Collège de la médecine générale. Interrogé vendredi par France Info, il martelait " qu'il faut que la population se réveille (…) et soit consciente que chacun va être un acteur de cette guerre contre le coronavirus "Laetitia Atlani Duault, anthropologue. Charge à elle de saisir la manière dont les Français appréhendent les directives du gouvernement. Directrice scientifique de la Fondation maison des sciences de l'homme, elle travaille notamment sur les fake news et théories du complot qui pullulent sur les réseaux sociaux.

  • Daniel Benamouzig, sociologue. Directeur de recherche (CNRS, Sciences Po), il a pour mission d'apporter " un éclairage SHS (Sciences humaines et sociales) sur une situation difficile ", comme il l'affirmait sur Twitter, la veille de sa nomination officielle

 



La composition du conseil scientifique semble, à première vue cohérente, sérieuse, intéressante et variée mais incomplète.

Remarques :

1. Ce conseil n'est de façon classique globalement que médical et donc très configuré curatif et peu préventif. Ce qui pourrait partiellement expliquer le choix précipité d'un confinement presque total, sans mesure discernée de confinement. Elles auraient pu être dans une première étapes doute suffisante, celles-ci ou s'y apparenter dans l'esprit et les pratiques.

Espacement dans le temps, espacement dans les lieux, espacement dans le nombre des travailleurs, temps réorganisé en partiel au travail (tiers ou mi temps) pour conserver une activité économique presque normale des entreprises, accompagnée d'une vraie prise de conscience et d'une hygiène publique de prévention et d'évitement en douceur du virus, tout en assurant l'immunité naturelle des populations.

2. Il n'y a, me semble-t-il, pas de pneumologue. Étonnant car principale pathologie symptomatique d'urgence! Pas de pharmacien non plus, profession médicale pourtant au cœur du système local de santé français et personne ressource et personnage clef pour la coordination, l'information préventive et curative, directe et physique à ces patients/clients à risques qu'il connait fort bien au quotidien? pas de spécialiste de la prévention et de la Santé publique (seulement un épidémiologiste, c'est un peu court mais la prévention hélas a toujours été le parent pauvre en France. On ignore toujours "l'adage mieux vaut prévenir que guérir". Le résultat, on cherche les masques!), pas d'infirmières instrumentistes et autres de réa et de soins intensifs,...de représentants associatifs?

 


 







La grippe tue 2 adultes jeunes et 83 seniors sur 10.000 malades. Le COVID19 tue 20 adultes jeunes et 800 seniors de 70 à 79 ans sur 10.000 malades (ces chiffres chinois on évolué et la létalité a baissé).

Bien qu’ils aient été critiqués [1], ces chiffres donnent un ordre de grandeur de la situation actuelle.

En pratique, retenez que le COVID-19 devrait tuer environ 1 contaminé sur 1000, ce qui paraît peu, mais représenterait 60.000 décès en France si toute la population est contaminée [2]. C’est une moyenne, le taux est plus faible chez les jeunes, plus important chez les plus de 65 ans et encore plus chez certains malades chroniques (voir plus bas).

La suite ...




Nous ne sommes pas prêts pour la prochaine épidémie ?

La traduction

En voici un extrait

Technicien passionné et homme d'affaires avisé, Bill Gates a changé le monde tout en menant Microsoft à un succès vertigineux. Maintenant, il recommence avec son propre style de philanthropie et sa passion pour l'innovation.

Quand j'étais gamin, la catastrophe dont on avait le plus peur était une guerre nucléaire. C'est pour ça qu'on avait un tonneau comme ça dans notre sous-sol, rempli de boîtes de conserve et d'eau. Si une attaque nucléaire arrivait, on était censé aller au sous-sol, se planquer et manger ce qu'on avait.

Aujourd'hui le plus grand risque de catastrophe mondiale ne ressemble pas à ça. Mais plutôt à ça. Si quelque chose tue plus de 10 millions de gens dans les prochaines décennies, ça sera probablement un virus hautement contagieux plutôt qu'une guerre. Pas des missiles, mais des microbes. Une des raisons est que l'on a investi énormément dans la dissuasion nucléaire. Mais on n'a très peu investi dans un système pour arrêter les épidémies. Nous ne sommes pas prêts pour la prochaine épidémie.

En 2014, le monde a évité une terrible épidémie mondiale du virus Ebola grâce à des milliers de travailleurs de la santé désintéressés - plus, honnêtement, grâce à beaucoup chance. Avec du recul, nous savons ce que nous aurions dû faire mieux. Il est donc maintenant temps, suggère Bill Gates, de mettre toutes nos bonnes idées en pratique, de la planification de recherche de vaccins à la formation des agents de santé. Comme il le dit, « il n'y a pas lieu de paniquer... mais nous devons nous y mettre. » (....)

This talk was presented at an official TED conference, and was featured by our editors on the home page.







26/03/2020 - Un site internet pour trouver un opticien pendant le confinement

17/03/2020 - Comment contacter l’Assurance Maladie pendant la période de confinement ?

17/03/2020 - Covid-19 : extension du téléservice declare.ameli.fr à certaines personnes à risque élevé

13/03/2020 - Covid-19 : des arrêts de travail simplifiés pour les salariés contraints de garder leurs enfants

26/02/2020 - Coronavirus Covid-19 : où trouver des informations ?




Coronavirus statistiques | Les stats en temps réel | France, Italie, Espagne, Suisse, Pays-Bas, Belgique, Allemagne, UK, Maroc, USA, Canada, Corée du Sud & Monde




Couvre-feux, contrôles policiers multiples, toute-puissance de l’administration, emballement de l’industrie technosécuritaire : la pandémie de Covid-19 se traduit, en France, par un contrôle accru des populations, suspectées par principe de ne pas participer à la « guerre » contre le virus.

Loi du 23 mars 2020 d'urgence pour faire face à l'épidémie de COVID-19






Les ordonnances Covid-19 des 25 et 27 mars 2020

25 ordonnances ont été présentées au Conseil des ministres du 25 mars 2020 et ont été publiées au Journal officiel du 26. Cinq nouvelles ordonnances ont été signées le 27 mars 2020. Vie-publique.fr vous propose un dossier avec les synthèses de ces ordonnances

Conseil des ministres du 27 mars 2020. Ordonnances pour faire face à l'épidémie de covid-19


 

Qu’est-ce qu’une ordonnance ?

Pour comprendre, il faut rappeler deux principes :

la séparation des pouvoirs : le pouvoir législatif (Assemblée nationale et Sénat) n’a pas les mêmes prérogatives que le pouvoir exécutif (gouvernement et président de la République). La Constitution, dans son article 34, définit un « domaine de la loi » qui recouvre la très grande majorité des sujets de politique publique : les régimes de retraite, l’assurance-chômage, l’éducation, les impôts, l’immigration et les conditions d’octroi de la nationalité, la fiscalité des entreprises, les emplois publics, les sanctions pénales, le droit du travail, la défense nationale… Toute mesure prise sur ces sujets nécessite donc une loi, votée par les assemblées législatives ;

la « hiérarchie des normes » : en droit français, il existe plusieurs types de textes qui n’ont pas la même valeur juridique. Un décret, pris par le pouvoir exécutif, ne peut en aucun cas être contraire à la loi, votée par le pouvoir législatif, qui lui est forcément supérieure. Au sommet de cette pyramide, la Constitution, à laquelle tous les textes de droit doivent être conformes.

Légiférer sans passer par le Parlement

L’ordonnance, prévue à l’article 38 de la Constitution, peut être assimilée à un contournement de cette règle. Ce n’est pas une invention de la Ve République puisque des « décrets-lois » existaient déjà durant les IIIe et IVe République (1870-1940 et 1946-1958).

Concrètement, avec une ordonnance, le Parlement délègue son pouvoir de légiférer au gouvernement. Ce dernier est donc autorisé à prendre, « pendant un délai limité », des mesures qui sont normalement du ressort du Parlement… sans passer par le Parlement.


Dernières décisions (référés) en lien avec l’épidémie de Covid-19

 

Sécurité au travail : les délais reprennent leur cours pour une série de procédures

Semaine du 20 avril 2020

Ordonnance du 20 avril – Protection des avocats

Ordonnance du 20 avril – Restriction des épandages agricoles

Semaine du 15 avril 2020

Ordonnance du 18 avril – Fermeture des entreprises de la métallurgie

Ordonnance du 17 avril – Port d’un masque de protection à Sceaux

Ordonnance du 15 avril – Dépistage systématique et régulier des personnes résidant en EHPAD

Ordonnance du 15 avril – Accès aux soins des personnes résidant en EHPAD

Semaine du 10 avril 2020

Fonctionnement des juridictions judiciaires et administratives

Ordonnance du 10 avril – Mesures pour les personnes en situation de précarité

Ordonnance du 8 avril – Mesures pour les personnels pénitentiaires

Ordonnance du 8 avril – Mesures pour les détenus

Semaine du 30 mars 2020

Ordonnance du 4 avril 2020 - Doses d’hydroxychloroquine et tests de dépistage au CHU de Guadeloupe

Ordonnance du 2 avril 2020 - Hébergement des personnes sans abri ou en habitat de fortune

Ordonnance du 1er avril – Fermeture des marchés

Semaine du 23 mars 2020

Ordonnance du 28 mars 2020 – Mise à disposition de matériel de protection aux personnels de santé

Ordonnance du 28 mars 2020 – Production de masques et de tests dépistage, administration d’hydroxychloroquine

Ordonnance du 28 mars 2020 – Prescription de l’hydroxychloroquine, à l’hôpital et en ville

Ordonnance du 27 mars 2020 – Fermeture temporaire des centres de rétention administrative

Semaine du 16 mars 2020

Ordonnance du 22 mars 2020 – Confinement total de la population

Qu’est-ce qu’une procédure en référé ?

Le « référé » est une procédure d’urgence, qui permet de demander au juge administratif des mesures rapides afin de préserver les droits des citoyens.
La procédure est accélérée : instruction du dossier brève, audience avec échanges direct avec les parties, décision souvent dans les 48h.

Les décisions – appelées « ordonnances » lors qu’il s’agit d’un référé – doivent être appliquées par l’administration dans les délais précisés par le juge.









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